John Ssebunya, l’enfant élevé par des singes

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L’Ougandais John Ssebunya a eu un destin extraordinaire. En 1988, à l’âge de deux ans, à la suite d’un drame familial, il trouva refuge dans la jungle où il fut pris en charge par des singes Vervet. Il vécut parmi eux durant trois ans, avant d’être recueilli par des villageois.

L’enfant adopta le comportement et les habitudes des singes, mais s’adapta assez rapidement après son « retour à la civilisation ». Il garde encore aujourd’hui d’excellents rapports avec ses deux familles adoptives.


Commentaires préférés (3)

D'ailleurs si vous êtes dans une situation de survie voici une règle en Afrique subsaharienne : suivez les singes vervet, tout ce qu'ils mangent est comestible pour l'humain, mais pas les babouins qui mangent des choses toxique pour votre corps.

Les singes vervet sont très mignons mais aussi très bien organisés pour voler et fuir. Jai personnellement failli en tuer une bonne dizaine en voiture : environ 30/40 fuyaient une orangerie (imaginez les singes avec des oranges plein la bouche et les mains) et la "fureur" de la fermière (imaginez Pascal Legitimus dans les inconnus en infirmière) qui avait plein de caillou à balancer. Les singes ont franchi la route 30 mètres devant moi en voiture à 80 km/h. J'ai pilé comme pas possible et ils ont du le réflexe suivant : ceux au bord de la route (celui à l'opposé de la fermière) chopaient leurs congénères pour les balancer du côté où ils seraient à l'abri de la fermière (pour ceux qui étaient proche) tandis que ceux sur le côté a risque (le même côté que la fermiere) ont rattrapé ceux qui commençaient à franchir la route et à bloquer la traversée (comme les policiers à la sortie ses écoles qui font le passage piéton).
Tellement efficace qu'en 3s plus un singe était sur la route et ils ont traversé apres mon passage.

Le tout sans prendre un caillou et avec une rapine de beaucoup beaucoup d'orange.

Bref ils sont mignons mais chapardeurs experts.

En fait, l'enfant n'a pas du tout été adopté par des singes mais simplement toléré. Quelques précisions sur l'anecdote:

Le gamin a été trouvé dans les bois dans un état sauvage, il ne parlait pas, se déplaçait en petits bons semblables aux singes avec qui il a grandi, il avait les orteils déchiquetés et donnait des coups de griffes pour se défendre .

D'après les spécialistes, les singes vervet sociabilisent entre eux en se grattant le dos et en se cherchant des poux, or l'enfant ne participait jamais a ces séances de gratouilles.
Par contre les Vervets on l'habitude de récupérer plus de nourriture qu'ils n'en mangent, Ssebunya passait donc très probablement après les singes pour manger les restes !

Dans le documentaire dans les sources, en 2005 (à ses 17 ans donc) on voit que Ssebunya a encore du mal à parler, et à apprendre de manière générale. Suite à un examen IRM, on apprend que la zone de langage de son cerveau a été endommagée dans sa jeunesse suite à un choc.
Mais pas de soucis, il à l'air heureux sur les images :)

Et une dernière chose: les singes vervet vivent en moyenne 12 ans. Sa "famille adoptive" n'existe plus depuis bien longtemps. Ssebunya conserve simplement une affinité avec les singes de manière générale.
C'est bien de romancer une anecdote mais quand même...

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a écrit : Même s'il n'existe pas beaucoup de cas d'enfants sauvages ayant fait l'objet d'une étude Anthropologique approfondie, il en ressort que l'âge auquel il/elle a été abandonné (e), est assez déterminant lors de son retour dans la Société humaine.

Dans le cas présent, cet enfan
t vivait parmi les singes, à l'âge où il aurait dû acquérir le langage. Le déficit qui est encore présent à ses 17 ans, est peut-être dû en partie à un problème neurologique, mais ceci n'explique pas tout.

Dans le cas de Marcos Rodríguez Pantoja, ayant vécu au sein d'une meute de loups, entre ses 7 et 19 ans, le langage était déjà bien acquis quand il s'est retrouvé coupé du monde des humains.
Cependant, ce qui l'a beaucoup handicapé lors de sa réinsertion, c'est non seulement la méfiance qu'il portait envers les adultes (il avait été victime de violence physique infantile ) mais également de ne pas avoir pu acquérir des connaissances sociales et relationnelles.
Par exemple, Marcos ne savait pas, à ses 19 ans, comment fonctionnait des notions telles que l'argent ou encore la hiérarchie militaire ou professionnelle.
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Merci de la precision je navais pas acces aux sources
Et justement je trouvais extraordinaire qu'il ait pu apprendre à parler normalement. Ce n'est pas écrit explicitement dans l'anecdote mais la formulation "s'adapta rapidement" le laissait à penser vu que le langage est la base de communication chez les humains.

