La bataille de Cable Street eut lieu en plein coeur de Londres

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a écrit : Je vous suis tout à fait. Etant anti-capitaliste et nationaliste, je me considère comme extrême centre, entre l'extrême gauche et extrême droite. Donc je côtoie beaucoup d'anti-fa et de soit-disant "fachistes". Et contrairement au nom qu'il leur son donné, les plus fachistes des deux sont bien les anti-fa ! Il n'y a pas plus intolérant qu'un anti-fa !
L'anti-fa appelle à l'union pour lutter contre le capitalisme mais union sans les nationalistes, sans les catholiques, sans les islamistes, sans les machistes, etc. c'est à dire une union mais qu'avec les gens qui pensent comme eux... Ils sont d'un ridicule ! Et leur intolérance envers les gens qui ne pensent pas comme eux dérivent très facilement à la violence.
Ils sont un frein à émergence d'une union populaire car dès qu'il y a un début de rassemblement, il foutent la merde et virent tous les gens qui "pensent mal" et de se fait aident le pouvoir qu'ils sont sensé combattre !
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Les mots ont un sens, et ça serait bien de les utiliser à juste titre. "Les anti-fascistes sont les vrais fascistes" (ou tout autre dérivé qu'on a pu voir dans les commentaires) est un non-sens complet. Je vais pas remettre la définition que j'ai mise dans un autre commentaire, mais en gros le fascisme implique notamment une organisation verticale où des gens sont intrinsèquement destiné à être à une certaine position de par leur nature, quoi qu'il fasse.
On pourrait dire bien des choses sur les anti-fascistes (en tant que groupe actif en tout cas). On pourrait dire intolérants, violents, irréfléchis, irrationnels, butés, et tout ça serait discutable. Mais ce qu'ils vont rejeté, comme tu l'as souligné, ce sont des idées. Les gens qui sont rejeté de leur mouvement le sont par les idées qu'ils défendent (des idées qui, donc, peuvent changer), pas par une condition intrinsèque inchangeable (comme la couleur de peau, le sexe, l'orientation sexuel, etc). On ne peut donc pas parler de fascisme dans ce cas.

a écrit : En préambule, dire que le Royaume-Uni ne possède pas de Constitution, même si toute une série de textes équivalents existent.
Ceci ne quitte rien au sujet qui nous concerne.

Ce que j'ai pu noter, en consultant diverses autres sources que celles mises en lien dans l'anecdote, c'est
qu'il ne semble pas que cette manifestation avait tout autant été autorisée ou interdite. Certes, elle était légale, mais... Je reste donc dans le doute de savoir si ceci ne fut pas une sorte de piège tendu a Mosley, afin de pouvoir ultérieurement commencer à le poursuive légalement. Moins de deux mois après la manifestation de Cable Street, une loi avait été votée ( entrée en vigueur au 1er janvier 1937), interdisant les Partis Politiques Paramilitaires et leurs réunions publiques.

Je voudrai également signaler un autre fait de 1936, peu connu, au Royaume-Uni.
C'est cette année-la, que ses Autorités lancent son plus ambitieux plan d'expansion Agricole de son Histoire: mettre en culture 1,6 millions d'hectares, afin d'augmenter le pourcentage de production Alimentaire nationale. Ceci est loin d'être anodin, car dès 1936, les élites Britanniques semblaient avoir compris les dangers que représentait Hitler, et qu'une nouvelle "Grande Guerre" était probable, pour ne pas dire inévitable.
Ils ne s'étaient pas trompés.
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Merci de ce commentaire qui m'a permis de voir ces événements autrement.
Ce comportement des autorités britanniques apparaît comme étant assez schizophrène . D'un côté les élites ont apparemment compris le danger que représentait Hitler et de l'autre Chamberlain joue l'apaisement quitte à sacrifier la Tchécoslovaquie.

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a écrit : Oui au sens très étroit le fascisme est purement une description de l'Italie de Mussolini, mais bon, ça fait quand même longtemps qu'il a une définition bien plus large (même si débattu). Au sens large, si je ne me trompe pas, on parle d'une "nouvelle organisation du pouvoir vertical où un 'homme nouveau' se trouve au sommet (parce qu'il est intrinsèquement meilleurs) tandis que les autres sont de plus en plus bas en fonction de différents critère, mais principalement des différences qu'ils ont avec l'homme nouveau".
Si des gens disent qu'ils sont intrinsèquement meilleurs que d'autres à cause de conditions qui ne peuvent pas être changé (i.e : être blanc, être hétéro, être descendant de machin, etc) et qu'ils méritent donc d'être au sommet de la pyramide sociale, on peut parler de fascisme.
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Pour les personnes qui se pensent meilleures que les autres parce que nées ou appartenant à un certain milieu, on parle plus de darwinisme social que de fascisme, même si, je le reconnais, les deux notions se rejoignent sur certains points.

