Si les pompiers sont encerclés par le feu et ne peuvent plus fuir de la zone avec leur camion, ils peuvent sur certains véhicules se réfugier à l’intérieur de la cabine et déclencher l’autoprotection. Des buses créent une bulle d’eau protectrice autour du véhicule et réalisent ainsi une protection contre les flammes.

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On peut à la limite espérer que si le vent n'est pas violent, les pompiers auraient le temps de s'enfuir ou de prévoir un encerclement éventuel.
J'imagine que se faire piéger par un violent incendie implique généralement que ce dernier se déplace rapidement.
Effectivement il s’agit bien de l’auto protection, à savoir que lorsque ce n’est pas suffisant, le canon sur le toit ( qui peut débiter 2000L/min sur certain camions) peut envoyer un jet diffus à la manière d’une buse tout en étant bien plus efficace ! Voir ici : youtu.be/CAevdnv8NCQ . On y voit aussi une manœuvre d’autodéfense du giff ( groupe d’intervention feux de forêts ).
Effectivement, c’est possible. Après, tous les camions sont différents, et fonction des départements etc, chacun est plus ou moins équipé. Dans certains camions de la sécurité civile, dans les sections légères, il n’y a pas de reserve d’urgence pour l’auto protection.
C'est vrai, mais pas toujours, le feu se déplace évidement aussi vite où presque que le vent, (foutu Mistral) mais il se déplace aussi de manière insidieuse, via une simple brise qui peut projeter des braises à des centaines de mètres, lentement, discrètement, allumant un second foyer derrière les pompiers qui, le temps de s'en rendre compte, peuvent se retrouver encerclés, surtout dans des collines où il y a peu de pistes et là, pas sur que les 400 litres d'eau soient suffisant car l'incendie ne passe pas, il crame tout et s'éteint faute de combustible. C'est dans ce genre de cas que l'intervention d'un Canadair peut s'avérer... heuuu, vitale. C'est rare, mais ca arrive.
C’est exact, à savoir également pour tous ( on sait jamais), si le feu arrive sur vous alors empressez vous de rejoindre une partie de la forêt qui a déjà brûlée, ca peut sauver la vie, ça m’a sauvé la vie
On a le réflexe normal de fuir l'incendie en partant de l'autre coté, mais je te rejoins, aller dans une zone déjà brûlée peut sauver la vie quitte à traverser le front. (j'ai bien dit "peut" mais encore faut il avoir le cerveau pour réagir comme tu l'a fait!)
Tu est pompier où tu a cogité instinctivement pour sauver ta peau? Honnêtement, j'aurai probablement courru comme un dingue comme tout le monde pour échapper aux flammes, cela dit, je n'ai encore jamais été confronté à un incendie, enfin, jamais directement, que le ciel m'en préserve, je panique très facilement...!
j'vais aller brûler un cierge... ^^
Effectivement, c'est une bonne idée de courir vers le côté brulé mais ça parait contre-intuitif à première vue sans que je sache pourquoi.
C'est un peu hors-sujet mais ça me rappelle une vidéo vu récemment à l'intérieur d'un trimaran de course qui chavire pendant un entrainement. Le skipper dit à tous son équipage de se réfugier dans la coque, de ne pas sortir et d'attendre que le mat se brise. Ils attendent plusieurs secondes dans un bateau en train de chavirer, le mât casse et la coque se stabilise à l'envers, leur permettant de sortir par la trappe de secours situé sous le bateau. Bref, juste pour dire, parfois il faut un sacré sang-froid pour s'en sortir (www.youtube.com/watch?v=YganM4xVTac).
Désolé Raspa, encore un caméraman qui filme super mal :)
On peut même allumer un contre-feu, plutôt que traverser le front de flammes. C'est la solution d'une énigme sur un train qui doit échapper à un feu de forêt et j'ai vu ça aussi dans un film mettant en scène des bushmen (peut-être "Les dieux sont tombés sur la tête"). Le principe c'est que, avant qu'on soit rejoint par les flammes, que le vent pousse très rapidement vers nous, et s'il n'y a pas d'échappatoire, on allume un près de nous, que le vent va donc pousser loin de nous et qui va dégager en quelques minutes une zone déjà brûlée qu'on peut rejoindre tranquillement sans traverser un front de flammes, et dans laquelle on sera en sécurité. Ça doit quand même nécessiter pas mal de sang-froid de réussir à analyser la situation et se décider à mettre en oeuvre cette solution qui nécessite d'attendre sur place plutôt que se mettre à courir, mais si on a déjà étudié cette solution à tête reposée, c'est plus facile le moment venu.
c'est clair que le cameraman est un gros nullard... Même pas foutu de tenir l'angle et d'allumer la lumière alors que le bateau se renverse! Quel blairo, moi je... moi je... AU SECOURS, HELP ME, FISSA!!!
En vrai, quelle présence d'esprit, quel sang froid ouais "attendez que le mât se casse" sans déconner, quoi... quel sang froid!
J'apprends aussi ainsi qu'il y a une trappe de secours dans la coque des bateaux de compet! JMCMB!
