Une équipe de chercheurs du MIT a réussi à concevoir une feuille artificielle capable grâce au soleil de décomposer l'eau en oxygène et en hydrogène de la même manière qu'une cellule chlorophyllienne le fait lors de la photosynthèse. Il manque "seulement" des moyens de stockage appropriés pour en faire une nouvelle source d'énergie renouvelable.
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Au passage, le stockage de l'hydrogène produit, par quelque moyen que ce soit (des recherches avancent aussi sur la production d'hydrogène par certaines algues...!) est techniquement simple, mais dangereux, puisque, à la moindre fuite, il se mélange a l'oxygène de l'air, et, à la moindre étincelle, une forte explosion se produit.
Petit rappel, les dirigeables, qui, dans les années 30, ont souvent utilisé, avec des risques importants (l'accident de l'Hindenburg, du fabricant Zeppelin, en 1937 mis un terme au développement de ce moyen de transport), sont très économes par rapport aux avions (la seule énergie dépensée est celle nécessaire à l'avancée par rapport à l'air ambiant (les avions consomment 90% de leur énergie à se maintenir en l'air !).
Avec les nouvelles technologies (helium au lieu d'hydrogène, structures carbone/mylar au lieu de poutres métalliques, bois et tissu enduit), on pourrait faire encore mieux en terme de capacité d'emport et de vitesse (100 km/h à l'epoque).
Il est fort probable que le dernier engin volant propulsé sera un aéronef plus léger que l'air.