À l'origine du film Gladiator de Ridley Scott, il y a le tableau d'un peintre français. En effet, c'est devant le tableau "Pollice Verso" de Jean-Léon Gérôme dans un musée américain, où l'on voit un gladiateur implorant la clémence alors que le public refuse en baissant le pouce, que le réalisateur eut envie de réaliser un film sur le sujet.
Commentaires préférés (3)
"Mon nom est Maximus Desimus Meridius, commandant en chef des armées du nord, général des légions Félix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurel. Père d’un fils assassiné, époux d’une femme assassinée, et j’aurai ma vengeance dans cette vie ou dans l’autre. "
Ca me donne des frissons à chaque fois.
Dans le film "Galdiator", il y a un élément qui m'a toujours fait rire.
Durant la scène de bataille, Maximus mène la charge de la cavalerie romaine. Une charge désordonnée mais qui colle bien pour le cinéma. Soudain, pendant cette charge, vous entendez Maximus dire avec sa grosse voix : "Tenez la ligne !"
Mais quelle ligne ?
Bon cette scène est à l'image du film : rempli d'idées reçues, d'exagération et d'erreurs historiques. Mais ce n'est pas grave, car ce n'est pas le but du film et on ne lui en demande pas tant.
Il reste un excellent film à voir et à revoir.
Beaucoup de films s'inspirent de la peinture (rendu visuel, couleurs, effets), certains vont même jusqu'à insérer des scènes représentant les tableaux de maîtres.
C'est la cas par exemple de Les Duellistes de Ridley Scott, inspiré du Napoléon Bonaparte d'Haydon
Les aventures du baron de Munchhausen de Gilliam, inspiré par La Naissance de Vénus de Botticelli.
Django Unchained de Tarantino, inspiré par le Garçon en bleu de Gainsborough
Psycho d'Hitchcock, inspiré par La maison au bord de la voie ferrée de Hopper
Melancholia de Lars von Tiers, inspiré par Ophélia de John Millais.
Passion de Jean-Luc Godard, inspiré par La petite baigneuse d'Ingres.
L'imaginarium du docteur Parnassus, inspiré par Young Corn de Wood.
Monsieur Shmidt, de Payne, inspiré de La mort de Marat par J.L David
Metropolis de Lang, inspiré par La tour de Babel de Bruegel
The Truman Show, de Weir, inspiré d'Architecture au clair de lune de Magritte
Autant en emporte le vent de Fleming, inspiré de Femme devant le coucher de soleil de Friedrich
Le labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro, inspiré de Saturne dévorant son enfant de Goya
Inception de Nolan, inspiré des travaux de M.C Escher
Alien de Scott, inspiré du Portrait du Pape Innocent X de Velazquez
Il y en a certainement beaucoup d'autres ; la magie de l'art c'est aussi sa complémentarité !
Tous les commentaires (18)
"Mon nom est Maximus Desimus Meridius, commandant en chef des armées du nord, général des légions Félix, fidèle serviteur du vrai empereur Marc Aurel. Père d’un fils assassiné, époux d’une femme assassinée, et j’aurai ma vengeance dans cette vie ou dans l’autre. "
Ca me donne des frissons à chaque fois.
Dans le film "Galdiator", il y a un élément qui m'a toujours fait rire.
Durant la scène de bataille, Maximus mène la charge de la cavalerie romaine. Une charge désordonnée mais qui colle bien pour le cinéma. Soudain, pendant cette charge, vous entendez Maximus dire avec sa grosse voix : "Tenez la ligne !"
Mais quelle ligne ?
Bon cette scène est à l'image du film : rempli d'idées reçues, d'exagération et d'erreurs historiques. Mais ce n'est pas grave, car ce n'est pas le but du film et on ne lui en demande pas tant.
Il reste un excellent film à voir et à revoir.
Beaucoup de films s'inspirent de la peinture (rendu visuel, couleurs, effets), certains vont même jusqu'à insérer des scènes représentant les tableaux de maîtres.
C'est la cas par exemple de Les Duellistes de Ridley Scott, inspiré du Napoléon Bonaparte d'Haydon
Les aventures du baron de Munchhausen de Gilliam, inspiré par La Naissance de Vénus de Botticelli.
