Séjourner dans l'espace fait grandir. Les vertèbres n'étant plus soumises à la gravité, elles se relâchent et la colonne vertébrale s'allonge. La taille des astronautes peut ainsi augmenter de 3 à 5 %. Une fois de retour sur Terre, les astronautes retrouvent leur ancienne taille.
Commentaires préférés (3)
Les astronautes ne subissent pas les mêmes forces que nous dans l'espace et reviennent souvent cassés.
Sur Terre, la gravité nous "tire vers le bas", ce qui tasse constamment notre corps (pendant notre sommeil, ce tassement influe également sur notre taille allongée, il est possible de prendre entre 1 et 3cm)
Or dans l'espace, les astronautes ne subissent pas cette force.
L'astronome américain Scott Kelly, retraité à 52 ans, a cumulé 520 jours dans l'espace dans sa carrière, dont 340 jours consécutifs. Une fois de retour au bercail, il a souffert de terribles douleurs partout sur le corps pendant des mois. ll a même déclaré que "se réadapter à la vie sur Terre est un véritable défi".
Kelly se plaignait d'avoir perdu de la masse osseuse, de sentir ses muscles atrophiés. Son sang, redistribué à nouveau dans tout le corps à forcé sur le cœur. Il avait une sensation de brûlure et de démangeaison constantes sur la peau, ses pieds ne supportaient plus les chaussures. Chaque jour dans l'espace, il était confronté à plus de dix fois les radiations présente sur la planète, ce qui augmente considérablement le risque d'attraper un cancer dans le futur.
Kelly a cependant déclaré avoir trouvé du positif dans sa nouvelle condition : il a énormément bronzé.
Il y a beaucoup de choses surprenantes sur l'effet de l'apesanteur à long terme sur les astronautes. Ils peuvent devenir aveugles car trop de sang dans les globes oculaires (et dans le cerveau avec les répercussions que cela peut avoir). Atrophie des muscles bien connue d'où les exercices sportifs récurents dans l'ISS.
Irradiation du soleil qui est cancérigène.
Encore plus "amusant" si l'on va sur Mars il faudra bien penser à prendre nos combinaisons pressurisées, en effet la pression étant moindre, même à basse température notre sang entrerait en ébullition... Beurk...
Tout ça pour dire que la conquête spatiale au delà des problèmes techniques pour le voyage ce heurte à des problèmes physiques. Nous ne sommes pas fait pour voyager dans l'espace et la science doit s'adapter à cela.
Nous avons mis des millions d'années à tenir debout, si la conquête spatiale évolue il est probable que notre métabolisme à treeeees long terme évolue avec elle.
Le corps s'adapte pour permettre une meilleure circulation du sang dans le cerveau.
Tous les commentaires (20)
Les astronautes ne subissent pas les mêmes forces que nous dans l'espace et reviennent souvent cassés.
Sur Terre, la gravité nous "tire vers le bas", ce qui tasse constamment notre corps (pendant notre sommeil, ce tassement influe également sur notre taille allongée, il est possible de prendre entre 1 et 3cm)
Or dans l'espace, les astronautes ne subissent pas cette force.
L'astronome américain Scott Kelly, retraité à 52 ans, a cumulé 520 jours dans l'espace dans sa carrière, dont 340 jours consécutifs. Une fois de retour au bercail, il a souffert de terribles douleurs partout sur le corps pendant des mois. ll a même déclaré que "se réadapter à la vie sur Terre est un véritable défi".
Kelly se plaignait d'avoir perdu de la masse osseuse, de sentir ses muscles atrophiés. Son sang, redistribué à nouveau dans tout le corps à forcé sur le cœur. Il avait une sensation de brûlure et de démangeaison constantes sur la peau, ses pieds ne supportaient plus les chaussures. Chaque jour dans l'espace, il était confronté à plus de dix fois les radiations présente sur la planète, ce qui augmente considérablement le risque d'attraper un cancer dans le futur.
Kelly a cependant déclaré avoir trouvé du positif dans sa nouvelle condition : il a énormément bronzé.
Il y a beaucoup de choses surprenantes sur l'effet de l'apesanteur à long terme sur les astronautes. Ils peuvent devenir aveugles car trop de sang dans les globes oculaires (et dans le cerveau avec les répercussions que cela peut avoir). Atrophie des muscles bien connue d'où les exercices sportifs récurents dans l'ISS.
Irradiation du soleil qui est cancérigène.
Encore plus "amusant" si l'on va sur Mars il faudra bien penser à prendre nos combinaisons pressurisées, en effet la pression étant moindre, même à basse température notre sang entrerait en ébullition... Beurk...
Tout ça pour dire que la conquête spatiale au delà des problèmes techniques pour le voyage ce heurte à des problèmes physiques. Nous ne sommes pas fait pour voyager dans l'espace et la science doit s'adapter à cela.
Nous avons mis des millions d'années à tenir debout, si la conquête spatiale évolue il est probable que notre métabolisme à treeeees long terme évolue avec elle.
Le corps s'adapte pour permettre une meilleure circulation du sang dans le cerveau.