Parce qu'effectivement, bien qu'il ait apparemment une zone endommagée, la capacité à apprendre le langage se développe de facon critique jusquà 3 ans. Passé cet âge, la plasticité du cerveau baisse, et plus le temps passe plus les zone broca et wernicke, celles responsables principalement de la parole et de la compréhension, ne sont plus capables de se développer.

Il est intéréssant de noter que le cerveau peut se réorganiser apres une lesion, surtout dans la plus jeune enfance, et on a vu des cas d'enfants dans ce cas (meme une fille née carrement sans lhemisphere gauche) developper les memes capacites que des enfants normaux grace à la reorganisation des zones.

La plasticité du cerveau est souvent celle qui gagne sur les lésions, surtout celles faites dans la jeune enfance. Il y a tt de mm une grosse variance au cas par cas.
Cest impressionant de voir ce dont on est capable quand on en est obligé.

Bien sûr, on ne pourra jamais savoir si sans lésion il aurait quand meme appris malgré lage critique dépassé, ni sil aurait été capable d'utiliser dautres zones de son cerveau pour compenser la lésion sil avait vécu en société.

Nb: la derniere phrase illustre que le mnemotechnique "les si n aiment pas les re" (ou scies et raies? Pour moi ce sont les notes de musiques en reference mais je me trompe peut etre) est bien trop souvent infaillible. Hors sujet total desolee.

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Tous les commentaires (13)

Visiblement, il connaissait la voie.

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D'ailleurs si vous êtes dans une situation de survie voici une règle en Afrique subsaharienne : suivez les singes vervet, tout ce qu'ils mangent est comestible pour l'humain, mais pas les babouins qui mangent des choses toxique pour votre corps.

Les singes vervet sont très mignons mais aussi très bien organisés pour voler et fuir. Jai personnellement failli en tuer une bonne dizaine en voiture : environ 30/40 fuyaient une orangerie (imaginez les singes avec des oranges plein la bouche et les mains) et la "fureur" de la fermière (imaginez Pascal Legitimus dans les inconnus en infirmière) qui avait plein de caillou à balancer. Les singes ont franchi la route 30 mètres devant moi en voiture à 80 km/h. J'ai pilé comme pas possible et ils ont du le réflexe suivant : ceux au bord de la route (celui à l'opposé de la fermière) chopaient leurs congénères pour les balancer du côté où ils seraient à l'abri de la fermière (pour ceux qui étaient proche) tandis que ceux sur le côté a risque (le même côté que la fermiere) ont rattrapé ceux qui commençaient à franchir la route et à bloquer la traversée (comme les policiers à la sortie ses écoles qui font le passage piéton).
Tellement efficace qu'en 3s plus un singe était sur la route et ils ont traversé apres mon passage.

Le tout sans prendre un caillou et avec une rapine de beaucoup beaucoup d'orange.

Bref ils sont mignons mais chapardeurs experts.

En fait, l'enfant n'a pas du tout été adopté par des singes mais simplement toléré. Quelques précisions sur l'anecdote:

Le gamin a été trouvé dans les bois dans un état sauvage, il ne parlait pas, se déplaçait en petits bons semblables aux singes avec qui il a grandi, il avait les orteils déchiquetés et donnait des coups de griffes pour se défendre .

D'après les spécialistes, les singes vervet sociabilisent entre eux en se grattant le dos et en se cherchant des poux, or l'enfant ne participait jamais a ces séances de gratouilles.
Par contre les Vervets on l'habitude de récupérer plus de nourriture qu'ils n'en mangent, Ssebunya passait donc très probablement après les singes pour manger les restes !

Dans le documentaire dans les sources, en 2005 (à ses 17 ans donc) on voit que Ssebunya a encore du mal à parler, et à apprendre de manière générale. Suite à un examen IRM, on apprend que la zone de langage de son cerveau a été endommagée dans sa jeunesse suite à un choc.
Mais pas de soucis, il à l'air heureux sur les images :)

Et une dernière chose: les singes vervet vivent en moyenne 12 ans. Sa "famille adoptive" n'existe plus depuis bien longtemps. Ssebunya conserve simplement une affinité avec les singes de manière générale.
C'est bien de romancer une anecdote mais quand même...

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a écrit : En fait, l'enfant n'a pas du tout été adopté par des singes mais simplement toléré. Quelques précisions sur l'anecdote:

Le gamin a été trouvé dans les bois dans un état sauvage, il ne parlait pas, se déplaçait en petits bons semblables aux singes avec qui il a grandi, il avait les orteils dé
chiquetés et donnait des coups de griffes pour se défendre .