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a écrit : Oui au sens très étroit le fascisme est purement une description de l'Italie de Mussolini, mais bon, ça fait quand même longtemps qu'il a une définition bien plus large (même si débattu). Au sens large, si je ne me trompe pas, on parle d'une "nouvelle organisation du pouvoir vertical où un 'homme nouveau' se trouve au sommet (parce qu'il est intrinsèquement meilleurs) tandis que les autres sont de plus en plus bas en fonction de différents critère, mais principalement des différences qu'ils ont avec l'homme nouveau".
Si des gens disent qu'ils sont intrinsèquement meilleurs que d'autres à cause de conditions qui ne peuvent pas être changé (i.e : être blanc, être hétéro, être descendant de machin, etc) et qu'ils méritent donc d'être au sommet de la pyramide sociale, on peut parler de fascisme.
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Le fascisme introduit une notion d’état et de régime politique doté d’une doctrine autoritaire.

D’où sors tu ta définition ?

a écrit : Pour les personnes qui se pensent meilleures que les autres parce que nées ou appartenant à un certain milieu, on parle plus de darwinisme social que de fascisme, même si, je le reconnais, les deux notions se rejoignent sur certains points. @Madbob44 Oui mais le milieu social, même si c'est difficile, peut être changé (après, éventuellement, quelques générations). Du coup je suis d'accord que c'est proche, mais on n'a pas exactement de qualité intrinsèque inchangeable.

@Sangoky Bien sûr, un état vertical comme je l'ai indiqué. Ensuite, par la force des choses et pour faire valoir leur supériorité, ils vont naturellement se tourner vers un état autoritaire, mais c'est d'avantage une conséquence inévitable pour moi. Le nazisme d'avant l’élection d'Hitler était déjà un mouvement fasciste, sans avoir d'être au pouvoir, de faire un coup d'état, ou d'être immédiatement un état autoritaire/totalitaire. A l'inverse, d'autres états peuvent avoir un régime autoritaire sans être fasciste (quand une dictature tue ses opposants parce qu'ils s'opposent et pas pour une qualité intrinsèque, bah on ne peut pas vraiment parler de fascisme). Au passage, il n'est pas question de soutenir les dictatures / régimes autoritaires non fasciste hein, c'est tout autant un problème, juste différent.

Pour mes sources, je dirais des discussions, des bouquins comme Fascism Today dont on a pu me parler, quelques vidéos sur le sujet, mais on peut aussi s'appuyer sur la définition wikipedia, qui parle bien de l’ambiguïté entre fascisme et totalitarisme. Si le reste de la définition pourrait tout aussi bien correspondre à d'autres régimes autoritaire, ce qui semble faire la spécificité du fascisme :

"En même temps, le fascisme rejette la notion d'égalité au nom d'un ordre hiérarchique naturel : il définit un « homme nouveau », un idéal de pureté nationale et raciale qui nourrit en particulier l'antisémitisme, l'homophobie, l'exclusion des personnes atteintes d'un handicap et exalte les corps régénérés ainsi que les vertus de la terre, du sang et de la tradition, tout comme il affirme une hiérarchie entre les peuples forts et les peuples faibles qui doivent être soumis. "

