La dionée attrape-mouche est l'une des plantes carnivores les plus connues. Pour éviter de se refermer par erreur, par exemple à cause d'une feuille morte ou d'une goutte d'eau, la plante ne se ferme qu'après au moins deux contacts dans un délai d'au moins vingt secondes.

Commentaires préférés (3)
Toutes mes plantes carnivores sont mortes d’indigestion par ma faute.
Je m’en veux encore beaucoup, puissent elles me pardonner un jour.
Non c’était par suppositoires
Depuis les premières descriptions de plantes carnivores par Darwin, les plantes carnivores fascinent les humains, voire nous font peur.
La dionée nous fascine encore plus, car c'est une des rares plantes possédant un mécanisme pouvant être apprécié à première vue. Une autre assez connue, est le Mimosa Pudica, ( mimosa sensible), dont les feuilles peuvent se refermer sur la branche, en cas de contact.
Il en existe des centaines d'espèces, ayant développé des stratégies de chasse différentes, même si le but reste le même : compléter son alimentation, car elles vivent dans des sols pauvres en azote.
Elles sont appelées "carnivores", - et non pas "insectivores"-, car certaines espèces peuvent même digérer des petits animaux tels des lézards ou même des souris !
Les plantes carnivores utilisent deux voies pour effectuer la digestion des proies: la première, directe, où la plante produira les sucs gastriques pour absorber les nutriments. Quant à la seconde, elle s'effectue de forme indirecte, où, en symbiose (ou mutualisme) avec un animal à qui elle offre le logis, elle obtiendra les nutriments au travers des déjections de celui-ci. Une de ces plantes carnivores sert par exemple de refuge à une espèce de chauve souris, petit mammifère qui lui apportera un tiers de ses nutriments de par cette voie.
D'autres ont recours à des batraciens, telles les grenouilles dendrobates, où le logis servira même de nurserie pour les têtards, apportant aussi des nutriments par leurs excréments.
Il y a même des plantes carnivores qui ont recours à des insectes spécialisés, où ce sont eux qui effectueront l'approvisionnement en proies.
Quant à leurs modes de reproduction, ils sont aussi particuliers, car ils ne peuvent singulièrement pas tuer l'insecte qui doit effectuer son rôle de pollinisateur.
En période de reproduction, la dionée produit une hampe de fleurs éloignée de ses feuilles, afin que l'insecte ne soit pas pris au piège.
Mon coup de coeur musical du jour.
youtu.be/eFWUnHJWwCg
Le refrain de cette chanson interprétée par une chanteuse Mexicaine, nous a accompagné durant partie du confinement.
Elle illustrait une très belle et émotive publicité pour une compagnie téléphonique.
Tous les commentaires (25)
Donc elles se ferment en cas de pluie ?
Enfin petit j’en avais une, et en l’espace de deux ou trois secondes elle gobait les insectes que je lui donnais. 20 secondes ça fait beaucoup je trouve.
Toutes mes plantes carnivores sont mortes d’indigestion par ma faute.
Je m’en veux encore beaucoup, puissent elles me pardonner un jour.
Quand tu lui donnais, tu déposais l’insecte dans sa « bouche » ?
"au moins 20 secondes"
Entre les deux feuilles/mâchoires, il y a des genres de poils, si un insecte se pose et en touche un, rien ne se passe, mais s'il en touche rapidement (moins de 20 secondes après) un second, où retouche le premier, la plante se refermera.
Logiquement, par pluie forte, la plante se refermera aussi, mais ce système augmente ses chances de capturer un organisme vivant plutôt qu'une goutte d'eau isolée (de la rosée du matin par exemple), donc lui fait économiser de l'énergie.
J'ai fait exactement la même bêtise... vu le temps qu'il leur faut pour digérer un insecte (plusieurs semaines) autant les laisser bouffer toute seules^^
Non c’était par suppositoires
Ah bah pareil... elle n’a pas fait long feu ma dionée
Depuis les premières descriptions de plantes carnivores par Darwin, les plantes carnivores fascinent les humains, voire nous font peur.
La dionée nous fascine encore plus, car c'est une des rares plantes possédant un mécanisme pouvant être apprécié à première vue. Une autre assez connue, est le Mimosa Pudica, ( mimosa sensible), dont les feuilles peuvent se refermer sur la branche, en cas de contact.
Il en existe des centaines d'espèces, ayant développé des stratégies de chasse différentes, même si le but reste le même : compléter son alimentation, car elles vivent dans des sols pauvres en azote.
Elles sont appelées "carnivores", - et non pas "insectivores"-, car certaines espèces peuvent même digérer des petits animaux tels des lézards ou même des souris !
