La Chine est actuellement en train de construire une nouvelle station spatiale. Il ne s'agit toutefois pas d'une première car c'est la troisième station construite par ce pays et mise en orbite terrestre. En effet, deux laboratoires prototypes avaient déjà été construits : Tiangong 1 et 2.
Tous les commentaires (51)
Pas de camés ou d'agression pour 5e au moins...
Franchement arrêtez de vous nourrir de la propagande occidentale et voyagez dans ce pays tant détesté...
Un satellite géostationnaire possède une orbite géostationnaire et son inclinaison orbitale est nulle. Son "plan" d'orbite est situé dans le plan équatorial terrestre. En atteignant une vitesse orbitale donnée égale à la rotation terrestre, ce satellite reste donc tout le temps au-dessus d'un même point situé sur l'équateur terrestre. En gros vu de la Terre, il tourne au dessus de l'équateur en même temps que la Terre et n'oscille pas du tout.
Maintenant, prenons l'ISS qui possède un plan orbitale incliné de 51,65° par rapport au plan équatorial. Elle tourne donc autour de la Terre sur ce plan incliné ce qui lui permet de couvrir 95% des zones habitées. Par contre, toutes les zones situé plus au Nord ou plus au Sud de la zone survolée ne sont jamais couverte par l'ISS. L'ISS par exemple ne passe jamais au dessus du Groënland et passe seulement au-dessus de 20% de la Russie. (fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:ISS_orbits_04132013.jpg). D'ailleurs le plan orbitale de l'ISS avait été ajusté (inclinaison augmentée) justement pour faire entrer la Russie dans le programme internationale. En gros vu de la Terre, l'ISS oscille autour de l'équateur comme une sinusoïde.
Avec 97° d'inclinaison, c'est quasiment toute la Terre qui est survolée à un moment donné de la trajectoire de l'objet en question. En gros vu de la Terre, cette station oscille avec une très forte amplitude autour de l'équateur.
Maintenant, il s'agit d'une première contrainte car le plus important c'est de rejoindre la station. Les zones de lancement qui utilisent la rotation de la Terre pour économiser du combustible permette de mettre des navettes ou des lanceurs dans un certain plan orbitale généralement de faible degré d'inclinaison. Plus l'angle d'inclinaison orbitale de la station est élevé et plus le lanceur qui doit l'atteindre devra manœuvrer pour rejoindre son orbite.
Depuis Kourou, c'est très simple pour Ariane 5 de placer un satellite en orbite géostationnaire et un plan d'inclinaison nulle (avec un transfert de Hohmann par exemple) par contre c'est bien plus compliqué d'atteindre l'ISS. Depuis, Baïkonour, un soyouz met par exemple une trentaine de tours terrestres pour rejoindre l'orbite de l'ISS.
Sans remettre en cause la réussite de la Chine. Il faut prendre un peu de recul. Ils ne sont pas partis de rien.
Ils étaient pendant des décennies l'atelier du monde. Les compagnies étrangères ont investi massivement dans le pays pour construire des usines (ce qui a contribué à créé un maillage industriel assez important).
Quand ils achètent des produits technologiques à forte valeurs à des firmes étrangères, le gouvernement chinois demande des transferts de technologie au passage (ce qui permet de faire de la rétro ingénierie).
Ariane V avait été conçu à l'origine pour transporter une navette spatiale (ce qui explique en partie pourquoi la fusée est très fiable).
Et petite anecdote au passage l'agence spatiale européenne (ESA) a des subventions de l'UE, mais n'est pas géré par cette dernière.
L'ESA est une agence intergouvernementale qui répond à ses états membres.
Si elle a passé 2 siècles en retrait c'est uniquement parce qu'elle s'est frottée à l'empire britannique à son apogée et a perdue la guerre de l'opium.
Depuis que l'arme nucléaire a fait son apparition les choses ont repris un cours plus "normal" et ils reprennent donc leur place de leader. A l'échelle de l'histoire l'exception était les 2 derniers siècles.
La principauté attire des capitaux donc à les moyens de garantir une vie confortable à son peuple, mais la plupart des natifs ne sont vraiment pas riches.
En ce qui concerne les forces de l'ordre, ils sont 294 pour 39.000 habitants soit 1 pour 132. C'est pile 2x plus qu'en France.
Un grand merci à toutes et à tous ceux qui ont répondu à mon commentaire.
Sincèrement, vous avez toutes et tous écrits des commentaires que je trouve d'excellente qualité.
Merci, merci beaucoup.
De même pour les fonctionnaires. Leur tenue est plutôt uniforme et similaire aux tenues des policiers mais ils ne le sont pas.
En France l'uniforme + chapeau bleu = gendarmes
En Chine les policiers ont une sorte de casquette bleue avec des motifs.
Ma mère y retourne chaque année étant donné que c'est son pays natal.
