L’origine de l’expression « faire un laïus »

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L’expression « faire un laïus », qui désigne l’écriture d’un long discours, vient de l’école Polytechnique. Pour le premier concours d’entrée en 1804, les candidats devaient composer sur un discours du roi Laïus, père d’Œdipe dans la mythologie grecque, et la plupart, inspirés, firent une longue dissertation.


Commentaires préférés (3)

On aurait pu aussi noircir des pages cette année. Il y avait une explication de texte à donner : « La science s’oppose à l’opinion » puis donner sa définition de la science et ce qui fait un esprit scientifique.

a écrit : Je suis assez étonné du type de question... en Belgique, aujourd’hui, seules des résolutions de problèmes mathématiques sont demandées aux aspirants Il y a épreuve écrite de maths 1, physique 1, anglais, français. Puis selon les filières : physique 2, chimie, maths 2, informatique, SI et modélisation.

Outre le fait que je trouve qu'un ingénieur doit également être doué en français et avoir des connaissances générales, il arrive souvent que le niveau en maths et physique soit excellent pour deux candidats. Le français et l'anglais permettent de déterminer le meilleur d'entre les deux. Les coefficients de français et LV1 sont d'ailleurs les mêmes que celui de l'épreuve de physique 1.

Dans l’anecdote, j’aurais remplacé « un discours de Laïus, père d’Œdipe » (un discours parmi tant d’autres et destiné à qui ?) par « le discours de Laïus à son fils Œdipe ». Mais JMCMB...


Tous les commentaires (16)

On aurait pu aussi noircir des pages cette année. Il y avait une explication de texte à donner : « La science s’oppose à l’opinion » puis donner sa définition de la science et ce qui fait un esprit scientifique.

Je suis assez étonné du type de question... en Belgique, aujourd’hui, seules des résolutions de problèmes mathématiques sont demandées aux aspirants

a écrit : Je suis assez étonné du type de question... en Belgique, aujourd’hui, seules des résolutions de problèmes mathématiques sont demandées aux aspirants Il y a épreuve écrite de maths 1, physique 1, anglais, français. Puis selon les filières : physique 2, chimie, maths 2, informatique, SI et modélisation.

Outre le fait que je trouve qu'un ingénieur doit également être doué en français et avoir des connaissances générales, il arrive souvent que le niveau en maths et physique soit excellent pour deux candidats. Le français et l'anglais permettent de déterminer le meilleur d'entre les deux. Les coefficients de français et LV1 sont d'ailleurs les mêmes que celui de l'épreuve de physique 1.

Dans l’anecdote, j’aurais remplacé « un discours de Laïus, père d’Œdipe » (un discours parmi tant d’autres et destiné à qui ?) par « le discours de Laïus à son fils Œdipe ». Mais JMCMB...

a écrit : Il y a épreuve écrite de maths 1, physique 1, anglais, français. Puis selon les filières : physique 2, chimie, maths 2, informatique, SI et modélisation.

Outre le fait que je trouve qu'un ingénieur doit également être doué en français et avoir des connaissances générales, il arrive souvent que le ni
veau en maths et physique soit excellent pour deux candidats. Le français et l'anglais permettent de déterminer le meilleur d'entre les deux. Les coefficients de français et LV1 sont d'ailleurs les mêmes que celui de l'épreuve de physique 1. Afficher tout
C’est un peu faux. Tout le monde le pense, mais il vaut mieux être excellent en maths/physique et médiocre en français /anglais. Plutôt que d’être juste « bon » dans les deux.

Source: moi j’ai passé ces concours

a écrit : C’est un peu faux. Tout le monde le pense, mais il vaut mieux être excellent en maths/physique et médiocre en français /anglais. Plutôt que d’être juste « bon » dans les deux.

Source: moi j’ai passé ces concours
Je pense qu'on est plusieurs à les avoir passé (peut-être même plusieurs fois pour certains) mais tu as le droit d'en être fier, ce n'était pas très rigolo...

Tu as mal lu mon commentaire. A niveau égal en maths et en physique, c'est le français et l'anglais qui détermine ta place au concours par rapport à un autre. Au vu des coefficients, ces matières ne sont pas du tout à négliger. D'ailleurs, tout est coefficient 6 à part les Mathématiques où le coefficient est variable selon les filières.... donc non il faut être bon partout et surtout excellent en maths ^^.

a écrit : Je pense qu'on est plusieurs à les avoir passé (peut-être même plusieurs fois pour certains) mais tu as le droit d'en être fier, ce n'était pas très rigolo...

