La découverte de Darwin fut non pas l'évolution des espèces, déjà avancée un demi siècle avant par d'autres scientifiques et largement acceptée, mais son mécanisme, la sélection naturelle. Pourtant, à la fin du XIXe siècle, le darwinisme fut abandonné et l'on revint à des théories précédentes, comme le lamarckisme.
Darwin n'avait en effet pu expliquer que des mutations chez des individus s'imposent dans une population au lieu de disparaître au cours des générations. S'il avait connu ou pris en compte les travaux de Mendel, son contemporain, il y aurait trouvé la pièce manquante. Ce n'est que dans les années 1920-1930 que la théorie de la sélection naturelle et les lois de Mendel furent combinées et que prit fin ce que l'on nomme aujourd'hui l'éclipse du darwinisme.
Tous les commentaires (29)
Excellent
RIP la Bible... et donc la religion...
Chaque individu est une version unique. Quelques soit l'origine des caractères et mutations qu'il développera il est unique. Certains groupes d'individus auront plus de succès que d'autres. Les mutations portées par les individus de ce groupe feront évoluer un pan de l'espèce. S'il s'avère que cette branche de l'espèce a développer des mutations intéressantes elle a de bonne chance de perdurer et d'influer à long terme sur le développement de l'espèce tout entière. Si les mutations et caractères sont inadaptés au milieu la branche disparaît.
Les individus évoluent aléatoirement dans toutes les directions et le milieu filtre le bon du mauvais. Un peu comme les racines d'un arbres qui se propagent à 360° avant d'éventuellement devenir asymétrique en réponse au milieu.
en revanche le reste du commentaire me paraît correcte ^.^
L'évolutionnisme est un concept formulé par Herbert Spencer, un contemporain de Darwin dont les travaux ont souvent été (à tord) assimilé à ceux de Darwin. Le credo de Spencer (car c'est un principe philosophique général qui ne s'applique pas qu'aux êtres vivants/naturels) "la survie/persistance du plus apte" a ensuite été repris par Darwin dans une édition ultérieure de son œuvre "l'origine des espèces".
Sur l'histoire de la transmission des caractères acquis, il faut savoir qu'il y a beaucoup de conclusions historiques erronées qui traînent sur le sujet. Il faut avant tout recontextualiser le fait que les lois de l'hérédité et le support de l'information "génétique" (un terme complètement anachronique) n'étaient pas connus a l'époque. Chez Lamarck il n'y a donc pas de distinction entre acquis et inné. Darwin en revanche va formuler une théorie sur les lois de l'hérédité appelé Pangénèse qui n'exclut pas du tout l'hérédité des caractères acquis (contrairement à ce qu'on lit souvent sur le sujet).
Ce n'est effectivement qu'avec les travaux de Mendel, redécouvert bien plus tard par d'autres scientifiques que pourra naître une théorie synthétique de l'évolution, associant à la fois les principes généraux formulés par Darwin et les lois de l'hérédité tels qu'on les connait aujourd'hui.