Le "Schadenfreude" est le sentiment de plaisir ressenti lors du malheur d'autrui. Ce sentiment, tout à fait naturel et inconscient, vient du striatum ventral du cerveau. Ce sentiment est exploité par les émissions de télé-réalité afin que le spectateur se réjouisse du malheur des candidats.
Le mot vient de l'allemand "Schaden" qui signifie "blesser" ou "faire du tort" et de "Freude" qui signifie "la joie".
Le striatum ventrale, noyau situé au centre du cerveau, gère également la motivation et l'appétit.
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Part exemple, les gadins de pierre Richard ne me font plus rire non plus, même s'il n'y a personne pour me juger.
Tout comme pipi caca, un jour ça ne m'a plus fait rire. Je crois pas que ce soit pour faire bien ou me fondre dans un moule.
"A 20 ans, on veut changer le monde, à 40 ans, on veut changer de corps, et si on se réveille à 60 ans et qu'on a mal nulle part, c'est qu'on est mort."
Le cynisme, c'est drôle aussi, non? ;)
COMMENT CA de l'humour de vieux?
Est-ce que le fait d'avoir une personne qui jouit souvent de " Schadenfreude" peut également développer la motivation et l'appétit vue que c'est le même noyau qui gère les trois?
Je trouvais juste intéressant de savoir que ce « schadenfreude » n’est pas du tout un concept contemporain. Au contraire, cela fait 400 ans déjà que l’on disserte sur le malheur des autres et sur la façon dont on réagit en percevant ce malheur. Cela ne m’étonnerait pas que certains philosophes grecs de l’antiquité aient également écrit sur le sujet.
Michel Onfray, Franck Lepage et Enthoven ont dénoncé l'utilisation des mots en langue allemandes dans la psychologie et la philosphie. Car à l'inverse du latin, il s'agit simplement d'un impensé français pour caractériser un concept et que surtout ce sont les communistes comme Sartre, Beauvoir et cie qui ont utilisé cela à des fins de propagande digne du traité de ribbentrop-molotov.
Perso je doute que quiconque inhibe ce sentiment systématiquement et en toute circonstances. La maladresse d'un chaton, d'un chiot ou d'un enfant par exemple est, à mon sens, de nature a faire sourire n'importe qui.
Je vais probablement passer pour cruelle et inhumaine (peut-être même folle), mais les petits malheurs des gens (type perte d’un manteau) me font plaisir, voire rire, alors que les plus importants me désolent comme les gens ''normaux". Pourtant, dans mon comportement, je ne me considère pas comme particulièrement "méchante", et je n’ai jamais osé en parler tant j’ai conscience de l’effet que cela peut produire... C’est d’ailleurs la première fois que je me confie.
Quelle pourrait en être l’origine ? Y a-t-il des gens dans le même cas ?
Suave mare magnum...
De mon expérience, chez les enfants par exemple, la jalousie est très développée et s'exprime sans les barrières qu'un adulte pourrait mettre car il sait que c'est un sentiment malsain.
La "Haltfreude" aussi méconnue est un sentiment qui m’envahit a chaque fois qu’une émission de télé réalité sombre dans l’oubli..
Halt signifiant arrêter et freude la joie!
Par contre, les enfants sont vrais, ils ne mentent pas, le mensonge, ca s'apprend avec le temps:
-Oui, chérie, tu est la plus belle femme du monde!
-Oui, monsieur, ce crédit à taux variable est tout à votre avantage.
-Oui, vous avez entièrement raison d'adopter ce saint bernard, un chihuahua ca ne fera jamais l'affaire dans votre studio de 20m²
-Faites moi confiance, Mr- Gentil, vous nous enterrerez tous!
L'empathie, c'est penser à ce que pense l'autre de moi et inversement, bien des adultes en sont dépourvus, et la quasi totalité des enfants. L'empathie, c'est un travail permanent, qui peut vite s'oublier, d'ailleurs.
Les enfants, ça partage les jeux, les gouters, les tétines (pas très COVID tout ça). Les enfants ça jouent aux voleurs et aux policiers et ils échangent les rôles de temps en temps. Un enfant qui tombe et les autres viennent le relever. Alors oui il y a peut-être des enfants insensibles mais je trouve ça rare sur le peu d'observations que j'ai pu expérimenter.
L'empathie, ce n'est pas du tout penser à ce que pense l'autre de moi, c'est se mettre à la place d'autrui, ressentir les émotions d'autrui et changer son comportement en fonction et pour cela les enfants je les trouve bien plus doué que les adultes.
Une expérience toute simple en tant que parent qui marche à chaque fois. Son enfant boude. Tu fais semblant de pleurer parce que t'es triste que ton enfant boude. Il va tout de suite changer son comportement et venir te faire un câlin parce que ton émotion est plus forte que sa "colère". C'est pas la définition même de l'empathie émotionnelle ??
Et ce n'est pas du tout très développé, ni un sentiment malsain, ni moins développé chez les adultes. Cela dépend des enfants et des adultes. Je ne sais vraiment pas d'où vous sortez ces affirmations péremptoires.