Durant l’hyperinflation qui frappa l’Allemagne entre juin 1921 et janvier 1924, les psychologues identifièrent un nouveau désordre mental, baptisé « zero stroke ». Il se manifestait chez des personnes « normales » et se caractérisait par un besoin d’écrire d’immenses lignes de zéro.
Les patients atteints avaient aussi tendance à appliquer l’hyperinflation à d’autres choses, comme leur âge (« dix milliards d’années ») ou le nombre d’enfants (« mille milliards d’enfants »). Ce désordre était vraisemblablement causé par le fait de devoir calculer en permanence — avec des nombres énormes — la valeur des choses, alors même qu’elle changeait à une vitesse fulgurante. Les ouvriers, payés à la journée, devaient ainsi dépenser leur paie dans la demi-heure, pour ne pas se retrouver avec un tas de billets sans valeur, et on dit que le prix d’une tasse de café doublait entre le moment où il était servi et celui où il était bu.
Commentaires préférés (3)
Ne pas l'oublier une inflation trop forte est extrêmement mauvaise. Une déflation est encore pire.
Si les prix augmentent trop vite la société n'a pas le temps de s'ajuster et c'est la pagaille monstre (cf l'anecdote). Si les prix descendent, les gens n'achètent plus car leur pécule leur permettra d'acheter plus le lendemain, puis pareille le lendemain et ainsi de suite.
Une situation idéale est une légère inflation. C'est à dire que les prix augmentent doucement à un rythme régulier. Ainsi la société s'ajuste toute seule soit de façon naturelle, soit de façon planifiée (salaire minimum indexé sur l'inflation par exemple).
D'ailleurs petit tips : je vais pas rentrer dans les chiffres mais le taux d'inflation est supérieur au taux du livret A. Ca veut dire que sur un an, avec les intérêt en poche. Vous allez avoir moins d'argent, ou plutôt vous pourrez moins faire avec votre argent que un an plus tôt. Mettez votre argent ailleurs ou bien consommez dès aujourd'hui, allez au resto par exemple ! mouahaha
Cette hyperinflation a tellement marqué les esprits qu'on en ressent encore les effets aujourd'hui. Les Allemands opposent toujours leur désaccord quand il s'agit de modifier la limite des 2% d'inflation imposé par l'UE et surtout par la BCE.
Et pourtant jouer sur cette inflation "pourrait" nous aider à résoudre certains problèmes (endettement des états, crise économique, etc...). Cela reste un jeu dangereux car il est bien plus difficile de provoquer une déflation qu'une inflation.
N'oublions pas non plus que si en UE, nous arrivons à gérer cette inflation, elle est encore un soucis dans quelques pays du monde. Le Vénézuéla fait office de champion du monde avec une inflation de 844,1% en 2020, entre juin 2019 et juin 2020, les prix ont connu une augmentation de 3.524%.
Si on avait une monnaie stable, les gens garderaient leur argent. Donc.
Une inflation implique que tout argent disponible doit être utilisé (investit, dépensé ou prêté). Donc les haut revenus, ceux qui ont de l'argent disponible, utilisent cette argent, notamment en le rendant disponible à l'emprunt.
Les faibles revenus peuvent profiter de cet argent car ils peuvent emprunter. Car si l'argent n'était pas emprunté et ne générait donc pas d'intérêts, il finirait par disparaitre à cause de l'inflation. Les mécanismes sont très complexes et d'autres facteurs entre en jeu, mais globalement une légère inflation limite l'accumulation de richesse en un seul lieu, une seule poche.
De plus de manière pratiquo pratique. C'est pratique car la société évolue. Tous les prix, salaire, loyer etc. augmentent avec l'inflation. Mais certains emplois ne seront plus utiles. On va pas baisser le salaire de ces emplois. Par contre on va l'augmenter beaucoup moins que les autres. Le revenu va donc être moins important par rapport au reste de la société. Ce qui conduit à un désintérêt pour cet emploi ce qui conduit à sa disparition progressive sans casse sociale.
Avec une monnaie stable, la seule solution serait de diminuer le salaire ou bien virer directement.
(Ca marche si l'inflation est modérée et que les évolutions se font dans la durée.)
Une légère inflation permet donc de redistribuer les richesses disponibles et de lisser les impacts négatifs de l'évolution de la société.