a écrit : Les mots ont un sens, et ça serait bien de les utiliser à juste titre. "Les anti-fascistes sont les vrais fascistes" (ou tout autre dérivé qu'on a pu voir dans les commentaires) est un non-sens complet. Je vais pas remettre la définition que j'ai mise dans un autre commentaire, mais en gros le fascisme implique notamment une organisation verticale où des gens sont intrinsèquement destiné à être à une certaine position de par leur nature, quoi qu'il fasse.
On pourrait dire bien des choses sur les anti-fascistes (en tant que groupe actif en tout cas). On pourrait dire intolérants, violents, irréfléchis, irrationnels, butés, et tout ça serait discutable. Mais ce qu'ils vont rejeté, comme tu l'as souligné, ce sont des idées. Les gens qui sont rejeté de leur mouvement le sont par les idées qu'ils défendent (des idées qui, donc, peuvent changer), pas par une condition intrinsèque inchangeable (comme la couleur de peau, le sexe, l'orientation sexuel, etc). On ne peut donc pas parler de fascisme dans ce cas.
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Oui et non. Les mots ont le sens que l'on veut bien leur donner.
Le mot à la mode ne ce moment, c'est "radical", utilisé dans le sens d'origine du mot, c'est à dire "à la racine", sauf que les personnes qui utilisent ce mot pour ce sens sont à chaque fois obligé de le préciser car avec avec le temps sa définition commune a changé.
Il en va de même pour "fasciste", si l'on reste à sa définition d'origine : "Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d'un parti unique, l'exaltation nationaliste et le corporatisme". Donc il n'y a pas de fascistes en France en 2020 et dans ce cas il ne peut pas y avoir "d'anti-fa". Par contre il y a cette définition plus large du fasciste : "Qui impose une autorité arbitraire, dictatoriale et violente à son entourage". Et ça correspond très bien au "anti-fa" ! (définitions du Larousse).
Donc je peux dire que les anti-fa sont les premier fascistes en France.
Ça me rappelle une vidéo de "Les revues du monde" : "P*te, le plus vieux métier du monde". Elle explique au début de la vidéo qu'il y a plusieurs définitions de "p*te" et de "métier". Elle choisi les définitions qui l'arrange et en conclu que p*te n'est pas le plus vieux métier du monde tout en donnant dans son développement des exemples qui auraient marchés si elle avait choisie d'autres définitions...
Donc j'en conclu que l'on subit chacun un biais de confirmation qui fait que l'on choisi involontairement une définition du mot fasciste pour que l'on arrive à la conclusion voulu. ;) Bien cordialement.

a écrit : Oui et non. Les mots ont le sens que l'on veut bien leur donner.
Le mot à la mode ne ce moment, c'est "radical", utilisé dans le sens d'origine du mot, c'est à dire "à la racine", sauf que les personnes qui utilisent ce mot pour ce sens sont à chaque fois obligé de le préc
iser car avec avec le temps sa définition commune a changé.
Il en va de même pour "fasciste", si l'on reste à sa définition d'origine : "Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d'un parti unique, l'exaltation nationaliste et le corporatisme". Donc il n'y a pas de fascistes en France en 2020 et dans ce cas il ne peut pas y avoir "d'anti-fa". Par contre il y a cette définition plus large du fasciste : "Qui impose une autorité arbitraire, dictatoriale et violente à son entourage". Et ça correspond très bien au "anti-fa" ! (définitions du Larousse).
Donc je peux dire que les anti-fa sont les premier fascistes en France.
Ça me rappelle une vidéo de "Les revues du monde" : "P*te, le plus vieux métier du monde". Elle explique au début de la vidéo qu'il y a plusieurs définitions de "p*te" et de "métier". Elle choisi les définitions qui l'arrange et en conclu que p*te n'est pas le plus vieux métier du monde tout en donnant dans son développement des exemples qui auraient marchés si elle avait choisie d'autres définitions...
Donc j'en conclu que l'on subit chacun un biais de confirmation qui fait que l'on choisi involontairement une définition du mot fasciste pour que l'on arrive à la conclusion voulu. ;) Bien cordialement.
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Déjà, on est bien d'accord, je crois, que la définition de fascisme dépasse l'utilisation lié au régime italien d'origine. Ensuite, on parlait dans une autre anecdote de la légitimité d'une "définition dictionnaire" pour un mot au sens complexe. Je pense que ça s'applique bien là, la définition étant beaucoup trop simple sur un sujet assez profond et politique.

Déjà, s'il se contente d'imposer à son entourage, je ne vois pas comment on peut parler de fascisme vu qu'il n'y a plus de vision structurelle globale. En gros, avec ce genre de définition, la caricature du père de famille alcoolique qui bat sa famille dès qu'on ne l'écoute pas devient un fasciste...
Et on sent bien qu'il y a un soucis quand on veut parler d'un mot politique, d'une idéologie (ce qui n’empêche pas la situation d’être grave et condamnable hein, y'a pas que les fascistes qui sont mauvais).

