Le syndrome de la cabane : quand on ne veut plus sortir de chez soi

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a écrit : J avais déjà entendu parlé de ça pour des personnes allant à l etranger, comme en vacances mais incapable de sortir de l hôtel par peur de ce nouveau monde extérieur inconnu. Mon frère a vu ce phénomène chez un de ces ami lors d un voyage en Inde... Le choc des cultures ? Peut être. Ce phénomène est connu et arrive dans de nombreux pays, surtout si la culture est très différente de la vôtre.
Mais pour les occidentaux, l'Inde détient le record. Pour nous, la différence est telle que c'est le pays qui occasionne le plus ce genre de trouble.
Cele peut aller de la simple crise d'angoisse jusqu'à de gros problèmes psychiatriques nécessitants un rapatriement d'urgence.

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J'avoue être passé par ce stade, il y a quinze ans, suite à un évènement très traumatisant. Je m'en suis remis, grâce à un atelier de thérapie de groupe.

En psychologie, se définissent quatre zones de cercles concentriques, que l'on peut schématiquement représenter, telle comme si d'une diane il s'agissait.

La zone de confort se trouve au centre.
Ensuite vient la zone d'apprentissage. En fait, tout au long de notre vie, nous " naviguons" entre les deux: quand nous entrons a la maternelle, à l'école, au collège. Le premier baiser, la "première fois"...Son premier emploi, etc...
Puis vient la zone de risque ou de panique, qui est la troisième. Là, c'est une question de gestion du danger présent ou ressenti comme possible, qui peut ramener la personne jusqu'au centre, dans la zone de confort, et ne plus pouvoir en sortir, quand la panique devient un véritable traumatisme.

Puis vient enfin le cercle extérieur : le cercle de plénitude, de bonheur, magique. C'est quand rien ou presque rien d'habituellement perçu comme du danger, ne peut vous affecter.

Pour mieux comprendre, voici une bonne vidéo que je vous recommande vivement.
youtu.be/wZqegnIq-Ao

Notez que les enfants ayant vécu dans des foyers où la violence domestique était présente, ont bien du mal a se situer dans ce type de schéma, vu que les rôles des trois premiers cercles, son interchangés en fonction de la situation du moment.

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a écrit : Appelé " Syndrome du voyageur", il porte également le nom de "Syndrome de Stendhal".
Depuis des décennies, c'est un fait connu au sein de la population touristique Japonaise visitant Paris.
Le vertige devant tant d'Art, de se promener sur la plus belle Avenue du monde, de s
e trouver sur les lieux idéalisés de mangas à l'eau de rose, etc ... Conduit annuellement plusieurs touristes Japonais à une surcharge émotionnelle incontrôlable.
L'Ambassade du Japon a Paris, est conscient du sujet depuis fort longtemps maintenant, et possède même un budget annuel spécifiquement dédié à organiser le retour en urgence de ses citoyens, en cas de Syndrome de Stendhal.
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Il me semblait que c'était plutôt le phénomène inverse. Ils ont tellement idéalisé Paris que quand ils arrivent à la Capitale avec ses rues sales, ses parisiens acariâtres, ses serveurs malpolis et ses embouteillages loin de l'image bucolique des films, ils font une mini dépression.

A moins que ce soit encore un autre syndrome.


Tous les commentaires (56)

J avais déjà entendu parlé de ça pour des personnes allant à l etranger, comme en vacances mais incapable de sortir de l hôtel par peur de ce nouveau monde extérieur inconnu. Mon frère a vu ce phénomène chez un de ces ami lors d un voyage en Inde... Le choc des cultures ? Peut être.

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En herboristerie il y a l' éleuthérocoque, une racine super bonne pour s'adapter aux situations déstabilisantes. Il y a la mélisse pour ne pas angoisser, la passiflore pour avoir confiance en soi. Pour la posologie demander à l'herboriste. Super efficace et à prendre au sérieux tout comme les médicaments chimiques.

a écrit : J avais déjà entendu parlé de ça pour des personnes allant à l etranger, comme en vacances mais incapable de sortir de l hôtel par peur de ce nouveau monde extérieur inconnu. Mon frère a vu ce phénomène chez un de ces ami lors d un voyage en Inde... Le choc des cultures ? Peut être. Ce phénomène est connu et arrive dans de nombreux pays, surtout si la culture est très différente de la vôtre.
Mais pour les occidentaux, l'Inde détient le record. Pour nous, la différence est telle que c'est le pays qui occasionne le plus ce genre de trouble.
Cele peut aller de la simple crise d'angoisse jusqu'à de gros problèmes psychiatriques nécessitants un rapatriement d'urgence.

