Votre nom dans une chanson

Proposé par
le
dans

En République Démocratique du Congo, il est possible de payer les chanteurs de rumba pour voir son nom apparaître dans leurs chansons. Loin d'être marginale, cette tradition fait vivre de nombreux chanteurs et permet de rentabiliser leurs titres pour des montant allant jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de dollars.


Commentaires préférés (3)

Ce phénomène né à la fin du 20eme siècle s'est largement démocratisée dans toute l'Afrique noire (francophone). Il y a même un terme associé: "atalaku". Faire l'atalaku de quelqu'un, c'est chanter ses louanges.

Comme dit dans l'article, certains payent pour voir leurs noms cités dans les chansons (souvent des "faroteurs" et des "boucantiers" qui veulent montrer qu'ils ont les "moyens").

Il y a déjà eu des sociétés comme Western Union qui payaient pour qu'on fasse leur pub dans les chansons.
Dans certains bars ou boites de nuit, on peut directement payer le DJ afin qu'il appelle son nom en plein milieu d'une chanson qu'il est en train de passer.
Il y a aussi des artistes qui disent le nom de personnes qui les ont aidés dans leur carrière, des amis, ou de personnes célèbres dont ils ont particulièrement apprécie l'oeuvre. Je pense par exemple à Nelson Mandela qui revenait beaucoup pendant la période qui a suivi sa mort.

D'un autre côté, il y a des jeunes artistes qui disent les noms de personnalité célébres dans leurs chansons, pas parce qu'ils sont payés, mais pour attirer leurs faveurs et se faire connaitre.

On retrouve donc quasi-systématiquement dans ces chansons des noms de footballeurs célèbres et connus pour leur prodigalité tels que Samuel Eto'o, Didier Drogba, Aubameyang, ou Emmanuel Adebayor.

a écrit : Je vais aller émigré au Congo est faire chanteur de rumba moi ! Faut savoir chanter, malheureusement

a écrit : Ce phénomène né à la fin du 20eme siècle s'est largement démocratisée dans toute l'Afrique noire (francophone). Il y a même un terme associé: "atalaku". Faire l'atalaku de quelqu'un, c'est chanter ses louanges.

Comme dit dans l'article, certains payent pour voir l
eurs noms cités dans les chansons (souvent des "faroteurs" et des "boucantiers" qui veulent montrer qu'ils ont les "moyens").

Il y a déjà eu des sociétés comme Western Union qui payaient pour qu'on fasse leur pub dans les chansons.
Dans certains bars ou boites de nuit, on peut directement payer le DJ afin qu'il appelle son nom en plein milieu d'une chanson qu'il est en train de passer.
Il y a aussi des artistes qui disent le nom de personnes qui les ont aidés dans leur carrière, des amis, ou de personnes célèbres dont ils ont particulièrement apprécie l'oeuvre. Je pense par exemple à Nelson Mandela qui revenait beaucoup pendant la période qui a suivi sa mort.

D'un autre côté, il y a des jeunes artistes qui disent les noms de personnalité célébres dans leurs chansons, pas parce qu'ils sont payés, mais pour attirer leurs faveurs et se faire connaitre.

On retrouve donc quasi-systématiquement dans ces chansons des noms de footballeurs célèbres et connus pour leur prodigalité tels que Samuel Eto'o, Didier Drogba, Aubameyang, ou Emmanuel Adebayor.
Afficher tout
Dans un autre domaine, au Mexique, il y a les narcocorridos. Ce sont des chansons populaires qui vantent les faits d'arme des barons de la drogue. Ces musiques populaires sont diffusés dans les discothèques, bars etc de certains états du Mexique. Elles sont même diffusées à la radio (aux USA) car le Mexique a rendu illégales ces chansons il y a quelques années.


Tous les commentaires (16)

Je vais aller émigré au Congo est faire chanteur de rumba moi !

Posté le

android

(0)

Répondre

Ce phénomène né à la fin du 20eme siècle s'est largement démocratisée dans toute l'Afrique noire (francophone). Il y a même un terme associé: "atalaku". Faire l'atalaku de quelqu'un, c'est chanter ses louanges.

Comme dit dans l'article, certains payent pour voir leurs noms cités dans les chansons (souvent des "faroteurs" et des "boucantiers" qui veulent montrer qu'ils ont les "moyens").

Il y a déjà eu des sociétés comme Western Union qui payaient pour qu'on fasse leur pub dans les chansons.
Dans certains bars ou boites de nuit, on peut directement payer le DJ afin qu'il appelle son nom en plein milieu d'une chanson qu'il est en train de passer.
Il y a aussi des artistes qui disent le nom de personnes qui les ont aidés dans leur carrière, des amis, ou de personnes célèbres dont ils ont particulièrement apprécie l'oeuvre. Je pense par exemple à Nelson Mandela qui revenait beaucoup pendant la période qui a suivi sa mort.

D'un autre côté, il y a des jeunes artistes qui disent les noms de personnalité célébres dans leurs chansons, pas parce qu'ils sont payés, mais pour attirer leurs faveurs et se faire connaitre.

