La plus grande catastrophe maritime civile que la France ait connue eut peu de retentissement. Le 9 janvier 1920, le paquebot « L’Afrique » quitta Bordeaux pour le Sénégal, avec 602 passagers. Le lendemain, de l’eau s’infiltra dans les caves, et à la tombée de la nuit, le navire se trouva pris dans une tempête. Il heurta le bateau-feu de Rochebonne, à 22h, et coula. La violence de la tempête dissuada nombre de passagers d’embarquer dans les embarcations de sauvetage. Un unique passager et 33 membres d’équipage survécurent.
Commentaires préférés (3)
Pour les incultes comme moi, un bateau-feu c'est un bateau-phare en fait (un bateau avec un phare dessus) ^^.
Comme ceux à Paris sur la Seine qui servent de bars mais au milieu de la mer et servant véritablement de phare.
Dans les caves ? Ou dans les cales ?
Et sinon, juste un petit truc: quid = pourquoi.
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Pour les incultes comme moi, un bateau-feu c'est un bateau-phare en fait (un bateau avec un phare dessus) ^^.
Comme ceux à Paris sur la Seine qui servent de bars mais au milieu de la mer et servant véritablement de phare.
Dans les caves ? Ou dans les cales ?
Surprenant comme anecdote, entre la certitude de mourir en restant sur le bateau ou la possibilité de mourir sur un bateau de sauvetage, tous, sauf 1 ont fait le choix de rester sur le bateau qui coule ? Il y a du y avoir quelques erreurs de communication pour en arriver la...
Quid de pourquoi 33 membres d'équipage vs 1 seul passager ?
Et sinon, juste un petit truc: quid = pourquoi.
Sale affaire!
Un canot de sauvetage, c'est plutôt safe avec tout ce qu'il faut à bord pour quelques jours.
Un radeau de sauvetage, c'est une autre histoire...
Steven Callahan peut vous en parler. Il a survécu 76 jours sur un radeau en pleine océan atlantique et cela n'a pas été de tout repos.
Nico parle justement des équipements de l’époque et on parle du début du siècle tout de même, tandis que notre steve se retrouve dans cette situation 60ans plus tard, après toute l’avancée technologique qui suit son époque, et seul à consommer sa nourriture!
Il a réussit à se procurer quand même: « coussin, sac de couchage et une trousse d'urgence contenant, entre autres choses, de la nourriture, des cartes de navigation, un fusil à harpon, fusées de détresse, torche, distillateurs solaires de production d'eau potable et une copie de Sea Survival, un manuel de survie », comparé à ceux de l’anecdote, le gars était dans un appartement presque, il avait carrément de quoi faire ><
Il a été par ailleurs consultant sur le film L’odyssée de Pi, écrivain, conférencier, journaliste et même architecte navale, ce type est une anecdote à lui seul !
Radeau, pas manœuvrable, canot, manœuvrable, c'est ça?
Le but était de montrer qu'on peut survivre longtemps en tant que naufragé en haute mer à condition d'avoir un minimum d'équipement, les canots de sauvetage sont là pour tenir... quelques jours grand max, en attendant les secours.
Devant la situation désespérée, les embarcations de sauvetage furent lancées à l’eau sur bâbord, mais à peine les passagers prêts à descendre vers les canots que ceux-ci furent projetés dans la mer avec les hommes d’équipage. On passa alors aux embarcations de tribord, mais à peine descendues, celles-ci furent emportées par la fureur des flots. La plupart des 602 passagers, malades et apeurés, n’ont pas voulu grimper à bord des canots de sauvetage. Les hommes de l’équipage ont tout fait pour forcer les passagers à embarquer et ne sont montés dans les canots qu’à la dernière minute.
Le gars perd 25 kilos en 50 jours, croise 9 navires qui ne voit pas ses fusées de détresse, déclenche un EPIRB (signal radio de détresse) qui ne servait à rien à l'époque et finit par être recueilli par des pêcheurs au large d'une île.
Je ne sais pas si beaucoup de monde aurait survécu aussi longtemps que lui.
Quid = qu’en est-il ?
Heu, @Nico, @Tybs et tous les autres, le record de survie en haute mer, pour un naufragé est de 438 jours !!!
José Salvador Alvarenga et Ezequiel "piñata" Córdoba, sont sortis en mer, à la mi novembre 2012, depuis la côte Occidentale du Mexique, afin de pêcher.
Deux jours plus tard, une tempête mit leur embarcation en danger....
Je vous laisse découvrir la dérive de ce bateau, sur 12 000 kilomètres, qui arrivera jusqu'aux îles Marshall, dans ce lien:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Salvador_Alvarenga
Pour rester dans le thème d'un bateau à la dérive, je vous conseille l'excellent film All is Lost avec Robert Redford. J'ignore par contre s'il est inspiré d'une histoire vraie