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a écrit : Ce phénomène est connu et arrive dans de nombreux pays, surtout si la culture est très différente de la vôtre.
Mais pour les occidentaux, l'Inde détient le record. Pour nous, la différence est telle que c'est le pays qui occasionne le plus ce genre de trouble.
Cele peut aller de la simple crise d
'angoisse jusqu'à de gros problèmes psychiatriques nécessitants un rapatriement d'urgence. Afficher tout
Qu'est-ce qui différence à ce point l'Inde des autres pays, pour les occidentaux?
Je ne suis jamais allé en Inde et j'avoue ne pas si bien connaître la culture de ce pays (à part les grandes lignes)

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N'est-ce pas ce qu'on appelle au japon un hikkikomori ?

a écrit : N'est-ce pas ce qu'on appelle au japon un hikkikomori ? Le Hikkikomori est différent. C'est plus la peur due à la pression de la société en elle-même. Ce qui cause chez l'individu un besoin de reclusion immédiat sur une période variant de quelques jours à quelques années.

Ici, dans l'anecdote, ça a été imposé avant.

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a écrit : Qu'est-ce qui différence à ce point l'Inde des autres pays, pour les occidentaux?
Je ne suis jamais allé en Inde et j'avoue ne pas si bien connaître la culture de ce pays (à part les grandes lignes)
Je ne saurai répondre avec précision car le reportage que j'ai vu sur ce sujet date un peu.
Je suppose néanmoins que ce sont les grandes lignes dont tu parles et que tout le monde peut voir à la télé.
Je pense à cette foule permanente dans les rues, la misère omniprésente peut-être la cuisine etc.
Tous ces éléments doivent donner des angoisses du style agoraphobie.
Et la marge est faible entre l'agoraphobie et la dépression.

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J'avoue être passé par ce stade, il y a quinze ans, suite à un évènement très traumatisant. Je m'en suis remis, grâce à un atelier de thérapie de groupe.

En psychologie, se définissent quatre zones de cercles concentriques, que l'on peut schématiquement représenter, telle comme si d'une diane il s'agissait.

La zone de confort se trouve au centre.
Ensuite vient la zone d'apprentissage. En fait, tout au long de notre vie, nous " naviguons" entre les deux: quand nous entrons a la maternelle, à l'école, au collège. Le premier baiser, la "première fois"...Son premier emploi, etc...
Puis vient la zone de risque ou de panique, qui est la troisième. Là, c'est une question de gestion du danger présent ou ressenti comme possible, qui peut ramener la personne jusqu'au centre, dans la zone de confort, et ne plus pouvoir en sortir, quand la panique devient un véritable traumatisme.

Puis vient enfin le cercle extérieur : le cercle de plénitude, de bonheur, magique. C'est quand rien ou presque rien d'habituellement perçu comme du danger, ne peut vous affecter.

Pour mieux comprendre, voici une bonne vidéo que je vous recommande vivement.
youtu.be/wZqegnIq-Ao

Notez que les enfants ayant vécu dans des foyers où la violence domestique était présente, ont bien du mal a se situer dans ce type de schéma, vu que les rôles des trois premiers cercles, son interchangés en fonction de la situation du moment.

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a écrit : Qu'est-ce qui différence à ce point l'Inde des autres pays, pour les occidentaux?
Je ne suis jamais allé en Inde et j'avoue ne pas si bien connaître la culture de ce pays (à part les grandes lignes)
Le "problème" avec l'Inde, c'est que tous les sens habituellement moyennement sollicités sont largement surexposés sans que l'on soit habitué.

Je parle des grandes villes touristiques. Tout est très coloré, les odeurs sont très fortes (bonnes comme mauvaises), le bruit est assourdissant, les gens sont nombreux, les véhicules sont nombreux, les plats sont épicés, la proximité est forte dans la rue ou les transports. Cela donne le tournis et on peut se sentir littéralement agressé dans notre corps. Il faut souvent quelques jours pour s'habituer même quand on y a déjà été le temps que les sens retrouvent un référentiel pour distinguer ce qui sent bon et pas bon, ce qui est bruyant et pas bruyant, ce qui est coloré pas coloré etc...