La en fait, on a le même problème qu'avec le mot "anarchie" où la définition Larousse est "État de trouble, de désordre dû à l'absence d'autorité politique, à la carence des lois." ce qui est loin d'être la définition politique du mot (qui est d'ailleurs donné sous "anarchisme", qui est définie comme un "synonyme d'anarchie", voila voila).
Dans les deux cas, par la déformation de l'usage du mot, on affaibli son sens. Il est plus difficile de parler d'anarchisme sans que les gens s'imaginent des voitures en feu, et il est plus difficile de parler de fascisme en tant qu'idéologie ou que danger réel, puisque tout devient "fasciste" dès qu'on a l'impression qu'on impose quelque chose. Donc, dans les deux cas, il est plus difficile d'en parler.

Au passage, à part la régime d'origine et le nazisme, je n'ai pas donné d'exemple de fascisme, et certainement pas en France. Je ne dis pas qu'il n'y en a pas ou non, mais je parle juste d'un usage judicieux du mot pour en parler efficacement. Si on n'est pas d'accord sur les définition, difficile de parler, n'est ce pas ?

a écrit : Déjà, on est bien d'accord, je crois, que la définition de fascisme dépasse l'utilisation lié au régime italien d'origine. Ensuite, on parlait dans une autre anecdote de la légitimité d'une "définition dictionnaire" pour un mot au sens complexe. Je pense que ça s'applique bien là, la définition étant beaucoup trop simple sur un sujet assez profond et politique.

Déjà, s'il se contente d'imposer à son entourage, je ne vois pas comment on peut parler de fascisme vu qu'il n'y a plus de vision structurelle globale. En gros, avec ce genre de définition, la caricature du père de famille alcoolique qui bat sa famille dès qu'on ne l'écoute pas devient un fasciste...
Et on sent bien qu'il y a un soucis quand on veut parler d'un mot politique, d'une idéologie (ce qui n’empêche pas la situation d’être grave et condamnable hein, y'a pas que les fascistes qui sont mauvais).

La en fait, on a le même problème qu'avec le mot "anarchie" où la définition Larousse est "État de trouble, de désordre dû à l'absence d'autorité politique, à la carence des lois." ce qui est loin d'être la définition politique du mot (qui est d'ailleurs donné sous "anarchisme", qui est définie comme un "synonyme d'anarchie", voila voila).
Dans les deux cas, par la déformation de l'usage du mot, on affaibli son sens. Il est plus difficile de parler d'anarchisme sans que les gens s'imaginent des voitures en feu, et il est plus difficile de parler de fascisme en tant qu'idéologie ou que danger réel, puisque tout devient "fasciste" dès qu'on a l'impression qu'on impose quelque chose. Donc, dans les deux cas, il est plus difficile d'en parler.

Au passage, à part la régime d'origine et le nazisme, je n'ai pas donné d'exemple de fascisme, et certainement pas en France. Je ne dis pas qu'il n'y en a pas ou non, mais je parle juste d'un usage judicieux du mot pour en parler efficacement. Si on n'est pas d'accord sur les définition, difficile de parler, n'est ce pas ?
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Oui, c'est tout le problème. Je plussoie votre exemple "anarchie", c'est comme mon exemple de "radical", quand on utilise ses mots autrement que dans le sens "vulgaire", il faut à chaque fois le préciser : "anarchie" dans le sens d'absence de hiérarchie, "radical" dans le sens d'aller à la racine. Dans ce cas, il faudrait dire : "fasciste" dans le sens ... (à définir !).
Mon problème est plus sur le mot "anti-fa" du coup, car pour être contre le fascisme, il faut bien définir ce qu'est le fascisme. Le truc, c'est que pour un anti-fa : toute personne qui ne pense pas comme eux est un fasciste ! Un capitaliste est un fasciste, un nationaliste est un fasciste, un royaliste est un fasciste, etc.
Et de mon point de vue, cet intolérance envers des gens qui ne pensent pas comme eux et la réponse violente qu'ils leurs adressent est bien plus proche de la définition du fascisme que le nationalisme ou le royalisme, etc. ne le sont !
Voilà pourquoi, je me permet de dire l'idée que "les anti-fa sont les vrais fascistes".
Je m'en excuse si cela vous dérange mais comme je l'ai dit, je suis d'extrême centre, je traîne beaucoup avec d'autres personnes dissidentes, j'ai fait nuit debout et les gilet jaunes, je serai avec les infirmiers le 16 juin, et de mon expérience, les anti-fa sont adorables tant qu'ils sont qu'avec des gens comme eux mais ils sont insupportables dès qu'ils sont en présence d'une personne qui ne partage pas leur opinion !
Bien cordialement.

