Marcos Rodriguez Pantoja a vécu 12 ans avec une meute de loups

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Entre ses 7 et 19 ans (1953-65), Marcos Rodriguez Pantoja a vécu avec une meute de loups sans aucun contact humain dans la Sierra Morena en Espagne. Imaginatif, intelligent, il apprit à interpréter et imiter leurs hurlements, participa à leurs chasses et utilisa la peau des proies pour se vêtir.

Maltraité par sa mère adoptive, il fut vendu par son père et confié à un éleveur de chèvres. L'homme lui enseigna quelques techniques de survie, mais décéda rapidement. Il "contacta" alors la meute au travers des louveteaux et fut accepté en son sein. Repéré par la Guardia Civil, il fut capturé après une course poursuite et confié aux soeurs d'un couvent de Madrid.
Bien que son expérience fut très dure, elle reste à ses yeux, l'époque la plus heureuse de sa vie. Marcos affirme que le loup n'est pas l'animal à la fausse réputation qui lui est donnée. Actuellement retraité, il donne des conférences aux groupes scolaires et défend la cause animale.


Commentaires préférés (3)

"J'ai plus appris sur la vie en vivant avec les loups qu'en vivant avec les hommes"

Il y avait eu une émission radio sur lui il y a quelques temps !

Après son retour à la société, l'homme a été exploité, volé, les gens ont profité de sa différence. Il dit d'ailleurs avoir été "humilié parmi les humains". Il ne s'est jamais vraiment intégré à la société. Fervent protecteur de la nature, il continue de se battre pour sensibiliser le monde, en tentant de prouver notamment que le loup n'est pas le prédateur sauvage qu'on connaît. Il a souvent essayé de reprendre contact avec des loups sauvages. A chaque fois, ils se sont enfuis...

Et sinon, pour ceux qui veulent creuser en se divertissant, il y a un très bon film espagnol traitant de ce sujet : L'Enfant loup. Les images sont magnifiques et l'histoire très touchante.

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a écrit : Dans l'article de France Inter, il est dit qu'il vit avec le minimum vieillesse, mais que des livres et un film sont inspirés de son histoire.

Ne devrait-il pas percevoir de l'argent suite à l'utilisation de son image.
Inspirés de faits réels, toute la nuance est là.

Si j'écris un bouquin inspiré de la vie d'un pote, mais que je change les noms...
Si ce monsieur avait écrit un livre sur sa vie, il aurait pu se battre (et certainement gagner) pour toucher des royalties. Cela dit, je ne pense pas que le fric l'intéresse, ce qui est dommage, car avec du fric, on peut faire ce qu'on veut, acheter une Porsche, où financer et promouvoir la création d'un parc naturel.


Tous les commentaires (66)

"J'ai plus appris sur la vie en vivant avec les loups qu'en vivant avec les hommes"

Il y avait eu une émission radio sur lui il y a quelques temps !

Après son retour à la société, l'homme a été exploité, volé, les gens ont profité de sa différence. Il dit d'ailleurs avoir été "humilié parmi les humains". Il ne s'est jamais vraiment intégré à la société. Fervent protecteur de la nature, il continue de se battre pour sensibiliser le monde, en tentant de prouver notamment que le loup n'est pas le prédateur sauvage qu'on connaît. Il a souvent essayé de reprendre contact avec des loups sauvages. A chaque fois, ils se sont enfuis...

Et sinon, pour ceux qui veulent creuser en se divertissant, il y a un très bon film espagnol traitant de ce sujet : L'Enfant loup. Les images sont magnifiques et l'histoire très touchante.

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Dans l'article de France Inter, il est dit qu'il vit avec le minimum vieillesse, mais que des livres et un film sont inspirés de son histoire.

Ne devrait-il pas percevoir de l'argent suite à l'utilisation de son image.

On dirait le début de « Rémi sans famille »

a écrit : Dans l'article de France Inter, il est dit qu'il vit avec le minimum vieillesse, mais que des livres et un film sont inspirés de son histoire.

Ne devrait-il pas percevoir de l'argent suite à l'utilisation de son image.
Inspirés de faits réels, toute la nuance est là.