D'après les spécialistes, les singes vervet sociabilisent entre eux en se grattant le dos et en se cherchant des poux, or l'enfant ne participait jamais a ces séances de gratouilles.
Par contre les Vervets on l'habitude de récupérer plus de nourriture qu'ils n'en mangent, Ssebunya passait donc très probablement après les singes pour manger les restes !

Dans le documentaire dans les sources, en 2005 (à ses 17 ans donc) on voit que Ssebunya a encore du mal à parler, et à apprendre de manière générale. Suite à un examen IRM, on apprend que la zone de langage de son cerveau a été endommagée dans sa jeunesse suite à un choc.
Mais pas de soucis, il à l'air heureux sur les images :)

Et une dernière chose: les singes vervet vivent en moyenne 12 ans. Sa "famille adoptive" n'existe plus depuis bien longtemps. Ssebunya conserve simplement une affinité avec les singes de manière générale.
C'est bien de romancer une anecdote mais quand même...
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Peut on raisonnablement dire qu'il était toléré?

En tout cas on est loin de Mowgli de Disney! ^^ Merci de remettre les pendules à l'heure.

Même s'il n'existe pas beaucoup de cas d'enfants sauvages ayant fait l'objet d'une étude Anthropologique approfondie, il en ressort que l'âge auquel il/elle a été abandonné (e), est assez déterminant lors de son retour dans la Société humaine.

Dans le cas présent, cet enfant vivait parmi les singes, à l'âge où il aurait dû acquérir le langage. Le déficit qui est encore présent à ses 17 ans, est peut-être dû en partie à un problème neurologique, mais ceci n'explique pas tout.

Dans le cas de Marcos Rodríguez Pantoja, ayant vécu au sein d'une meute de loups, entre ses 7 et 19 ans, le langage était déjà bien acquis quand il s'est retrouvé coupé du monde des humains.
Cependant, ce qui l'a beaucoup handicapé lors de sa réinsertion, c'est non seulement la méfiance qu'il portait envers les adultes (il avait été victime de violence physique infantile ) mais également de ne pas avoir pu acquérir des connaissances sociales et relationnelles.
Par exemple, Marcos ne savait pas, à ses 19 ans, comment fonctionnait des notions telles que l'argent ou encore la hiérarchie militaire ou professionnelle.

a écrit : Même s'il n'existe pas beaucoup de cas d'enfants sauvages ayant fait l'objet d'une étude Anthropologique approfondie, il en ressort que l'âge auquel il/elle a été abandonné (e), est assez déterminant lors de son retour dans la Société humaine.

Dans le cas présent, cet enfan
t vivait parmi les singes, à l'âge où il aurait dû acquérir le langage. Le déficit qui est encore présent à ses 17 ans, est peut-être dû en partie à un problème neurologique, mais ceci n'explique pas tout.

Dans le cas de Marcos Rodríguez Pantoja, ayant vécu au sein d'une meute de loups, entre ses 7 et 19 ans, le langage était déjà bien acquis quand il s'est retrouvé coupé du monde des humains.
Cependant, ce qui l'a beaucoup handicapé lors de sa réinsertion, c'est non seulement la méfiance qu'il portait envers les adultes (il avait été victime de violence physique infantile ) mais également de ne pas avoir pu acquérir des connaissances sociales et relationnelles.
Par exemple, Marcos ne savait pas, à ses 19 ans, comment fonctionnait des notions telles que l'argent ou encore la hiérarchie militaire ou professionnelle.
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Merci de la precision je navais pas acces aux sources
Et justement je trouvais extraordinaire qu'il ait pu apprendre à parler normalement. Ce n'est pas écrit explicitement dans l'anecdote mais la formulation "s'adapta rapidement" le laissait à penser vu que le langage est la base de communication chez les humains.

Parce qu'effectivement, bien qu'il ait apparemment une zone endommagée, la capacité à apprendre le langage se développe de facon critique jusquà 3 ans. Passé cet âge, la plasticité du cerveau baisse, et plus le temps passe plus les zone broca et wernicke, celles responsables principalement de la parole et de la compréhension, ne sont plus capables de se développer.

Il est intéréssant de noter que le cerveau peut se réorganiser apres une lesion, surtout dans la plus jeune enfance, et on a vu des cas d'enfants dans ce cas (meme une fille née carrement sans lhemisphere gauche) developper les memes capacites que des enfants normaux grace à la reorganisation des zones.