Les plantes carnivores utilisent deux voies pour effectuer la digestion des proies: la première, directe, où la plante produira les sucs gastriques pour absorber les nutriments. Quant à la seconde, elle s'effectue de forme indirecte, où, en symbiose (ou mutualisme) avec un animal à qui elle offre le logis, elle obtiendra les nutriments au travers des déjections de celui-ci. Une de ces plantes carnivores sert par exemple de refuge à une espèce de chauve souris, petit mammifère qui lui apportera un tiers de ses nutriments de par cette voie.
D'autres ont recours à des batraciens, telles les grenouilles dendrobates, où le logis servira même de nurserie pour les têtards, apportant aussi des nutriments par leurs excréments.
Il y a même des plantes carnivores qui ont recours à des insectes spécialisés, où ce sont eux qui effectueront l'approvisionnement en proies.
Quant à leurs modes de reproduction, ils sont aussi particuliers, car ils ne peuvent singulièrement pas tuer l'insecte qui doit effectuer son rôle de pollinisateur.
En période de reproduction, la dionée produit une hampe de fleurs éloignée de ses feuilles, afin que l'insecte ne soit pas pris au piège.
Mon coup de coeur musical du jour.
youtu.be/eFWUnHJWwCg
Le refrain de cette chanson interprétée par une chanteuse Mexicaine, nous a accompagné durant partie du confinement.
Elle illustrait une très belle et émotive publicité pour une compagnie téléphonique.
Heureusement que les dionées ( et même les droseras) se comportent aussi comme des plantes "classiques":un peu d'arrosage, des nutriments (liquide de knopp, ou engrais pour plantes d'intérieur) et elles vivent leurs vies.
Ou par cachets effervescents. C’est une autre maniere.
Mais où cache-t-elle son chronomètre ?
Ah ! Alors c'est dans un délai de moins de 20 secondes ?! (c'est à dire exactement le contraire d'un délai d'au moins 20 secondes comme c'est écrit dans l'anecdote (mais il y en a encore qui vont me dire qu'on comprend tout de suite même si c'est le contraire qui est écrit et qu'on n'est pas à un d-apostrophe près et qu'il n'y a que moi qui n'ai pas compris du premier coup)).
Edit : la source wikipedia dit qu'il faut 2 contacts "dans un intervalle de temps de 20 secondes", c'est donc bien 2 contacts en moins de 20 secondes comme tu le disais très justement.
La source wikipedia dit aussi comment ça marche : c'est une suite de réactions chimiques, chaque poil quand il est touché libère une quantité de réactif et il faut 2 doses pour déclencher le processus chimique qui aboutit à la fermeture de la plante mais les réactifs se résorbent assez rapidement donc après 20 secondes environ il n'y a plus assez de réactif du premier contact pour que, avec celui libéré par le deuxième contact, ça fasse une quantité suffisante pour déclencher la réaction chimique. En revanche si un troisième contact intervient moins de 20 secondes après le deuxième contact, le réactif libéré va s'ajouter à celui du 2e contact (et peut-être un tout petit peu qui reste du premier contact) et on va atteindre la dose suffisante et la plante va se refermer. Et donc le chronomètre chimique redémarre à chaque contact pour vérifier si un autre contact se produit en moins de 20 secondes environ. C'est un mécanisme ingénieux, on croirait qu'il a fallu des mois de travail à une équipe d'ingénieurs chimistes pour le mettre au point ! (alors qu'en fait les ingénieurs chimistes ont bien travaillé pendant des mois mais pour faire du reverse-engineering c'est à dire comprendre comment fonctionne un mécanisme existant !).
Merci pour l’explication et effectivement c’est super ingénieux. Il n’y a finalement que le hasard pour pondre un truc pareil.
Oui, car même si ce n’est pas précisé dans l’anecdote, c’est une dépense d’énergie énorme pour la plante de se refermer sur une proie. Si bien qu’au bout de quelques uns de ces mouvement inutiles initiés par autre chose qu’un vrai insecte (un humain qui joue par exemple), la plante aura gâché tellement d’énergie pour au final n’obtenir aucun des précieux nutriments que renferme une proie qu’elle peut en mourir
Bonne remarque
Je me suis fait la même réflexion et j’attendais dans les coms celui qui verrait le premier cette inversion de sens pour ne pas avoir à la signaler :-)
En plus, la dionée effectue une sélection quant à la taille des proies.
L'écartement entre chaque épine du pourtour des deux feuilles, est "calculé" pour que les petites prises puissent néanmoins s'échapper, même après fermeture.
La plante ne dépensera donc pas d'énergie pour digérer un si petit "en cas".
Après avoir lu les sources, je ne comprend pas vraiment comment cette plante peut avoir un mouvement aussi vif ? Quelle « muscle » entre en action ?
Tu peux lire un résumé dans mon commentaire précédent ou l'explication complète dans la source Wikipedia.