Si j'écris un bouquin inspiré de la vie d'un pote, mais que je change les noms...
Si ce monsieur avait écrit un livre sur sa vie, il aurait pu se battre (et certainement gagner) pour toucher des royalties. Cela dit, je ne pense pas que le fric l'intéresse, ce qui est dommage, car avec du fric, on peut faire ce qu'on veut, acheter une Porsche, où financer et promouvoir la création d'un parc naturel.

a écrit : On dirait le début de « Rémi sans famille » Dans le bouquin, Rémi n'a pas été vendu à proprement parler, il a été... heuuu... loué! ^^

Cette anecdote me rappelle une autre histoire d'un enfant sauvage "Victor de l'Aveyron", qui vécu au XIXe siècle.
Un très beau film a d'ailleurs été réalisé à son sujet en 1970, réalisé par François Truffaut "L'Enfant sauvage ".
fr.m.wikipedia.org/wiki/Victor_de_l%27Aveyron

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a écrit : Dans l'article de France Inter, il est dit qu'il vit avec le minimum vieillesse, mais que des livres et un film sont inspirés de son histoire.

Ne devrait-il pas percevoir de l'argent suite à l'utilisation de son image.
Le "minimum vieillesse" que perçoit Marcos, ne doit probablement pas dépasser les quelques centaines d'€uros mensuels.
Il ne faut pas oublier que Marcos fut laboralement exploité a plusieurs reprises, par des patrons sans scrupules, sans contrat de travail ni déclaration à la Sécurité Sociale.

Marcos perçoit probablement des royalties issues du film retraçant sa vie, et principalement parce qu'il y apparaît à la fin, arrivant à bicyclette et se réunissant avec quelques loups. Cependant, le film a déjà quelques années...

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a écrit : Inspirés de faits réels, toute la nuance est là.

Si j'écris un bouquin inspiré de la vie d'un pote, mais que je change les noms...
Si ce monsieur avait écrit un livre sur sa vie, il aurait pu se battre (et certainement gagner) pour toucher des royalties. Cela dit, je ne pense pas que le
fric l'intéresse, ce qui est dommage, car avec du fric, on peut faire ce qu'on veut, acheter une Porsche, où financer et promouvoir la création d'un parc naturel. Afficher tout
Ton commentaire est tout à fait juste, à propos de l'argent.
Il montre une certaine aversion envers l'argent, car il représente pour lui, le plus néfaste de la Société Humaine.
Son unique référence à l'argent, antérieure à sa vie avec le berger de chèvres, puis au sein de la meute de loups, fut quand il fut vendu par son père.
Ensuite, à son retour au sein des humains - où la notion d'argent lui est totalement inconnue - il va être victime bien plus d'une fois, de personnes abusant de son innocence et de sa popularité éphémère dans les médias.
Dans une de ses interviews télévisées, il dit d'ailleurs que si un vendeur de fruits et légumes lui avait demandé l'équivalent de 100 €uros pour un kilo de tomates, il aurait payé sans rechigner.
A posteriori, quand il a pris conscience que certains humains ne s'intéressait pas à lui pour son vécu très singulier, mais pour l'argent qu'il recevait de dons affluent de toute l'Espagne, il en a gardé un souvenir très amer, ainsi qu'une frustration. Dans une de ses interviews, il dit d'ailleurs, en substance, que "le loup n'est pas l'animal avec qui j'ai vécu toutes ces années, mais des humains qui ont abusé de moi".
Note que dans le complément d'information, je précise que, selon ses propos, sa vie au sein de la meute, a été la période la plus heureuse de sa vie.
Cette notion de bonheur peut paraître contradictoire pour toute personne n'ayant connu que la société d'opulence dans laquelle nous vivons; mais cependant, Marcos a fait preuve d'une totale réussite d'adaptation au milieu, - SON milieu ! - basée sur l'apprentissage, l'observation, et quelques autres valeurs qui surpassent les Urbanites que nous sommes.

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a écrit : Pour ceux que ça intéresse, le film, l'enfant loup, est accessible gratuitement sur youtube :
youtu.be/nw9l9RLKMZ8
Je voulais le mettre en lien, mais malheureusement, le lien n'est plus disponible, pour le moins, ici en Espagne.

Il y a deux épisodes de sa vie, qui ne sont pas racontés dans le film.
L' un se réfère au jour où il s'est senti malade, suite à la consommation d'une viande qui commençait à être avariée.
Il dit que c'est une couleuvre (qu'il avait apprivoisée), qui lui signala la plante qu'il devait manger pour se soigner.
Quand il arriva a Madrid et passa un check-up médical, il le signala aux médecins, qui l'accompagnerent dans les alentours de l'hôpital, afin de signaler cette plante dont il ignorait le nom. Il s'avéra qu'il s'agissait de l'herbe des coliques.
A mesure des années au sein de la meute, c'est lui qui s'est chargé de donner la mort aux cervidés pourchassés. Par gestes des bras, il signalait les mouvements de rabattage que ses compagnons loups devaient effectuer, pour que la proie arrive jusque sous l'arbre où il était perché. Là, il se laissait tomber sur l'animal, et le poignardait.