La plasticité du cerveau est souvent celle qui gagne sur les lésions, surtout celles faites dans la jeune enfance. Il y a tt de mm une grosse variance au cas par cas.
Cest impressionant de voir ce dont on est capable quand on en est obligé.

Bien sûr, on ne pourra jamais savoir si sans lésion il aurait quand meme appris malgré lage critique dépassé, ni sil aurait été capable d'utiliser dautres zones de son cerveau pour compenser la lésion sil avait vécu en société.

Nb: la derniere phrase illustre que le mnemotechnique "les si n aiment pas les re" (ou scies et raies? Pour moi ce sont les notes de musiques en reference mais je me trompe peut etre) est bien trop souvent infaillible. Hors sujet total desolee.

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a écrit : Merci de la precision je navais pas acces aux sources
Et justement je trouvais extraordinaire qu'il ait pu apprendre à parler normalement. Ce n'est pas écrit explicitement dans l'anecdote mais la formulation "s'adapta rapidement" le laissait à penser vu que le langage est la base de
communication chez les humains.

Parce qu'effectivement, bien qu'il ait apparemment une zone endommagée, la capacité à apprendre le langage se développe de facon critique jusquà 3 ans. Passé cet âge, la plasticité du cerveau baisse, et plus le temps passe plus les zone broca et wernicke, celles responsables principalement de la parole et de la compréhension, ne sont plus capables de se développer.

Il est intéréssant de noter que le cerveau peut se réorganiser apres une lesion, surtout dans la plus jeune enfance, et on a vu des cas d'enfants dans ce cas (meme une fille née carrement sans lhemisphere gauche) developper les memes capacites que des enfants normaux grace à la reorganisation des zones.

La plasticité du cerveau est souvent celle qui gagne sur les lésions, surtout celles faites dans la jeune enfance. Il y a tt de mm une grosse variance au cas par cas.
Cest impressionant de voir ce dont on est capable quand on en est obligé.

Bien sûr, on ne pourra jamais savoir si sans lésion il aurait quand meme appris malgré lage critique dépassé, ni sil aurait été capable d'utiliser dautres zones de son cerveau pour compenser la lésion sil avait vécu en société.

Nb: la derniere phrase illustre que le mnemotechnique "les si n aiment pas les re" (ou scies et raies? Pour moi ce sont les notes de musiques en reference mais je me trompe peut etre) est bien trop souvent infaillible. Hors sujet total desolee.
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Très bon commentaire de ta part. Merci.

Pour en revenir à l'apprentissage du langage, durant la petite enfance. J'ai dans mon entourage, le cas de Alejandro, parlant parfaitement le français sans accent Portugais, alors que ses parents ont émigrés de ce pays, quand lui même avait cinq ans.
Je me suis toujours demandé quel est le "secret" d'un enfant à pouvoir acquérir de manière parfaite, la prononciation de sons spécifiques d'une langue étrangère, quand ceci est ensuite impossible à l'âge adulte.
En veut pour preuve de ma dernière phrase précédente, le fait que je suis francophone d'origine, vis en Espagne depuis plus de trente ans, domine le Castillan à un haut niveau... mais le parle avec une pointe d'accent français qui ne disparaitra jamais.

Pour continuer la dessus, Marie-angélique leblanc avait ré appris à parler à 19 ans, même à écrire, plus de 10 ans après avoir quitté Marseille pour la forêt

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a écrit : Très bon commentaire de ta part. Merci.