On retrouve donc quasi-systématiquement dans ces chansons des noms de footballeurs célèbres et connus pour leur prodigalité tels que Samuel Eto'o, Didier Drogba, Aubameyang, ou Emmanuel Adebayor.

a écrit : Je vais aller émigré au Congo est faire chanteur de rumba moi ! Faut savoir chanter, malheureusement

a écrit : Je vais aller émigré au Congo est faire chanteur de rumba moi ! C'est pas si facile que ça. Il faut d'abord avoir un talent pour le chant et chanter autre chose de temps en temps (si pas faire les deux dans une même chanson).
Beaucoup s'y sont cassés la gueule.

a écrit : Ce phénomène né à la fin du 20eme siècle s'est largement démocratisée dans toute l'Afrique noire (francophone). Il y a même un terme associé: "atalaku". Faire l'atalaku de quelqu'un, c'est chanter ses louanges.

Comme dit dans l'article, certains payent pour voir l
eurs noms cités dans les chansons (souvent des "faroteurs" et des "boucantiers" qui veulent montrer qu'ils ont les "moyens").

Il y a déjà eu des sociétés comme Western Union qui payaient pour qu'on fasse leur pub dans les chansons.
Dans certains bars ou boites de nuit, on peut directement payer le DJ afin qu'il appelle son nom en plein milieu d'une chanson qu'il est en train de passer.
Il y a aussi des artistes qui disent le nom de personnes qui les ont aidés dans leur carrière, des amis, ou de personnes célèbres dont ils ont particulièrement apprécie l'oeuvre. Je pense par exemple à Nelson Mandela qui revenait beaucoup pendant la période qui a suivi sa mort.

D'un autre côté, il y a des jeunes artistes qui disent les noms de personnalité célébres dans leurs chansons, pas parce qu'ils sont payés, mais pour attirer leurs faveurs et se faire connaitre.

On retrouve donc quasi-systématiquement dans ces chansons des noms de footballeurs célèbres et connus pour leur prodigalité tels que Samuel Eto'o, Didier Drogba, Aubameyang, ou Emmanuel Adebayor.
Afficher tout
Dans un autre domaine, au Mexique, il y a les narcocorridos. Ce sont des chansons populaires qui vantent les faits d'arme des barons de la drogue. Ces musiques populaires sont diffusés dans les discothèques, bars etc de certains états du Mexique. Elles sont même diffusées à la radio (aux USA) car le Mexique a rendu illégales ces chansons il y a quelques années.

a écrit : Dans un autre domaine, au Mexique, il y a les narcocorridos. Ce sont des chansons populaires qui vantent les faits d'arme des barons de la drogue. Ces musiques populaires sont diffusés dans les discothèques, bars etc de certains états du Mexique. Elles sont même diffusées à la radio (aux USA) car le Mexique a rendu illégales ces chansons il y a quelques années. Afficher tout Comme le superbe Heisenberg Song ^^

www.youtube.com/watch?v=z0JPTgAtqzw

Pour les enregistrements de koffi olomide par exemple, certains font la queue devant le studio

Posté le

android

(1)

Répondre

Sans aller jusqu'à les faire écrire, c'est toujours sympa d'avoir son nom dans une (jolie) chanson. Après la prestation discutable des forbans dans les années 80, c'est Oldelaf qui a chanté mon prénom dans un texte plein de nostalgie que j'adore

Posté le

android

(1)

Répondre

Ce procédé est également utilisé en Jamaïque.
En effet certains artistes avaient pour habitude de créer des disques (dubplates) qu'ils testaient auprès de certains sound system populaires pour savoir si les morceaux répondaient à l'attente du public et donc si la production à grande échelle pouvait être rentable.
Par la suite ces mêmes artistes qui sont devenus très reconnus ont réenregistré leurs chansons les plus populaires en citant le nom des sound system voire des membres du crew qui les diffusent (moyennant finances) pour promouvoir le diffuseur.
Ce procédé a pour nom un "special".

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Je vais aller émigré au Congo est faire chanteur de rumba moi ! Pour faire des chansons il faut savoir écrire correctement...

Cette pratique est très répandue en afrique subsaharienne francophone comme indiqué dans l'anecdote. On la retrouve surtout dans les deux Congos,mais également en Côte-d'Ivoire où les chanteurs de coupé décalé et de zouglou en ont fait une source importante de revenus. Les chanteurs de coupé décalé dans le but de se faire le maximum d'argent on même inventé un nouveau type de chanson qu'ils appellent "spot". En fait c'est quoi une chanson " spot"? Éh bien, c'est une chanson dont les paroles sont majoritairement, voire exclusivement composées de noms de personnalités .

Je suis peut-être ivoirien, mais ces chansons "spot", j'ai horreur de les écouter. Ce genre de chansons a ses vedettes, parmi lesquelles, DJ Léo, DJ mix,Salvador DJ, pour ne citer que celle-ci...

À noter que plus un chanteur a la côte, plus le prix à payer pour entendre son nom dans l'une de ses chansons sera élevé. Celui qui dit plus haut dans les commentaires qu'il aimerait se lancer dans la musique pour chanter des noms et se faire du fric devrait se lancer dès maintenant, qui sait, peut-être qu'il aura du succès ?

Posté le

android

(2)

Répondre

Le meilleur exemple que j'ai, c'est cette chanson devenue un tube. Initialement écrite pour le mariage ou l'anniversaire du footballeur Ivoirien Didier Drogba


youtu.be/9YqecbxSr4A

J' ai été surpris d' entendre parler de rumba au Congo mais en effet, elle est originaire de Cuba (rumba cubaine des années 30) qui est devenue la rumba congolaise dans les années 60.

Posté le

android

(1)

Répondre