Alors c'est vrai, mais il y a deux techniques avec les contre-feux, la première est celle que tu cite, qui arrive extrêmement rarement, et la seconde, c'est priver le front de l'incendie de combustible, la seconde se devant d'être parfaitement maîtrisée, , on va donc dans ce cas arroser une zone d'eau et foutre le feu au devant l'incendie pour priver l'incendie de carburant, ca ne se fait presque jamais en France, pour la simple et bonne raison que les surfaces boisées sont petites, quelques kilomètres carrés au mieux, mais aux USA, c'est quasiment la seule technique efficace pour "tuer" un incendie. On laisse brûler, on fait cramer avant en contrôlant, l'incendie "sauvage" n'a plus rien à brûler, on anticipe. Mais en France, c'est presque impossible de faire ça.
Attention à ne pas confondre carburant et comburant. Un carburant est un combustible mais le feu a lui besoin de comburant et de combustible (+ énergie d'activation).
Je pense que des pneux pleins ne sont pas très efficaces en terrain accidenté, ça doit patiner pour pas grand chose, et le poids du véhicule est au contraire un contre argument dans ce sens. Si tu arroses ça doit créer de la boue, et on comprend avec cette anecdote qu'il faut parfois dégager très vite, donc être très mobile.
C'est pas si contre intuitif, car il ya le front à traverser.
Et ton instinct "binaire" ne fait pas la différence entre ce type d'incendie exceptionnel et les feux plus communs (domestiques, bâtiments..), où il faut fuir loin et vite.
Dans la majorité des cas ton instinct dit feu = dégage, et ne voit pas les exceptions feu = traverse le.
C'est la même chose pour le vertige, le froid (si tu es mouillé ce n'est pas ton instinct mais ton cerveau ou tes réflexe acquis par l'exercice qui te font te deshabiller), la panique, la noyade...bref il ya beaucoup d'exemples...
Dans le cas d'un feu de forêt le comburant (l'oxygène) y en a toujours. En l'occurrence il s'agit de ne pas confondre carburant et combustible. Mais la nuance est ténue et utiliser le "mauvais" terme ne nuit pas à la compréhension à mon sens.
Je n'ai pas dit que cela nuisait à la compréhension mais généralement il n'y a pas beaucoup de carburant dans la forêt (sauf si le départ de feu est criminel). Et je ne trouve pas du tout que la différence entre combustible, comburant et carburant soit ténue.
Ensuite, la technique du contre-feu vise deux objectifs en parallèle.
- Elle permet de supprimer le combustible en amont du feu (technique de la terre brûlée), le front de flamme arrive sur une zone déjà brulé et s'éteint faute de combustible.
- Elle permet également de supprimer le comburant momentanément devant le feu si le contre-feu est bien positionné par rapport au vent et en réalisant ce qu'on appelle un contre-vent.
De toute façon, cette technique est peu utilisée car très dangereuse si elle n'est pas maîtrisée parfaitement.
Ce que je dis, c'est que dans la mesure où combustible et carburant jouent le même rôle dans le phénomène d'oxydoréduction, celui de réducteur, et dans la mesure ou ce qui les distingue c'est que l'un est solide (le combustible/bois) là où l'autre est liquide (le carburant/essence) la nuance est ténue.
Pour ce qui est de l'étouffement par supression de comburant ça fonctionne très bien avec de l'eau et sa transformation en vapeur à ma connaissance. Et je ne doute pas qu'un contre feu puisse supprimer efficacement le combustible devant l'incendie. En revanche je doute qu'un petit contre feu puisse efficacement supprimer l'oxygène d'un incendie a priori bien plus conséquent que lui.
Le Canadair, qui a 2 cuves de 3000 litres peut larguer séparément le contenu de chaque cuve..
Bien sûr, si des humains se trouvent sur le lieu du largage, ils risquent d'être "éventuellement blessés" !
Tiens le chef des pompiers explique :
www.lepoint.fr/societe/un-canadair-sur-notre-dame-comme-jouer-au-bowling-avec-la-cathedrale-16-04-2019-2307863_23.php
Tu devrais regarder la définition de combustible car ce que tu dis n’a pas de sens.
Le carburant, le bois, le charbon, le butane, etc sont des combustibles.
Il n’y en a pas un solide et un liquide. Le carburant est un combustible de type liquide. C’est donc un sous ensemble de la famille des combustibles et ces derniers peuvent être liquide, solide ou gazeux.
"Combustible" signifie "qui brûle". "Carburant" est le nom qu'on a donné aux combustibles utilisés dans les moteurs à combustions (générant de l'énergie motrice).
Il existe des combustibles dans tous les états de la matière. Si j'oppose solides et liquides c'est parce que les liquides sont utilisées pour alimenter des moteurs à combustion et les gazeux sont liquéfiés (pour le transport) donc utilisables (et utilisés) dans des moteurs à combustions également. Ca fait des liquides et gazeux des carburants (qui peuvent être utilisés comme combustibles). Ce n'est pas le cas des solides qui restent des combustibles jusqu'à ce qu'on les transforme éventuellement, chose tout à fait faisable (gazogène par exemple) mais moins commune.
Donc comme je disais au final il y a peu de différence entre combustible et carburant. Certains produits portent des noms différents selon s'ils sont utilisés en combustible/carburant (fioul domestique/diesel). Et ce que je dis a du sens si t'as envie de comprendre.