Pour en revenir à l'apprentissage du langage, durant la petite enfance. J'ai dans mon entourage, le cas de Alejandro, parlant parfaitement le français sans accent Portugais, alors que ses parents ont émigrés de ce pays, quand lui même avait cinq ans.
/> Je me suis toujours demandé quel est le "secret" d'un enfant à pouvoir acquérir de manière parfaite, la prononciation de sons spécifiques d'une langue étrangère, quand ceci est ensuite impossible à l'âge adulte.
En veut pour preuve de ma dernière phrase précédente, le fait que je suis francophone d'origine, vis en Espagne depuis plus de trente ans, domine le Castillan à un haut niveau... mais le parle avec une pointe d'accent français qui ne disparaitra jamais.
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L'âge critique n'est pas le seul facteur pour lacquisition d'un accent, meme si cest de loin le plus important.
Il y a aussi les predispositions naturelles : certains articles parlent de predispositions au langage - laccent etant prouvé comme etant regi par la zone du langage et non de la musique. Ce qui fait que certains bilingues comme toi, quoique rares, peuvent aussi acquerir laccent local.
Il y a les predispositions à l inhibition - celles-ci sont plus developpees (ainsi que certaines capacites cognitives) chez les bilingues de naissance ou presque. Ce qui fait que chez ces derniers, lacquisition due troisieme langue meme à l age adulte se fera sûrement avec laccent car ils auront developpe la capacite dinhiber leur accent dorigine des leur enfance, et se serviront de ce don meme à l age adulte.
Il y a une grosse dose de relation emotionnelle à la langue et à l entourage: un enfant tres familial peut ainsi developper laccent de sa famille meme en ayant baigné dans la langue locale depuis sa naissance: cest le cas, je suppose (parce quil faut bcp de recherches pr parvenir à cette ccl) de mon fils aine qui bien quayant un don pr les langues et acquis ces capacites dinhibitions, (je les ai moi meme testees dans le cadre de ma these dailleurs) parle avec un accent francais dans la langue locale à laquelle il est exposé depuis lage dun an.
Des enfants ou meme des adultes, en revanche, ayant un besoin tres important detre accepte socialement pourront acquerir plus vite laccent. Cest le cas des espions par ex.
Enfin il y a lapprentissage methodique: certains orthophonistes se specialisent dans les accents et peuvent les enseigner. Ce qui aide aussi lesdits espions ou les acteurs.
Il y a encore dautres facteurs mais si je me souviens bien ce sont les principaux.

Le bilinguisme est passionant. Je me suis specialisee avec un master en "orthophonie bilinguiste" si je peux appeler ca comme ca en francais, et je buvais les paroles de chacun des professeurs et j ai lu des milliers de pages sir le sujet. D autant plus passionnant lorsquon est soi meme bilingue et que lon vit entoures de bilingues, et plus encore, denfants bilingues.

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C'est assez impressionnant le fait de parvenir à se sociabiliser alors qu'il avait 2 ans lors de sa disparition. J'ai un fils qui a presque 2 ans, je ne l'imaginerai jamais suivre des singes.

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a écrit : L'âge critique n'est pas le seul facteur pour lacquisition d'un accent, meme si cest de loin le plus important.
Il y a aussi les predispositions naturelles : certains articles parlent de predispositions au langage - laccent etant prouvé comme etant regi par la zone du langage et non de la musique.
Ce qui fait que certains bilingues comme toi, quoique rares, peuvent aussi acquerir laccent local.
Il y a les predispositions à l inhibition - celles-ci sont plus developpees (ainsi que certaines capacites cognitives) chez les bilingues de naissance ou presque. Ce qui fait que chez ces derniers, lacquisition due troisieme langue meme à l age adulte se fera sûrement avec laccent car ils auront developpe la capacite dinhiber leur accent dorigine des leur enfance, et se serviront de ce don meme à l age adulte.
Il y a une grosse dose de relation emotionnelle à la langue et à l entourage: un enfant tres familial peut ainsi developper laccent de sa famille meme en ayant baigné dans la langue locale depuis sa naissance: cest le cas, je suppose (parce quil faut bcp de recherches pr parvenir à cette ccl) de mon fils aine qui bien quayant un don pr les langues et acquis ces capacites dinhibitions, (je les ai moi meme testees dans le cadre de ma these dailleurs) parle avec un accent francais dans la langue locale à laquelle il est exposé depuis lage dun an.
Des enfants ou meme des adultes, en revanche, ayant un besoin tres important detre accepte socialement pourront acquerir plus vite laccent. Cest le cas des espions par ex.
Enfin il y a lapprentissage methodique: certains orthophonistes se specialisent dans les accents et peuvent les enseigner. Ce qui aide aussi lesdits espions ou les acteurs.
Il y a encore dautres facteurs mais si je me souviens bien ce sont les principaux.

Le bilinguisme est passionant. Je me suis specialisee avec un master en "orthophonie bilinguiste" si je peux appeler ca comme ca en francais, et je buvais les paroles de chacun des professeurs et j ai lu des milliers de pages sir le sujet. D autant plus passionnant lorsquon est soi meme bilingue et que lon vit entoures de bilingues, et plus encore, denfants bilingues.
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Tout simplement un merveilleux commentaire.
Je reste sans voix (bilingue) ;)

Merci, sincèrement merci.

PS: il y a matière à anecdote dans ton texte.
Fais-nous, s'il te plait, le plaisir d'en rédiger une.

a écrit : Tout simplement un merveilleux commentaire.
Je reste sans voix (bilingue) ;)

Merci, sincèrement merci.

PS: il y a matière à anecdote dans ton texte.
Fais-nous, s'il te plait, le plaisir d'en rédiger une.
Quel compliment, et qui plus est du grand Epoxy!
(Je suis sincerement admirative de tous tes complements d'anecdotes)