Ce n'est qu'une analyse personnelle bien entendu. Je savais que ça pouvait déstabiliser mais de là à rester enfermé dans son hôtel, c'est bien dommage. C'est facile à dire mais parfois, il faut se forcer un peu et sortir de sa zone de confort (sauf bien entendu si ce sont de vraies crises de panique incontrôlables et dangereuses pour soi-mêmes).

Et encore deux mois c'est que dalle... Les conséquences sont pires encore quand ça dure des mois supplémentaires voire des années.

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a écrit : Ce phénomène est connu et arrive dans de nombreux pays, surtout si la culture est très différente de la vôtre.
Mais pour les occidentaux, l'Inde détient le record. Pour nous, la différence est telle que c'est le pays qui occasionne le plus ce genre de trouble.
Cele peut aller de la simple crise d
'angoisse jusqu'à de gros problèmes psychiatriques nécessitants un rapatriement d'urgence. Afficher tout
Troubles disparaissant sitôt rentré au bercail. J'ai appris grâce à SCMB qu'il arrive la même chose à des touristes chinois à Paris.

Je ne savais pas qu'il y avait un nom pour l'état dans lequel m'a laissé le confinement. J'appellerais plutôt ça le syndrome de la grande maison confortable, adaptée au télétravail, avec piscine chauffée, grand jardin et bonne entente avec le conjoint. C'est vrai que c'est un peu plus long à dire que syndrome de la cabane.

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a écrit : J avais déjà entendu parlé de ça pour des personnes allant à l etranger, comme en vacances mais incapable de sortir de l hôtel par peur de ce nouveau monde extérieur inconnu. Mon frère a vu ce phénomène chez un de ces ami lors d un voyage en Inde... Le choc des cultures ? Peut être. Je crois que vous parlez du « syndrome du voyageur », qui est sensiblement différent, parce que même si ça peut faire se confiner a l’hôtel, ce n’est pas pour les memes raisons que le syndrome décrit la, c’est souvent un choc des cultures oui.
Je m’étais occupée d’un touriste chinois en réanimation, qui a sans doute fait ça, car la famille était en totale incompréhension et nous avait dit qu’il avait rêvé de ce voyage depuis des années, le pauvre homme s’était pendu / noyé à un pont parisien...

a écrit : Le "problème" avec l'Inde, c'est que tous les sens habituellement moyennement sollicités sont largement surexposés sans que l'on soit habitué.

Je parle des grandes villes touristiques. Tout est très coloré, les odeurs sont très fortes (bonnes comme mauvaises), le bruit est assourd
issant, les gens sont nombreux, les véhicules sont nombreux, les plats sont épicés, la proximité est forte dans la rue ou les transports. Cela donne le tournis et on peut se sentir littéralement agressé dans notre corps. Il faut souvent quelques jours pour s'habituer même quand on y a déjà été le temps que les sens retrouvent un référentiel pour distinguer ce qui sent bon et pas bon, ce qui est bruyant et pas bruyant, ce qui est coloré pas coloré etc...

Ce n'est qu'une analyse personnelle bien entendu. Je savais que ça pouvait déstabiliser mais de là à rester enfermé dans son hôtel, c'est bien dommage. C'est facile à dire mais parfois, il faut se forcer un peu et sortir de sa zone de confort (sauf bien entendu si ce sont de vraies crises de panique incontrôlables et dangereuses pour soi-mêmes).
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Appelé " Syndrome du voyageur", il porte également le nom de "Syndrome de Stendhal".
Depuis des décennies, c'est un fait connu au sein de la population touristique Japonaise visitant Paris.
Le vertige devant tant d'Art, de se promener sur la plus belle Avenue du monde, de se trouver sur les lieux idéalisés de mangas à l'eau de rose, etc ... Conduit annuellement plusieurs touristes Japonais à une surcharge émotionnelle incontrôlable.
L'Ambassade du Japon a Paris, est conscient du sujet depuis fort longtemps maintenant, et possède même un budget annuel spécifiquement dédié à organiser le retour en urgence de ses citoyens, en cas de Syndrome de Stendhal.