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Ne pas l'oublier une inflation trop forte est extrêmement mauvaise. Une déflation est encore pire.
Si les prix augmentent trop vite la société n'a pas le temps de s'ajuster et c'est la pagaille monstre (cf l'anecdote). Si les prix descendent, les gens n'achètent plus car leur pécule leur permettra d'acheter plus le lendemain, puis pareille le lendemain et ainsi de suite.
Une situation idéale est une légère inflation. C'est à dire que les prix augmentent doucement à un rythme régulier. Ainsi la société s'ajuste toute seule soit de façon naturelle, soit de façon planifiée (salaire minimum indexé sur l'inflation par exemple).
D'ailleurs petit tips : je vais pas rentrer dans les chiffres mais le taux d'inflation est supérieur au taux du livret A. Ca veut dire que sur un an, avec les intérêt en poche. Vous allez avoir moins d'argent, ou plutôt vous pourrez moins faire avec votre argent que un an plus tôt. Mettez votre argent ailleurs ou bien consommez dès aujourd'hui, allez au resto par exemple ! mouahaha
Cette hyperinflation a tellement marqué les esprits qu'on en ressent encore les effets aujourd'hui. Les Allemands opposent toujours leur désaccord quand il s'agit de modifier la limite des 2% d'inflation imposé par l'UE et surtout par la BCE.
Et pourtant jouer sur cette inflation "pourrait" nous aider à résoudre certains problèmes (endettement des états, crise économique, etc...). Cela reste un jeu dangereux car il est bien plus difficile de provoquer une déflation qu'une inflation.
N'oublions pas non plus que si en UE, nous arrivons à gérer cette inflation, elle est encore un soucis dans quelques pays du monde. Le Vénézuéla fait office de champion du monde avec une inflation de 844,1% en 2020, entre juin 2019 et juin 2020, les prix ont connu une augmentation de 3.524%.
Aujourd'hui, c'est le Vénézuela de Nicolas Maduro, qui vit l'inflation la plus haute au monde.
De fait, devrais-je écrire "Hyperinflation", car les prix en 2020, n'ont augmenté en moyenne "que" de 3173%, de par la compression économique due à la Pandémie de Covid-19.
Et si vous voulez aller prendre un café à Caracas, sachez que vous le payerez 4445% plus cher qu'il y a un an.
Après 21 ans de Chavisme ayant mené à la ruine d'un pays entier, voici le constat:
Le pays ne produit plus qu'une richesse estimée en 60 milliards de $, soit deux fois moins qu'il y a deux décennies.
Pour en mesurer l'impact, ceci est l'équivalent d'un retour en arrière de 70 ans, ou encore la chute des revenus d'un Soviétique, suite à la Seconde Guerre Mondiale (-53%/habitant entre 1941 et 1945)
La dépréciation de la valeur du Bolivar (monnaie du Vénézuela) continue. Durant le mois dernier (janvier 2021), le Bolivar a perdu de moyenne, 1,3% de sa valeur... Toutes les 24 heures !
De toute manière, le Vénézuela n'a d'autre solution que de se tourner vers la dollarisation de son système de paiement interne, et déjà vous pouvez payer en dollars et autres devises fortes, vos achats quotidiens.
Mais alors, de quoi vivent aujourd'hui les Vénézuéliens, et comment arrivent-ils encore à manger ?
Ou bien vous choisissez d'émigrer, -comme déjà plus de cinq millions de citoyens l'ont fait-, puis vous essayez tant bien que mal d'envoyer de l'argent à votre famille restée au pays, ou bien vous avez constamment faim, ou encore vous allez voler les récoltes sur pied et le bétail, à la campagne.
De toute manière, vous n'avez pas trop le choix, car le manque de carburant est tel, que pas même les engins agricoles peuvent effectuer les récoltes, et encore moins les camions n'arrivent à les transporter vers les villes.
Un comble pour un pays qui se targue de posséder les plus grandes réserves de pétrole brut au monde !
J'ai une question, est ce que si les personnes gardaient leur tas de billets, elles pouvaient être riche en sortie de crise ?
Cette monnaie virtuelle, contrôlée par l'État Bolivarien Vénézuélien, est très critiquée.
Son but premier, issu d'une idée du défunt Hugo Chavez, avait surtout la finalité de rompre l'hégémonie du $.