J'y retournerai dès que j'aurai + de 1 mois consécutif de repos hors été.
Quand je dis qu'il faut arrêter de regarder les reportages des occidentaux,allez visiter le pays au lieu de vous fier à ces torchons.
Moi je sais faire la différence entre les trois types de flics ici, y'en a deux avec lesquels on ne plaisante pas! Et un avec lequel il vaut mieux mettre les mains en l'air quand ils le demandent poliment.
Tu me prends pour une plante verte où quoi?
Tu pense vraiment qu'en France les gendarmes et la police nationale sont là pour le folklore?
Ca se voit que t'as jamais eu affaire avec la BAC!!! ^^
Et effectivement, ton exemple n'est pas mal même si je ne pense pas que tout soit parfait quand on regarde derrière la façade.
Cette condescendance française bon dieu.
Bref tout ça pour dire qu'en Chine les vidéo que vous voyez vous avez quelques policiers et des agents de Secu lambda.
On a bien des journalistes qui croient qu'un joueur de foot peut faire perdre 4 milliards d'euros à une entreprise avec un seul geste (mais bon c'est difficile pour eux, il faut réfléchir un peu pour analyser correctement une situation).
Pour moi, la criminalité est l'ensemble des actes criminels dans une période et un milieu donnés (définition pompée sur Internet). Elle ne s'arrête donc pas au mec qui se fait pointer par un délinquant à 3h du mat'. La criminalité des autorités en fait partie. Un mec qui se fait descendre parce qu'il est soit disant terroriste ou porte atteinte à la sécurité de l'Etat reste de la criminalité.
Mais même sans parler de l'Etat. Dans un pays de 1.4 MM de personnes, il n'y aurait aucun "vrai" délinquant". Miracle. A moins que vous me disiez que les richesses sont uniformément reparties entre tous les concitoyens, la pauvreté a toujours et systématiquement provoqué de la criminalité, même dans des pays à forte répression. L'exode rurale a aussi eu lieu en Chine, transférant de la pauvreté en ville. J'ai eu l'occasion de faire un voyage pro (milieu agricole, donc pas en ville ou sites touristiques) dans le Shandong et le Jilin. Je n'ai pas vu qu'opulence et luxuriance...sachant qu'on avait un circuit pré-établi... mais c'était surement pour nous faciliter l'organisation.
Pour les sources, je ne sais lesquelles te donner si tu considéres que tout ce qui vient d'occident est biaisé. Je n'ai effectivement aucune source chinoise qui va dans ce sens. J'accepte donc que tu considères ce commentaire comme un simple avis personnel, cela ne me gène pas.
Ceci dit, j'aime les retours de "locaux" même s'ils n'ont pas ma vision. Je serai preneur d'autres avis s'il y a...
Merci, j'ai mieux compris (d'autant plus que je me rends compte que j'avais rien compris)
Je me pose une question sans avoir jamais cherché à y répondre: le journalisme devient-il vraiment de moins en moins qualitatif, ou c'est simplement qu'en grandissant, on affute notre esprit critique?
1. Celui de l’information immédiate à tout prix, du « scoop ». On ne vérifie plus, on ne digère plus, on n’analyse plus l’information. On la balance tel quel dans l’instant en faisant fi de la présomption d’innocence, de la vérification des données ou de l’analyse d’une éventuelle causalité. Avec le journal écrit, il y avait au moins 24 h entre la nouvelle et la parution de la nouvelle permettant peut-être de corriger certaines erreurs d’appréciation.
2. Celui de la compétence. Les journalistes ne sont pour la plupart ni scientifiques, ni docteurs, ni économistes, ni mathématiciens, etc. Ils commentent des sujets largement au-dessus de leurs compétences et le risque de relayer une erreur est grand.
3. Celui du jugement. De plus en plus, je lis des articles où l’opinion du journaliste (ou de la rédaction) apparait clairement. Par exemple, des articles sur la Floride qui interdit les compétitions féminines aux personnes transgenres. Tous les articles ayant relayé cette information ont tourné la rédaction pour présenter cette nouvelle comme mauvaise pour l’égalité des droits. Je ne crois pas que cela soit du journaliste sérieux quand ce genre de débat est bien plus complexe que « c’est bien ou c’est mal ». Il faut présenter l’ensemble des aspects d’une nouvelle si on veut brosser la totalité d’un sujet.
4. Celui des biais et de l’indépendance. On le voit ici sur cette anecdote, je crois que notre opinion sur la Chine est biaisée par un ensemble de nouvelles et les journalistes se nourrissent de ces biais pour écrire eux-mêmes leur article. C’est un cercle vicieux. Les journalistes actuellement manquent cruellement d’indépendance dans leur opinion et généralement reprennent la doxa générale (parce que c’est vendeur, j’imagine).
Mais mon avis est également biaisé car je n'aime pas les journalistes ^^