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a écrit : Appelé " Syndrome du voyageur", il porte également le nom de "Syndrome de Stendhal".
Depuis des décennies, c'est un fait connu au sein de la population touristique Japonaise visitant Paris.
Le vertige devant tant d'Art, de se promener sur la plus belle Avenue du monde, de s
e trouver sur les lieux idéalisés de mangas à l'eau de rose, etc ... Conduit annuellement plusieurs touristes Japonais à une surcharge émotionnelle incontrôlable.
L'Ambassade du Japon a Paris, est conscient du sujet depuis fort longtemps maintenant, et possède même un budget annuel spécifiquement dédié à organiser le retour en urgence de ses citoyens, en cas de Syndrome de Stendhal.
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Il me semblait que c'était plutôt le phénomène inverse. Ils ont tellement idéalisé Paris que quand ils arrivent à la Capitale avec ses rues sales, ses parisiens acariâtres, ses serveurs malpolis et ses embouteillages loin de l'image bucolique des films, ils font une mini dépression.

A moins que ce soit encore un autre syndrome.

a écrit : Il me semblait que c'était plutôt le phénomène inverse. Ils ont tellement idéalisé Paris que quand ils arrivent à la Capitale avec ses rues sales, ses parisiens acariâtres, ses serveurs malpolis et ses embouteillages loin de l'image bucolique des films, ils font une mini dépression.

A moins que c
e soit encore un autre syndrome. Afficher tout
Encore un qui va se faire des amis ici.

a écrit : Encore un qui va se faire des amis ici. Apparemment, on appelle même ça le syndrome de Paris.

"La sensibilité particulière des Japonais peut être due à la popularité de Paris dans la culture japonaise, notamment au fait que la publicité japonaise propage de cette ville une image idéalisée qui diffère de la réalité que découvrent les touristes. "
fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Paris

Je me fiche un peu de me faire des amis ^^. J'ai vécu plusieurs années à Paris et je trouve que la ville a des bons côtés et des très mauvais côtés et je comprend que le Japonais soit dérouté s'il a toujours vu les bons côtés dans les films et la littérature.

Certains endroits et certains monuments sont magnifiques, certaines architectures sont grandioses et peu de villes concentrent autant d'histoire sur une surface pareil.
Après, ne nous cachons rien, les parisiens ne sont certainement pas aimables avec les touristes (ils sont pressés et font la gueule, moi le premier quand j'y habitais), les serveurs en terrasse non plus, les rues sont très sales et certains quartiers sont immondes. Il suffit de voyager un peu dans d'autres capitales comme Londres, Luxembourg, Singapour pour se rendre compte de la différence. Toutes les villes ont des défauts mais Paris en cumulent pas mal et c'est dommage car cela gâche un peu son potentiel touristique immense.

a écrit : Il me semblait que c'était plutôt le phénomène inverse. Ils ont tellement idéalisé Paris que quand ils arrivent à la Capitale avec ses rues sales, ses parisiens acariâtres, ses serveurs malpolis et ses embouteillages loin de l'image bucolique des films, ils font une mini dépression.

A moins que c
e soit encore un autre syndrome. Afficher tout
C'est le côté négatif de Paris, que je ne voulais pas décrire....
Ça reste le Syndrome de Stendhal, selon ce qu'écrit la Wikipédia.

Édit: nos commentaires se sont croisés. J'ignorais le Syndrome de Paris en tant qu'appellation, et je pense qu'il est plus spécifique.
Tu as donc raison.

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a écrit : Le "problème" avec l'Inde, c'est que tous les sens habituellement moyennement sollicités sont largement surexposés sans que l'on soit habitué.

Je parle des grandes villes touristiques. Tout est très coloré, les odeurs sont très fortes (bonnes comme mauvaises), le bruit est assourd
issant, les gens sont nombreux, les véhicules sont nombreux, les plats sont épicés, la proximité est forte dans la rue ou les transports. Cela donne le tournis et on peut se sentir littéralement agressé dans notre corps. Il faut souvent quelques jours pour s'habituer même quand on y a déjà été le temps que les sens retrouvent un référentiel pour distinguer ce qui sent bon et pas bon, ce qui est bruyant et pas bruyant, ce qui est coloré pas coloré etc...

Ce n'est qu'une analyse personnelle bien entendu. Je savais que ça pouvait déstabiliser mais de là à rester enfermé dans son hôtel, c'est bien dommage. C'est facile à dire mais parfois, il faut se forcer un peu et sortir de sa zone de confort (sauf bien entendu si ce sont de vraies crises de panique incontrôlables et dangereuses pour soi-mêmes).
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Tout ce que tu dis est valable partout, pas seulement dans les villes touristiques. J'ai vécu 1 mois dans une famille Indienne de "classe moyenne" et personnellement j'ai adoré, mais franchement c'est la découverte d'un nouveau monde.