D'ailleurs, autre particularité de la colonne vertébrale : on perd 2/3 cm entre le matin au réveil et le soir !
En effet, les disques intervertébraux sont majoritairement composés d'eau et la station debout entraîne un tassement de ceux-ci. Chaque nuit, comme les disques ne sont plus écrasés par la gravité, ils se regonflent pour reprendre leur taille normale.
Il y a plus de pression sur Mars que dans l'espace et déjà la différence par rapport à celle sur Terre n'est pas "énorme". Le corps n'explosera pas et le sang étant dans ton corps, n'entrera pas en ébullition.
Par contre, l'air de ton corps sortira à toute vitesse et la salive et les petites vaisseaux des yeux vont entrer en ébullition, avant que tu perdes conscience au bout de 15s à cause du manque d'oxygène. Ce qui tuera le "Martien" ça sera donc le manque d'oxygène et/ou le froid.
Déjà posté sur cette anecdote : secouchermoinsbete.fr/17894-le-corps-humain-affecte-par-les-voyages-spatiaux
Désolé mais l'anecdote est mal formulée. Les vertèbres ne se "relâchent" pas. C'est de l'os. Par contre les disques intervertébraux se gonflent de liquide plus qu'à l'accoutumée (principalement le noyau, si on veut chipoter). Ce phénomène se passe à moindre échelle chez chacun de nous : en position verticale les disques perdent du liquide sous la pression de la pesanteur, et en position allongée ils se "regonflent". D'où une variation de taille pouvant aller jusqu'à 1 cm et demi chez un sujet jeune entre le début et la fin de journée.
L'astrologue, lui, escroque les gens pour des prédictions basées sur rien du tout.
Après il est vrai que les astronautes sont souvent des passionnés qui aiment admirer les étoiles en amateur avec des jumelles ou un petit télescope donc choisir d'appeler Scott Kelly un astronome n'est sans doute pas faux mais ce n'est pas pour ça qu'il est connu...
Le principal problème du voyage spatial sur le squelette n'est pas ce problème de taille qui diminue mais un problème de fragilité. En effet le manque de gravité empêche un des mécanismes de renforcement des os d'opérer de façon normale.
Car voyez-vous quand nous sommes sur Terre, il se trouve qu'on maltraite quelque peu nos os mais que cela est bon pour eux.
Lorsqu'on marche, qu'on court, qu'on saute ou qu'on se cogne, on crée dans nos os des micro fissures, qui sont imperceptibles de notre point de vue mais que l'organisme détecte et répare. Et ces "réparations" permettent d'entretenir l'os et de le renforcer considérablement. Sans ce mécanisme, les os des astronautes perdent en masse et se fragilisent.
Erreur ! La gravité dans l'iss est bel et bien présente. Mais elle n'est pas ressentie car l'iss est en orbite.
secouchermoinsbete.fr/58690-les-astronautes-en-orbite-autour-de-la-terre-flottent-car-ils-sont-en-chute-libre
La rédaction de l'anecdote est donc juste.
Quand aux effets de l'impesanteur, c'est clair qu'ils ont d'énormes conséquences sur l'organisme, les astronautes qui font de longs séjours (plus d'un mois) sont à ramasser à la petite cuillère! D'ailleurs pour aller sur Mars, ils ne pourront pas se passer d'un minimum de gravité artificielle pendant le voyage, et... c'est pour ça qu'on a développé des petites centrifugeuses de quelques mètres de diamètre pouvant entrer dans un petit vaisseau et tenir dans un (gros) lanceur spatial.
Aujourd'hui la technologie pour faire ce voyage est au point, avec une garantie de succès supérieure à celle d'Apollo 11.
Manque juste les pépettes! ^^
Et ça fait vieillir moins vite, je vous conseille de regarder la vidéo de science étonnante qui s’appelle le paradoxe des jumeaux (de mémoire)
Dire qu’ils ne sont plus soumis à la gravité me paraît erroné.
Je ne suis pas en train de parler de physique, mais de sens des mots. Soumis, ca veut dire qu'on ne peut pas résister, et les astronautes résistent tellement bien à la gravité en exploitant la force centrifuge contraire qui annule le tout que ca pose des problèmes physiologiques, d'ailleurs.
Quand on est en chute libre dans le vide, on est aussi en impesanteur, mais comme on est soumis à la gravité, ... "splatch" ^^
Après si on rentre dans les détails, tu a raison. On peut aussi dire que les astronautes sont en chute libre mais qu'ils tournent si vite autour de la Terre qu'ils la ratent en permanence, j'aime bien l'image. C'est comme ça qu'on m'avait expliqué ce qu'est une orbite étant gamin .
La Lune est en chute libre vers la Terre, les astronautes de l’ISS sont en chute libre vers la Terre. Leur vitesse initiale leur permet de rester en orbite c’est à dire de chuter continuellement autour d’un corps sphérique. Ils sont donc soumis à la gravité sinon ils quitteraient leur orbite que ce soit la Lune ou l’ISS.
Ça serait pas mal un petit séjour en gravité zéro pour traiter l'arthrose (pas mal mais infiniment cher hehe..)