a écrit : Oui, c'est tout le problème. Je plussoie votre exemple "anarchie", c'est comme mon exemple de "radical", quand on utilise ses mots autrement que dans le sens "vulgaire", il faut à chaque fois le préciser : "anarchie" dans le sens d'absence de hiérarchie, "radical" dans le sens d'aller à la racine. Dans ce cas, il faudrait dire : "fasciste" dans le sens ... (à définir !).
Mon problème est plus sur le mot "anti-fa" du coup, car pour être contre le fascisme, il faut bien définir ce qu'est le fascisme. Le truc, c'est que pour un anti-fa : toute personne qui ne pense pas comme eux est un fasciste ! Un capitaliste est un fasciste, un nationaliste est un fasciste, un royaliste est un fasciste, etc.
Et de mon point de vue, cet intolérance envers des gens qui ne pensent pas comme eux et la réponse violente qu'ils leurs adressent est bien plus proche de la définition du fascisme que le nationalisme ou le royalisme, etc. ne le sont !
Voilà pourquoi, je me permet de dire l'idée que "les anti-fa sont les vrais fascistes".
Je m'en excuse si cela vous dérange mais comme je l'ai dit, je suis d'extrême centre, je traîne beaucoup avec d'autres personnes dissidentes, j'ai fait nuit debout et les gilet jaunes, je serai avec les infirmiers le 16 juin, et de mon expérience, les anti-fa sont adorables tant qu'ils sont qu'avec des gens comme eux mais ils sont insupportables dès qu'ils sont en présence d'une personne qui ne partage pas leur opinion !
Bien cordialement.
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C’est un peu contradictoire. Défendre les gilets jaunes et se dire d’extrême centre alors que Macron est considéré par plusieurs politologue comme le représentant de la résurgence de ce concept qui a déjà 200 ans.

a écrit : C’est un peu contradictoire. Défendre les gilets jaunes et se dire d’extrême centre alors que Macron est considéré par plusieurs politologue comme le représentant de la résurgence de ce concept qui a déjà 200 ans. C'est que vous m'avez mal lu ! Je me revendique d’extrême centre, entre l’extrême gauche et l’extrême droite, LREM est au centre entre la gauche et la droite.
Si on fait un graphique, sur l'axe x il y a le PS à gauche et les Républicain à droite et sur l'axe y il y a "mondialiste" en haut et "altermondialiste" en bas. Alors dans l'ordre :
Altermondialiste gauche : La France Insoumise
Gauche : Partie Socialiste
Mondialiste gauche : Europe écologie
Mondialiste centre : La République En Marche
Mondialiste droite : Modem ?
Droite : Les Républicain
Altermondialiste droite : Le Rassemblement National
Altermondialiste centre : Moi (Union Populaire Républicaine ?)

Je suis bien opposé à Macron donc bien Gilet Jaune ;)

a écrit : C'est que vous m'avez mal lu ! Je me revendique d’extrême centre, entre l’extrême gauche et l’extrême droite, LREM est au centre entre la gauche et la droite.
Si on fait un graphique, sur l'axe x il y a le PS à gauche et les Républicain à droite et sur l'axe y il y a "mondialiste" e
n haut et "altermondialiste" en bas. Alors dans l'ordre :
Altermondialiste gauche : La France Insoumise
Gauche : Partie Socialiste
Mondialiste gauche : Europe écologie
Mondialiste centre : La République En Marche
Mondialiste droite : Modem ?
Droite : Les Républicain
Altermondialiste droite : Le Rassemblement National
Altermondialiste centre : Moi (Union Populaire Républicaine ?)