Tu auras toujours ton argent, mais tu ne pourras pas faire autant de chose avec qu'auparavant.
Il faut comprendre que l'argent n'a comme valeur que celle que la société lui donne.
Aujourd'hui on dit qu'un euros c'est à peu près un croissant, mais avec une inflation normale. Un croissant correspondra à 1,5€ d'ici un an (je balance mes chiffres aux hasard). Et il en va de même (en moyenne) pour tous les biens.
Donc aujourd'hui avec 1€ je peux acheter un croissant. Je garde mes 1€ et dans 10 ans je ne pourrai même pas acheter un croissant.
Morale, il vaut mieux acheter ton croissant aujourd'hui ou bien investir tes 1€ pour que dans 10 ans, tu aies 10€.
L'argent c'est comme les biscottos, si tu l'utilises pas, il disparait.
Si on avait une monnaie stable, les gens garderaient leur argent. Donc.
Une inflation implique que tout argent disponible doit être utilisé (investit, dépensé ou prêté). Donc les haut revenus, ceux qui ont de l'argent disponible, utilisent cette argent, notamment en le rendant disponible à l'emprunt.
Les faibles revenus peuvent profiter de cet argent car ils peuvent emprunter. Car si l'argent n'était pas emprunté et ne générait donc pas d'intérêts, il finirait par disparaitre à cause de l'inflation. Les mécanismes sont très complexes et d'autres facteurs entre en jeu, mais globalement une légère inflation limite l'accumulation de richesse en un seul lieu, une seule poche.
De plus de manière pratiquo pratique. C'est pratique car la société évolue. Tous les prix, salaire, loyer etc. augmentent avec l'inflation. Mais certains emplois ne seront plus utiles. On va pas baisser le salaire de ces emplois. Par contre on va l'augmenter beaucoup moins que les autres. Le revenu va donc être moins important par rapport au reste de la société. Ce qui conduit à un désintérêt pour cet emploi ce qui conduit à sa disparition progressive sans casse sociale.
Avec une monnaie stable, la seule solution serait de diminuer le salaire ou bien virer directement.
(Ca marche si l'inflation est modérée et que les évolutions se font dans la durée.)
Une légère inflation permet donc de redistribuer les richesses disponibles et de lisser les impacts négatifs de l'évolution de la société.
Comme le dit fuust et l'anecdote, on a intérêt a consommer maintenant, car on pourra moins consommer avec la même somme dans le futur, on peut donc le voir comme une taxe sur l'argent qu'on garde.
Dans le cas ou le taux d'emprunt n'est pas indexé sur l'inflation (que ce soit parce que l'inflation était inattendu ou pour une autre raison), alors que le revenu l'est, cela revient a diminuer la somme d'argent a rembourser.
D'ailleurs un revenu qui augmente légèrement peut être du a un faible taux de chômage : puisque la demande de main d'oeuvre est supérieur a l'offre, les prix (des salaires) augmentent, puis les entreprises augmentent leurs prix (a la fois pour rétablir leur marge, et parce qu’ils peuvent se le permettre, le pouvoir d'achat des ménages ayant augmenté).
Pour conclure, il ne fait pas bon avoir un système politico-économique autre que ceux autorisés par le libéralisme. Ça semble énerve certains puissants :)
A l'avenir renseignez-vous un peu plus avant de débiter ce que le système veut vous faire dire.
Corrigez moi si je me trompe mais ca me parait logique, non?
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Je rajouterai que l'ordre néo-libéral mondial tu participes ou bien tu n'y participes pas. Si ils n'arrivent pas à s'en sortir à cause des sanctions américaines c'est bien qu'ils y trouvaient leur compte dans l'ordre néo-libéral mondial ou bien il voulait le beurre, l'argent du beurre et le hum de la crémière.
Car sans le grand méchant ordre néo-libéral mondial, ils ne commercent pas avec le reste du monde, leur pétrole vaut rien. Et si leur pétrole vaut rien, ils ne peuvent pas financer leur largesses court-termistes.
C'est dommage car ils auraient pu faire comme la Norvège : se développer tranquillement grâce au pétrole en utilisant les revenus pétroliers pour investir et non pour financer une dépense récurrente afin d'avoir une société qui se développe hyper vite grâce au pétrole mais qui n'en dépend pas.