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a écrit : Ton commentaire est tout à fait juste, à propos de l'argent.
Il montre une certaine aversion envers l'argent, car il représente pour lui, le plus néfaste de la Société Humaine.
Son unique référence à l'argent, antérieure à sa vie avec le berger de chèvres, puis au sein de la meute de loup
s, fut quand il fut vendu par son père.
Ensuite, à son retour au sein des humains - où la notion d'argent lui est totalement inconnue - il va être victime bien plus d'une fois, de personnes abusant de son innocence et de sa popularité éphémère dans les médias.
Dans une de ses interviews télévisées, il dit d'ailleurs que si un vendeur de fruits et légumes lui avait demandé l'équivalent de 100 €uros pour un kilo de tomates, il aurait payé sans rechigner.
A posteriori, quand il a pris conscience que certains humains ne s'intéressait pas à lui pour son vécu très singulier, mais pour l'argent qu'il recevait de dons affluent de toute l'Espagne, il en a gardé un souvenir très amer, ainsi qu'une frustration. Dans une de ses interviews, il dit d'ailleurs, en substance, que "le loup n'est pas l'animal avec qui j'ai vécu toutes ces années, mais des humains qui ont abusé de moi".
Note que dans le complément d'information, je précise que, selon ses propos, sa vie au sein de la meute, a été la période la plus heureuse de sa vie.
Cette notion de bonheur peut paraître contradictoire pour toute personne n'ayant connu que la société d'opulence dans laquelle nous vivons; mais cependant, Marcos a fait preuve d'une totale réussite d'adaptation au milieu, - SON milieu ! - basée sur l'apprentissage, l'observation, et quelques autres valeurs qui surpassent les Urbanites que nous sommes.
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Pour beaucoup d'entre nous, l'argent est un but, je le considère comme un outil (ca n'a pas toujours été le cas^^)
Quand je regarde mon chat et que je me demande comment lui expliquer ce qu'est l'argent, ben... même si on parlais la même langue, je serai bien embêté!
-AlOOOrs, c'est un bout de papier qui a une grande valeur.
-C'est quoi, du papier? C'est quoi, une valeur?
-Heuuu... ^^

Je vais te dire, si je vis dans un trou perdu, c'est un peu pour les mêmes raisons, je suis tellement naïf que dès qu'un salaud s'approche de moi, je ne vois rien venir, l'avidité humaine, j'arrive pas à la comprendre, ça m'a rendu, non pas aigri, mais d'une méfiance exacerbée envers mon espèce. Pour moi, un humain sera toujours plus dangereux que le plus dangereux des animaux, parce que, au moins, un animal qui a la gueule pleine de dents acérées au moins ça se voit sur sa tronche qu'il est potentiellement dangereux, mais un humain... c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. ;)

a écrit : Pour beaucoup d'entre nous, l'argent est un but, je le considère comme un outil (ca n'a pas toujours été le cas^^)
Quand je regarde mon chat et que je me demande comment lui expliquer ce qu'est l'argent, ben... même si on parlais la même langue, je serai bien embêté!
-AlOOOrs, c
9;est un bout de papier qui a une grande valeur.
-C'est quoi, du papier? C'est quoi, une valeur?
-Heuuu... ^^

Je vais te dire, si je vis dans un trou perdu, c'est un peu pour les mêmes raisons, je suis tellement naïf que dès qu'un salaud s'approche de moi, je ne vois rien venir, l'avidité humaine, j'arrive pas à la comprendre, ça m'a rendu, non pas aigri, mais d'une méfiance exacerbée envers mon espèce. Pour moi, un humain sera toujours plus dangereux que le plus dangereux des animaux, parce que, au moins, un animal qui a la gueule pleine de dents acérées au moins ça se voit sur sa tronche qu'il est potentiellement dangereux, mais un humain... c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. ;)
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J'ai un vieux vélo à vendre si tu veux, pour toi je fais un prix : 10 000 euros ca te va ?

a écrit : Pour beaucoup d'entre nous, l'argent est un but, je le considère comme un outil (ca n'a pas toujours été le cas^^)
Quand je regarde mon chat et que je me demande comment lui expliquer ce qu'est l'argent, ben... même si on parlais la même langue, je serai bien embêté!
-AlOOOrs, c
9;est un bout de papier qui a une grande valeur.
-C'est quoi, du papier? C'est quoi, une valeur?
-Heuuu... ^^