Tu as mal lu mon commentaire. A niveau égal en maths et en physique, c'est le français et l'anglais qui détermine ta place
au concours par rapport à un autre. Au vu des coefficients, ces matières ne sont pas du tout à négliger. D'ailleurs, tout est coefficient 6 à part les Mathématiques où le coefficient est variable selon les filières.... donc non il faut être bon partout et surtout excellent en maths ^^. Afficher tout
Et encore, pour la saison 2020 (post-covid et sans oraux), les épreuves littéraires (Français-Philosophie, LV1, LV2) étaient en général de coefficients similaires aux épreuves scientifiques. Ils étaient même parfois supérieurs, notamment sur la banque Mines-Ponts.

Super anecdote ! Cependant, la syntaxe, de cette anecdote, me chiffonne, un peu, pas vous ?

a écrit : Super anecdote ! Cependant, la syntaxe, de cette anecdote, me chiffonne, un peu, pas vous ? Perso je ne trouve pas, mais je ne suis pas sûr d’être objectif

a écrit : Je suis assez étonné du type de question... en Belgique, aujourd’hui, seules des résolutions de problèmes mathématiques sont demandées aux aspirants Bonsoir,
Je pense que certains confondent ici les écoles polytechniques françaises ou dans toute l europe et Polytechnique (P majuscule / IPP) à laquelle l’anecdote fait réference! Sans aucun manque de respect à personne ici, je ne suis pas sûr que l’on puisse comparer Polytechnique Paris (IPP), le réseau Polytech’ français et ses équivalents européens.
@Tybs excepté si j ai mal compris je ne crois pas non plus que l’on soit vraiment plusieurs ici à avoir passé ce concours (Polytechnique Paris /IPP) qui est avant tout une école militaire qui se veut l’élite de l’ingénierie.

Cordialement,
Bien à vous.

a écrit : Bonsoir,
Je pense que certains confondent ici les écoles polytechniques françaises ou dans toute l europe et Polytechnique (P majuscule / IPP) à laquelle l’anecdote fait réference! Sans aucun manque de respect à personne ici, je ne suis pas sûr que l’on puisse comparer Polytechnique Paris (IPP), le réseau Polytec
h’ français et ses équivalents européens.
@Tybs excepté si j ai mal compris je ne crois pas non plus que l’on soit vraiment plusieurs ici à avoir passé ce concours (Polytechnique Paris /IPP) qui est avant tout une école militaire qui se veut l’élite de l’ingénierie.

Cordialement,
Bien à vous.
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Tous les étudiants en CPGE peuvent passer le concours d'entrée s'ils le souhaitent pour entrer à l'X. Le concours fait partie de la banque d'épreuves écrites communes à l'Ecole Polytechnique, aux quatre ENS et à l'ESPCI Paris.

Je crois qu'il est possible également d'intégrer l'X par la filière universitaire mais je ne connais pas du tout le processus.

Sinon effectivement, rien à voir avec les écoles polytechniques de Bruxelles ou de Louvain (qui effectivement ne sanctionne que les mathématiques) et rien à voir non plus avec le réseau Polytech français (basé sur le concours Geipi Polytech). Le seul point commun est la formation d'ingénieurs.

a écrit : Tous les étudiants en CPGE peuvent passer le concours d'entrée s'ils le souhaitent pour entrer à l'X. Le concours fait partie de la banque d'épreuves écrites communes à l'Ecole Polytechnique, aux quatre ENS et à l'ESPCI Paris.

Je crois qu'il est possible également d'
intégrer l'X par la filière universitaire mais je ne connais pas du tout le processus.

Sinon effectivement, rien à voir avec les écoles polytechniques de Bruxelles ou de Louvain (qui effectivement ne sanctionne que les mathématiques) et rien à voir non plus avec le réseau Polytech français (basé sur le concours Geipi Polytech). Le seul point commun est la formation d'ingénieurs.
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C'est d'ailleurs ce qui a donné leur surnom aux classes préparatoires aux grandes écoles : 1/2, 3/2 et 5/2 (un demi, trois demis et cinq demis) car tous les élèves des classes préparatoires veulent intégrer l'X ! (et donc en première année, si on intègre X entre 0 et 1, ça fait 1/2, en 2e année ça fait 3/2, et si on redouble la deuxième année, parce qu'on n'a pas été reçu, justement, ça fait 5/2). C'est une blague de potache mais ça montre bien que ce n'est rien d'exceptionnel de viser l'école Polytechnique quand on veut faire des études d'ingénieur, contrairement à ce qu'une autre personne prétendait.