Je suis bien opposé à Macron donc bien Gilet Jaune ;)
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L’extrême centre est un concept politique qui existe déjà avec une définition originelle.

fr.m.wikipedia.org/wiki/Extrême_centre

Mais chacun sa définition effectivement.

a écrit : L’extrême centre est un concept politique qui existe déjà avec une définition originelle.

fr.m.wikipedia.org/wiki/Extrême_centre

Mais chacun sa définition effectivement.
Je ne connaissais pas cet extrême centre.
J'avoue que entre l'extrême droite et l'extrême gauche, c'est extrême centre qui m'ait venu de suite ! J'ai pas vérifié si ça existait déjà puis qu’aucun parti à ma connaissance ne revendique ni la place, ni l’appellation même si l'UPR dans le concept pourrait y prétendre. Et Macron,e je l'ai entendu dire qu'il était l'union de la droite et de la gauche mais pas extrême !
D'un autre coté, ils appellent bien notre système politique une démocratie alors il pourraient très bien prétende être de l'extrême centre.
Merci à vous Sangoky, JMCMB :)

a écrit : Oui au sens très étroit le fascisme est purement une description de l'Italie de Mussolini, mais bon, ça fait quand même longtemps qu'il a une définition bien plus large (même si débattu). Au sens large, si je ne me trompe pas, on parle d'une "nouvelle organisation du pouvoir vertical où un 'homme nouveau' se trouve au sommet (parce qu'il est intrinsèquement meilleurs) tandis que les autres sont de plus en plus bas en fonction de différents critère, mais principalement des différences qu'ils ont avec l'homme nouveau".
Si des gens disent qu'ils sont intrinsèquement meilleurs que d'autres à cause de conditions qui ne peuvent pas être changé (i.e : être blanc, être hétéro, être descendant de machin, etc) et qu'ils méritent donc d'être au sommet de la pyramide sociale, on peut parler de fascisme.
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Ta description du fascisme relève plutôt du nazisme que du fascisme. Le dogme de mussolini étant un état fort dont la raison prime sur tout. D’ailleurs mussolini n’est pas autant décrié dans l’histoire de l’Italie qu’Hitler en Allemagne par exemple...

a écrit : Je ne connaissais pas cet extrême centre.
J'avoue que entre l'extrême droite et l'extrême gauche, c'est extrême centre qui m'ait venu de suite ! J'ai pas vérifié si ça existait déjà puis qu’aucun parti à ma connaissance ne revendique ni la place, ni l’appellation même si l'UPR
dans le concept pourrait y prétendre. Et Macron,e je l'ai entendu dire qu'il était l'union de la droite et de la gauche mais pas extrême !
D'un autre coté, ils appellent bien notre système politique une démocratie alors il pourraient très bien prétende être de l'extrême centre.
Merci à vous Sangoky, JMCMB :)
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Attention à toi. Sur ce site pas mal de gens sont persuadés que la France est une belle démocratie sous prétexte qu’il y’a pire ailleurs... si tu critiques le système politique tu vas te faire taper sur les doigts par ceux qui en profitent largement.

a écrit : Les chemises noires en question étaient des partisans du parti British Union of Fascists mené par Oswald Mosley (personnage majeur dans la saison 5 de la série Peaky Blinders). Hâte de voir la saison 6 car son personnage sera bien développé apparemment !!

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a écrit : Oswald Mosley, personnage politique étonnant puisqu'il a été membre et élu du Parti Conservateur, du Parti Travailliste avant de créer le BUF puis, après Guerre le National Party of Europe ... Ca me rappelle Jacques Glandu dans les Inconnus ;) Un parti « européen », tiens tiens.
Tout comme on incitait les gens à s’enrôler dans l’armée allemande pour « défendre le nouvel ordre européen contre le bolchevisme ».
Très important l’Histoire.

a écrit : Dès qu'il s'agit d'anti-faschistes c'est le monde à l'envers. Aujourd'hui il y a encore des anti-fascistes mais plus de fascistes..
Enfin c'est peut être parce que pour eux tous le monde est fasciste. Petite anecdote : lors d'une manifestation étudiante une amie qui a voté
e Hamon à la présidentielle s'est fait insultée de "sale fasciste" par des antifas. On a connu mieux que Hamon comme fasciste :')

Sinon la France comme le monde anglo-saxon n'a jamais été un terreau pour le fascisme. Il n' y avait aucun risque d'un basculement, même à l'époque.
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Faux. Tout pays peut basculer, et assez vite même.
Si les conditions sont réunies ça marche à tous les coups. Oh bien sûr on n’a plus des chemises brunes et des brassards, mais quand on commence à suspendre les libertés individuelles, on y est.
C’est toujours pour nous protéger bien sûr, d’un virus, de la désinformation, etc.
Mais le résultat est le même, et comme on a toujours le droit de vote, nul ne s’en rend compte.
À part les complotistes bien sûr, dûment marginalisés.