Je vais te dire, si je vis dans un trou perdu, c'est un peu pour les mêmes raisons, je suis tellement naïf que dès qu'un salaud s'approche de moi, je ne vois rien venir, l'avidité humaine, j'arrive pas à la comprendre, ça m'a rendu, non pas aigri, mais d'une méfiance exacerbée envers mon espèce. Pour moi, un humain sera toujours plus dangereux que le plus dangereux des animaux, parce que, au moins, un animal qui a la gueule pleine de dents acérées au moins ça se voit sur sa tronche qu'il est potentiellement dangereux, mais un humain... c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. ;)
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Vivre loin des hommes et avoir ce sentiment constant de méfiance envers les humains, pensant qu’ils cachent tous une part maléfique et vous veulent du mal....... Tu as grandi à Paris ? :)

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a écrit : J'ai un vieux vélo à vendre si tu veux, pour toi je fais un prix : 10 000 euros ca te va ? Désolé, ca m'a pris du temps mais je connais la valeur de l'argent. Je te le rachète au poids de la ferraille déduit du coût du recyclage, tu me dois 54 euros.

Chuis pas un enfant-loup, moi! Héhéhé

a écrit : Je voulais le mettre en lien, mais malheureusement, le lien n'est plus disponible, pour le moins, ici en Espagne.

Il y a deux épisodes de sa vie, qui ne sont pas racontés dans le film.
L' un se réfère au jour où il s'est senti malade, suite à la consommation d'une viande qui com
mençait à être avariée.
Il dit que c'est une couleuvre (qu'il avait apprivoisée), qui lui signala la plante qu'il devait manger pour se soigner.
Quand il arriva a Madrid et passa un check-up médical, il le signala aux médecins, qui l'accompagnerent dans les alentours de l'hôpital, afin de signaler cette plante dont il ignorait le nom. Il s'avéra qu'il s'agissait de l'herbe des coliques.
A mesure des années au sein de la meute, c'est lui qui s'est chargé de donner la mort aux cervidés pourchassés. Par gestes des bras, il signalait les mouvements de rabattage que ses compagnons loups devaient effectuer, pour que la proie arrive jusque sous l'arbre où il était perché. Là, il se laissait tomber sur l'animal, et le poignardait.
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Ca parait incroyable, mais après tout, les histoires de coopération entre les hommes et les animaux sont nombreuses, si ce mec voyait des choses que les loups ne voyaient pas (j'ai encore jamais vu de loups grimper aux arbres, après tout, ni manier un couteau) et inversement...

Le travail d'équipe, quoi. On a pas domestiqué les loups parce qu'ils étaient mignons mais forcément parce que ça apportait quelquechose à tout le monde (c'est après que ça a dérapé...)

a écrit : Inspirés de faits réels, toute la nuance est là.

Si j'écris un bouquin inspiré de la vie d'un pote, mais que je change les noms...
Si ce monsieur avait écrit un livre sur sa vie, il aurait pu se battre (et certainement gagner) pour toucher des royalties. Cela dit, je ne pense pas que le
fric l'intéresse, ce qui est dommage, car avec du fric, on peut faire ce qu'on veut, acheter une Porsche, où financer et promouvoir la création d'un parc naturel. Afficher tout
Merci pour ta réponse, c'est plus clair pour moi du coup.

Mais il n'empêche que du coup, c'est complètement nul, cette notion de "inspiré de…"

a écrit : Vivre loin des hommes et avoir ce sentiment constant de méfiance envers les humains, pensant qu’ils cachent tous une part maléfique et vous veulent du mal....... Tu as grandi à Paris ? :) Non, mais j'me méfie. J'ai passé mon enfance et mon adolescence en ville, c'est l'expérience qui forge la conscience, et même si 95% des gens ont une bonne âme, les 5% qui restent m'ont fait tellement de mal que... ben, j'me méfie, quoi, mais je suis quelqu'un de très social, je ne suis pas un ours des cavernes^^ C'est juste que les gens que je ne connais pas, ben je les connais pas et que je ne sais pas ce qu'ils ont derrière la tête, donc j'me méfie des sourires et des "t'inquiète." ;)

Avec les animaux, y'a pas de mensonges au moins, et c'est à cause de ça ce ce monsieur s'est fait entuber toute sa vie, proie facile dans un monde où l'argent compte souvent trop.