a écrit : Je suis assez étonné du type de question... en Belgique, aujourd’hui, seules des résolutions de problèmes mathématiques sont demandées aux aspirants La dichotomie entre les "matheux" et les "littéraires" est assez récente et surtout, elle est artificielle.
Ce n'est que depuis 50 ou 60 ans qu'on utilise, par convention, les mathématiques pour juger et hiérarchiser les élèves afin de détecter les meilleurs d'entre eux. À partir de ce moment là, on arrêter de demander aux les élèves forts en maths de montrer leurs qualités littéraires, alors qu'ils en étaient capables. Car quand on est très fort, en général on est très fort partout. Toutes les études le démontrent.
Auparavant c'était le latin qu'on utilisait pour trier les élèves. D'où l'expression "fort en thème" (traduction du français vers le latin: tâche très complexe).
Pensez aux grands penseurs de l'histoire. Ils possédaient une plume magnifique ET un esprit scientifique: Einstein a écrit plusieurs ouvrages lumineux, clairs et très agréables à lire (je vous conseille "Comment je vois le monde"). Blaise Pascal était mathématicien, René Descartes était un pionnier de l'optique. Plus loin dans le temps, Aristote traitait aussi bien de la morale que de la matière.
Enfin, petit constat empirique de ma part: quand j'enseignais la philo, mes élèves les plus étonnants, les plus brillants, étaient tous en Terminale scientifique.

a écrit : Je suis assez étonné du type de question... en Belgique, aujourd’hui, seules des résolutions de problèmes mathématiques sont demandées aux aspirants En même temps chez nous ce n'est pas un concours mais un examen, n'importe qui peut entrer tant qu'il a 50% des points. Un examen en français, chimie, bio et autres peut être demandé pour les gens n'ayant pas de CESS (= bac en Wallonie/Bruxelles) afin de montrer qu'ils ont les connaissances de bases pour suivre les cours.
Mine de rien l'accès aux études est vraiment facilité ici, et c'est beaucoup moins stressant ainsi. Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas en Belgique mais j'ai toujours trouvé le système scolaire supérieur moins stressant et compétitif.

a écrit : En même temps chez nous ce n'est pas un concours mais un examen, n'importe qui peut entrer tant qu'il a 50% des points. Un examen en français, chimie, bio et autres peut être demandé pour les gens n'ayant pas de CESS (= bac en Wallonie/Bruxelles) afin de montrer qu'ils ont les connaissances de bases pour suivre les cours.
Mine de rien l'accès aux études est vraiment facilité ici, et c'est beaucoup moins stressant ainsi. Il y a beaucoup de choses qui ne vont pas en Belgique mais j'ai toujours trouvé le système scolaire supérieur moins stressant et compétitif.
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En termes de scolarisation des enfants porteurs de handicap et en termes de prise en charge de la dépendance (maisons de retraite surtout), la Belgique fait aussi largement mieux que ses voisins, notamment la France. C'est même un modèle du genre.

a écrit : La dichotomie entre les "matheux" et les "littéraires" est assez récente et surtout, elle est artificielle.
Ce n'est que depuis 50 ou 60 ans qu'on utilise, par convention, les mathématiques pour juger et hiérarchiser les élèves afin de détecter les meilleurs d'entre eux. À part
ir de ce moment là, on arrêter de demander aux les élèves forts en maths de montrer leurs qualités littéraires, alors qu'ils en étaient capables. Car quand on est très fort, en général on est très fort partout. Toutes les études le démontrent.
Auparavant c'était le latin qu'on utilisait pour trier les élèves. D'où l'expression "fort en thème" (traduction du français vers le latin: tâche très complexe).
Pensez aux grands penseurs de l'histoire. Ils possédaient une plume magnifique ET un esprit scientifique: Einstein a écrit plusieurs ouvrages lumineux, clairs et très agréables à lire (je vous conseille "Comment je vois le monde"). Blaise Pascal était mathématicien, René Descartes était un pionnier de l'optique. Plus loin dans le temps, Aristote traitait aussi bien de la morale que de la matière.
Enfin, petit constat empirique de ma part: quand j'enseignais la philo, mes élèves les plus étonnants, les plus brillants, étaient tous en Terminale scientifique.
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Quand j'apprends à mes élèves à rédiger une démonstration, je leur explique qu'il faut faire comme dans une dissertation.
Mes meilleurs élèves sont aussi souvent très bons dans les matières littéraires et font des efforts de rédaction.