L'Inde c'est un nouveau monde pour un Européen, rien n'est pareil. Les marques alimentaires, les voitures, les émissions... tout est différent, vous n'avez aucun point commun à l'Europe. C'est une culture différente de A à Z.

Pour faire simple :
- Le cinéma est totalement différent
- L'alimentation est totalement différent (rien à voir avec les resto Indiens en France)
- Les rues sont souvent en terres (donc boueuse parfois)
- La crasse est partout (ah oui vous allez en voir des décharges)
- Les enterrements sont différent (brulé et jeté les cendres dans l'eau)
- Le pays accordre une immense place à la religion (donc beaucoup de fête et de préparation des fêtes et donc encore plus de bruit car on fait beaucoup de bruit pendant les fêtes, notamment à coup de gros tambours)
- La drague est différente (suivre une fille jusque chez elle en Inde est un compliment et pas du stalkage)
- Les paysages n'ont rien à voir
- Pas de notion d'espace personnel et le mot "Non" n'est absolument pas compris
- Il y a des métiers pour tout (pas de fèche au sol pour te dire où aller dans un centre commercial, non, non on mets des gens et pour l'ascenseur on met un groom)
- Pauvreté omniprésente avec le système de caste (qui tends à disparaitre tout de même), mais dans l'Est du pays vous verrez clairement des enfants mourir de faim
- Architecture différente et les temples sont partout
- Les animaux sont présents partout dans les villes (et oui le coup de la vache est vrai)
- Les portables n'ont pas les mêmes fonctionnalité qu'ici, la bas faire un selfie de "qualité" avec un téléphone est le critère n°1.
- Les Indiens ne se baladent pas comme vous. C'est un des pays au monde où les gens marchent le moins : ils se déplacent à moto (le plus souvent) s'arrêtent prendre des selfies et repartent. Pour donner un exemple durant l'ascension d'une grosse colline avec un Indien, il a pris 500 photos en 4h. J'en ai pris 14. Autrement dit, tout les 10 mètres il s'arrêtait et se prenait en photo, puis courait me rejoindre et se demandait "Pourquoi je marche autant" (alors qu'on a fait juste 6km).
- Le sport le plus joué n'est pas le foot mais le cricket, la bas ça déchaine les passions
- Les Indiens sont tout petits
- La religion est omni-présente et voir son dentiste faire une prière avant de faire son office est très courant (et très troublant pour un Européen). Pratiquement tout le monde fait une prière à Ganesh avant de commencer quelque chose au boulot
- Le système de caste (tout de même quand un Indien vous dit "Elle est belle mais pas de ma caste donc pas pour moi" ça surprend)
- Tout est payant et dans la majorité des cas c'est des arnaques (notamment sur les routes, 3 Indiens sont habillés en marron - couleur courantes dans les fonctions publiques - et vous demande un droit de péage. En fait dans 70% des cas c'est un droit inventé et il suffit de dire "Oh bah j'appel la police" pour passer)
- Le service militaire est très important et donne droit à de gros avantages si vous avez servi dans l'armée.
- La météo et les saisons sont différentes
- On mange peu de viande et surtout pas de bovin
- Dire que vous êtes Français ne servira à rien, pour beaucoup d'Indiens être blanc veut dire que vous êtes Anglais ou Américain. Certains ne connaissent même pas la France.

Bon je pourrais continuer longtemps mais en gros tout est différent. Il n'y a vraiment aucun point en commun. La foule ce n'est rien dans le sens où si vous venez dans une grosse ville, vous avez déjà connu dans ça dans le centre ville. Et pareil si vous avez déjà visité Versaille (ou le Louvres par exemple). Mais sur tout le reste, vraiment rien n'est pareil et c'est cette grosse différence (donc pas uniquement sur les sens) qui peut provoquer des réactions très violentes.
Soit vous adorez l'Inde, soit vous la détestez. Mais pas possible de trouver quelqu'un qui dira "Coussi coussa". J'ai adoré, mais je connais pas mal de personne qui ne supporte pas ce beau pays.

a écrit : Tout ce que tu dis est valable partout, pas seulement dans les villes touristiques. J'ai vécu 1 mois dans une famille Indienne de "classe moyenne" et personnellement j'ai adoré, mais franchement c'est la découverte d'un nouveau monde.

L'Inde c'est un nouveau monde
pour un Européen, rien n'est pareil. Les marques alimentaires, les voitures, les émissions... tout est différent, vous n'avez aucun point commun à l'Europe. C'est une culture différente de A à Z.

