L’ascenseur géant de Strépy-Thieu, en Belgique, a longtemps été le plus grand ascenseur à bateaux du monde. Il permet aux péniches de franchir un dénivelé de 73 mètres en quelques minutes sur le canal du Centre.
Il a été détrôné en 2016 par l'ascenseur à bateaux du barrage des Trois Gorges en Chine, qui déplace des navires de 3 000 tonnes sur une dénivellation de 113 mètres en 40 minutes.
Commentaires préférés (3)
Dire que je travaille en presque en face et chaque fois la hauteur m’étonne toujours.
Bon restons sérieux, pour faire monter un bateau dans une écluse, il faut la remplir, donc la faire descendre, l'eau, donc, elle est "perdue", dans cet ascenseur, l'eau reste dans le bac, qu'il monte où qu'il descende.
Par contre, ca consomme plus d'énergie qu'une écluse classique mais le principal problème des canaux et des écluses étant généralement l'approvisionnement en eau, on s'y retrouve, d'autant qu'on gagne un temps fou, un dénivelé de 70 mètres, il en fallait un paquet, des écluses, ca devait prendre des heures!
Prenons une écluse pleine avec un bateau qu'on doit faire descendre.
On vide un quart de l'eau dans un réservoir dont la surface est située un quart plus bas que le niveau haut de l'écluse, on vide un second quart dans un réservoir dont la surface est située moitié plus bas que le niveau haut de l'écluse, on vide un troisième quart dans un réservoir dont le niveau haut est situé trois quart plus bas que le niveau haut de l'écluse, et on vide le dernier quart de manière classique, quart qui est donc "perdu"
On fait sortir le bateau, on en fait entrer un nouveau à faire monter, on ferme et:
On vidange le réservoir le plus bas dans l'écluse, puis celui un peu plus haut, puis celui le plus haut et on complète avec l'eau de la partie du canal qui est en haut.
Cela permet, à chaque montée/descente de ne perdre qu'un quart de l'eau nécessaire à une écluse classique.
Je sais pas si je suis clair... mais y'a plein de vidéos sur le net.
Pour Panama, c'est une nécessité, le trafic y est tellement dense que sans ce système, il n'y aurait jamais eu assez d'eau pour faire fonctionner les nouvelles écluses (capable de lever les plus grands navires au monde, même les supertanker) et pomper mécaniquement n'aurait pas été rentable, le mec qui a trouvé ce "truc" simple et économique, respect! :)
Tous les commentaires (23)
Dire que je travaille en presque en face et chaque fois la hauteur m’étonne toujours.
Aussi étrange que cela puisse paraître, l’ascenseur de Strépy-Thieu consomme beaucoup moins qu’en écluse classique (~50 fois moins)
Des pistaches ? De l'eau ? Des cacahuètes ? De l'énergie ? Des bananes ?
Bon restons sérieux, pour faire monter un bateau dans une écluse, il faut la remplir, donc la faire descendre, l'eau, donc, elle est "perdue", dans cet ascenseur, l'eau reste dans le bac, qu'il monte où qu'il descende.
Par contre, ca consomme plus d'énergie qu'une écluse classique mais le principal problème des canaux et des écluses étant généralement l'approvisionnement en eau, on s'y retrouve, d'autant qu'on gagne un temps fou, un dénivelé de 70 mètres, il en fallait un paquet, des écluses, ca devait prendre des heures!
Très bien expliqué, cher @ Nicontrarié.
D'ailleurs, si tu as le temps de développer les stratagèmes utilisés sur les nouvelles écluses du canal de Panama, je te remercie d'avance.
(Je suis trop occupé -TAF oblige- pour écrire un explication ).
Merci.
Prenons une écluse pleine avec un bateau qu'on doit faire descendre.
On vide un quart de l'eau dans un réservoir dont la surface est située un quart plus bas que le niveau haut de l'écluse, on vide un second quart dans un réservoir dont la surface est située moitié plus bas que le niveau haut de l'écluse, on vide un troisième quart dans un réservoir dont le niveau haut est situé trois quart plus bas que le niveau haut de l'écluse, et on vide le dernier quart de manière classique, quart qui est donc "perdu"
On fait sortir le bateau, on en fait entrer un nouveau à faire monter, on ferme et:
On vidange le réservoir le plus bas dans l'écluse, puis celui un peu plus haut, puis celui le plus haut et on complète avec l'eau de la partie du canal qui est en haut.
Cela permet, à chaque montée/descente de ne perdre qu'un quart de l'eau nécessaire à une écluse classique.
Je sais pas si je suis clair... mais y'a plein de vidéos sur le net.
Pour Panama, c'est une nécessité, le trafic y est tellement dense que sans ce système, il n'y aurait jamais eu assez d'eau pour faire fonctionner les nouvelles écluses (capable de lever les plus grands navires au monde, même les supertanker) et pomper mécaniquement n'aurait pas été rentable, le mec qui a trouvé ce "truc" simple et économique, respect! :)
C'est vraiment très bien expliqué.
Pour augmenter le volume de la retenue d'eau et approfondir les chenaux, ils ont également procédé à des explosions contrôlées dans le lit du lac.
Ils ont également procédé à un reboisage intense (un million et demi d'arbres ) dans le bassin versant des rivières alimentant le lac de retenue, afin de réguler leur débit durant la saison des pluies, et de ne pas devoir donc déverser inutilement un éventuel excédent d'eau dans les océans.
PS: j'avais un travail de plomberie (réseau chauffage pour un poêle à pellets) à terminer aujourd'hui.
Je crois que c'est 3/8èmes de perdu...
Un spécialiste en hydromécanique dans le coin? ^^
Sinon, il y a aussi le stylisé ascenseur à péniches de Falkirk, en Écosse.
À visionner ici:
youtu.be/FOOsF-Yufz0
A toi d'expliquer maintenant. Allez HOP au boulot :)
Selon ce que me dit Wikipédia, les successifs bassins des nouvelles écluses, permettent de recycler 60% de l'eau, MAIS qu'en final, ceci représente une économie d'eau de 7% par rapport aux anciennes écluses, et ceci pour élever des bateaux à un tonnage bien plus important que les Panamax.
C'est toujours ça de pris :)
De toute manière, c'est soit le canal de Panama, soit le cap Horn... Brrr
Un bateau gabarit Panamax, paie un péage de 300 000 à 400 000 $.
Quant aux Neopanamax, bateaux à plus fort tonnage, le péage varie de 500 000 à 800 000 $, la traversée.
Même à ces prix, ça doit encore être rentable, tant en temps comme en coût, pour que 8% du trafic maritime mondial l"emprunte.
Y'a une montagne de pognon en jeu!
Soulever des bateaux, c'est pas chinois !