Mais à la place ils ont mis leur société sous perfusion de pétrole et ils se sont arrangés pour ne plus pouvoir le vendre.
Le grand méchant ordre néo-libéral mondial a beaucoup de défaut et ils devraient être changé. Mais Chavez et ses successeurs ont mis le Vénézuela dans la mouise tout seul.
Un autre cas d'inflation ou hyperinflation, fut la situation de la France, durant l'Occupation Allemande de 1940-45.
Appelée "Inflation de guerre", est fut due à deux facteurs principaux:
- réduction de l'offre des biens de première nécessité et manufacturés
-usage sans limite de la planche à billets, sur ordre de l'Occupant, afin que la Banque de France puisse payer à l'Allemagne Nazie, le tribut exigé par le traité d'Armistice de juin 1940.
Ceci a été suffisant pour déstabiliser complètement les prix en France. Ce qui vous coûtait 10 francs en 1940, vous était (de moyenne) vendu à 25 francs en 1945 (150% d'inflation).
Cette spirale inflationniste est en grande partie due à l'Occupant, qui achetait par trains entiers, des marchandises (principalement alimentaires, minières et énergétiques) destinées à être exportées vers l'Allemagne. Pour les payer, il faisait usage de sommes monétaires collectées (via impôts) par les Autorités Françaises... et de billets de banque imprimés jusqu'à hauteur exigée pour compléter, quand l'impôt n'avait pas été suffisant.
Bien évidemment, ceci conduisait à la mise en circulation de plus de billets, que la richesse réelle créé par la population Française sur le même laps de temps, car l'Occupant avait l'obligation de dépenser intégralement le tribut obtenu, par l'achat de biens dans le territoire occupé.
Tant que les quantités produites étaient suffisantes pour approvisionner le rationnement, la part de marché noir et ce que l'Occupant acquérissait pour envoyer en Allemagne, les prix étaient encore assez stables.
Cependant, vu que la production ne pouvait pas suivre dans le temps et que l'Occupant achetait de plus en plus en dehors des circuits officiels du Rationnement et par réquisition (ils étaient directement responsables de 30% du marché noir), les prix se sont emballés, au grand dam de la population Française.
Les pics inflationnistes, durant l'Occupation, auront surtout lieu durant les périodes de récoltes alimentaires (avril à octobre).
Si tous les Français de faire des crédits alors on serait en déflation. Vive le capitalisme et ses absurdités (ça eu un sens de faire cela à une époque... Aujourd'hui je ne suis pas si sûr)
C est beau l'économie hein ?(source... Je bosse dans la banque et y a plein de vidéo pour expliquer la création monétaire ;))
Quand votre équipe fétiche gagne, vous criez à qui veut l'entendre 'on a gagné !!!"... Et quand elle perd "ils ont perdu".
Elles ont bon dos 'les sanctions Américaines", pour excuser les erreurs de gestion Castristes de Chavez et Maduro, ...ayant eux-mêmes dépensé a "to' quisqui" l'argent issu des revenus du pétrole, ... pour s'acheter les voix électorales leur permettant de rester au Pouvoir.
Par ailleurs, ayez l'honnêteté d'écrire que les "sanctions Américaines" ne visent pas du tout less millions de citoyens Vénézuéliens, mais quelques poignées de ses hauts dirigeants mouillés dans des affaires pas du tout claires.
Je pourrai vous citer jusqu'à la satiété, des exemples de la désastreuse gestion économique du Vénézuela -dont la plus basique et universelle : l'alimentaire - mais ceci ne mènerait nulle part, car nous ne parlons pas le même langage.
Là où je vois des humains, vous n'y voyez que des sujets destinés à (faussement) valider une Idéologie politique qui ne fonctionne pas dans la pratique.
Là où je vois des humains, vous n'y voyez que des chiffres "poudre de Perlimpinpin" d'espérance de vie, de taux d'alphabétisation, de pauvreté et je ne sais quoi d'autre.
Avant de glorifier un système politique défaillant (et corrompu "hasta las trancas" ! ) N'oubliez pas la réalité quotidienne de ces millions de Vénézuéliens (orgullosos de serlo !) devant quitter leur Patrie "una mano delante y una mano detrás", à cause d'une gestion "que ha fracasado" sur tous les points.