Pour faire simple :
- Le cinéma est totalement différent
- L'alimentation est totalement différent (rien à voir avec les resto Indiens en France)
- Les rues sont souvent en terres (donc boueuse parfois)
- La crasse est partout (ah oui vous allez en voir des décharges)
- Les enterrements sont différent (brulé et jeté les cendres dans l'eau)
- Le pays accordre une immense place à la religion (donc beaucoup de fête et de préparation des fêtes et donc encore plus de bruit car on fait beaucoup de bruit pendant les fêtes, notamment à coup de gros tambours)
- La drague est différente (suivre une fille jusque chez elle en Inde est un compliment et pas du stalkage)
- Les paysages n'ont rien à voir
- Pas de notion d'espace personnel et le mot "Non" n'est absolument pas compris
- Il y a des métiers pour tout (pas de fèche au sol pour te dire où aller dans un centre commercial, non, non on mets des gens et pour l'ascenseur on met un groom)
- Pauvreté omniprésente avec le système de caste (qui tends à disparaitre tout de même), mais dans l'Est du pays vous verrez clairement des enfants mourir de faim
- Architecture différente et les temples sont partout
- Les animaux sont présents partout dans les villes (et oui le coup de la vache est vrai)
- Les portables n'ont pas les mêmes fonctionnalité qu'ici, la bas faire un selfie de "qualité" avec un téléphone est le critère n°1.
- Les Indiens ne se baladent pas comme vous. C'est un des pays au monde où les gens marchent le moins : ils se déplacent à moto (le plus souvent) s'arrêtent prendre des selfies et repartent. Pour donner un exemple durant l'ascension d'une grosse colline avec un Indien, il a pris 500 photos en 4h. J'en ai pris 14. Autrement dit, tout les 10 mètres il s'arrêtait et se prenait en photo, puis courait me rejoindre et se demandait "Pourquoi je marche autant" (alors qu'on a fait juste 6km).
- Le sport le plus joué n'est pas le foot mais le cricket, la bas ça déchaine les passions
- Les Indiens sont tout petits
- La religion est omni-présente et voir son dentiste faire une prière avant de faire son office est très courant (et très troublant pour un Européen). Pratiquement tout le monde fait une prière à Ganesh avant de commencer quelque chose au boulot
- Le système de caste (tout de même quand un Indien vous dit "Elle est belle mais pas de ma caste donc pas pour moi" ça surprend)
- Tout est payant et dans la majorité des cas c'est des arnaques (notamment sur les routes, 3 Indiens sont habillés en marron - couleur courantes dans les fonctions publiques - et vous demande un droit de péage. En fait dans 70% des cas c'est un droit inventé et il suffit de dire "Oh bah j'appel la police" pour passer)
- Le service militaire est très important et donne droit à de gros avantages si vous avez servi dans l'armée.
- La météo et les saisons sont différentes
- On mange peu de viande et surtout pas de bovin
- Dire que vous êtes Français ne servira à rien, pour beaucoup d'Indiens être blanc veut dire que vous êtes Anglais ou Américain. Certains ne connaissent même pas la France.

Bon je pourrais continuer longtemps mais en gros tout est différent. Il n'y a vraiment aucun point en commun. La foule ce n'est rien dans le sens où si vous venez dans une grosse ville, vous avez déjà connu dans ça dans le centre ville. Et pareil si vous avez déjà visité Versaille (ou le Louvres par exemple). Mais sur tout le reste, vraiment rien n'est pareil et c'est cette grosse différence (donc pas uniquement sur les sens) qui peut provoquer des réactions très violentes.
Soit vous adorez l'Inde, soit vous la détestez. Mais pas possible de trouver quelqu'un qui dira "Coussi coussa". J'ai adoré, mais je connais pas mal de personne qui ne supporte pas ce beau pays.
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Oui c'est une perte de repères générale, je suis d'accord. Je cherchais à expliquer pourquoi c'était le corps qui en faisait les frais, c'est pourquoi je parlais des sens.
Pour la foule, disons que les indiens n'ont pas vraiment la notion de "cercle intime" que même les grandes foules compactes à Paris ont toujours un peu... Même dans un métro bondé tu essayes tant bien que mal de ne pas toucher les gens.

Et je suis complètement d'accord. Soit on aime, soit on aime pas du tout, pas de juste milieu.