Django Unchained de Tarantino, inspiré par le Garçon en bleu de Gainsborough
Psycho d'Hitchcock, inspiré par La maison au bord de la voie ferrée de Hopper
Melancholia de Lars von Tiers, inspiré par Ophélia de John Millais.
Passion de Jean-Luc Godard, inspiré par La petite baigneuse d'Ingres.
L'imaginarium du docteur Parnassus, inspiré par Young Corn de Wood.
Monsieur Shmidt, de Payne, inspiré de La mort de Marat par J.L David
Metropolis de Lang, inspiré par La tour de Babel de Bruegel
The Truman Show, de Weir, inspiré d'Architecture au clair de lune de Magritte
Autant en emporte le vent de Fleming, inspiré de Femme devant le coucher de soleil de Friedrich
Le labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro, inspiré de Saturne dévorant son enfant de Goya
Inception de Nolan, inspiré des travaux de M.C Escher
Alien de Scott, inspiré du Portrait du Pape Innocent X de Velazquez
Il y en a certainement beaucoup d'autres ; la magie de l'art c'est aussi sa complémentarité !
Petit rappel, il était rarissime que les gladiateurs meurent au combat. Ce film s'est tellement éloigné de la réalité que le consultant historique en a démissioné
secouchermoinsbete.fr/79456-gladiator-n-est-pas-tres-proche-de-la-realite-historique
Il s'agit du tableau Étude d'après le portrait du pape Innocent X par Velázquez de Bacon
Pas besoin d'aller si loin... c'est "à peu près" la même histoire que l'un des plus célèbres péplums : La chute de l'empire romain...
Si je ne m abuse, on ne connait toujours pas avec certitude la signification de l'orientation du pouce.
Kingdom of heaven de ridley Scott aussi c'est pareil, et tant qu'on y est Dunkerque ;)
Après je vais faire un tour sur wiki ou plus si ça m'intéresse !
Pour reprendre Alexandre Astier : "Penser qu'on ne peut pas se divertir tout en apprenant c'est dangereux, très dangereux."
Tu peux largement être éblouie et passer un bon moment tout en regardant un film respectant l'histoire et la réalité de la vie à l'époque. Regarde le film "Alexandre le Grand". C'est un film avec des batailles époustouflantes et qui colle à 90% avec ce qui c'est réellement passé.
Même exemple avec "Le jour le plus long", "Ben Hur" (celui de 1959) ou bien encore "Au revoir la haut".
D'ailleurs c'est drôle car tu prends comme exemple "Kingdom of Heaven" qui est un film plutot réaliste dans l'ensemble (par exemple il est faux sur l'histoire du protagoniste, mais dans l'ensemble les costumes, batailles sont criants de réalisme).
Donc non, pas besoin de prendre des libertés. C'est un peu l'excuse du scénariste flemmard. Et même si je savoure un bon péplum pas réaliste du tout comme "Gladiator", j'aimerais vraiment qu'on encourage les réalisteurs à mettre plus de réalisme dans les films historiques, car justement ce qui s'est passé - et la manière dont ce s'est passé - est déjà très impressionnant.
www.youtube.com/watch?v=nMkFHUh0aGk
Avec le son et l'image :L'excellent Marc Alfos (RIP) assure la voix française de Russel Crowe, et bien sûr l'immense Hans Zimmer signe la musique.
Au temps pour moi... Je dois faire une confusion!
En revenche quelques libertés sur des détails ne me dérange pas. Le pouce vers le bas pour la mort ou la vie c'est stylé ;)
Surtout le critère d'exigence pour moi est "l'historicité" du film (je ne sais pas si ça se dit ahah). Si un film est clairement historique, comme kingdom of heaven, car il retrace des évènements importants, avec beaucoup de personnages ayant existés, mon existence de véracité sera accru. En revanche un film comme gladiateur qui ne retrace rien, le scénario étant dès lors complètement libre contrairement au "vrai" film historique comme un biopic, et dont seul 2 personnages très caricaturalisés ont existés (Marc Aurèle et commode, sa sœur étant si loin de la réalité qu'on peut dire que c'est un personnage de fiction) les libertés me dérange beaucoup moins.
Ou la la. Je sens du plagiat dans l'air
C'est ce soir et c'est pas malin, maintenant je ne vois plus que les "erreurs"
Mais comment vous savez tout ça ?!