Les astronautes de la mission Apollo 11 n’étaient pas cher payés

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Pour toute la mission Apollo 11, les trois astronautes touchèrent 8 dollars par jour en 1969, soit un peu plus de 50 dollars aujourd’hui. Étant tous militaires, ils étaient payés comme tout autre officier militaire sur Terre. Leur notoriété et l’attention des médias leur permirent néanmoins de compléter confortablement ce maigre salaire.


Commentaires préférés (3)

J'imagine la haut : "Houston on fait grève". Houston: "comme vous voulez, plus que 4h d'oxygène :)"

... Et en plus sans assurance-vie.

Aucune compagnie ne voulut assumer le risque de les assurer. Le dédommagement financier aurait pu être trop élevé, en cas d'échec.

Une alternative fut proposée par le groupe philatélique Manned Spacecraft Center Stamp Club, leur conseillant d'émettre des cartes postales spéciales, chacune signée de la main des trois astronautes, puis remises aux familles respectives.
En cas d'issue fatale de la mission, chacune de ces dites cartes postales auraient pu être vendues en qualité de "souvenir" (certes macabre).

De fait, Richard Nixon avait écrit une version de discours destiné à la nation, pour le cas où les astronautes ne seraient pas revenus vivants de cette épopée.

Fort heureusement, Apollo 11 fut un succès.
Après la période de quarantaine imposée aux trois astronautes, - la NASA avait peur qu'ils n'aient rapportés des micro-organismes lunaires pathogènes avec eux - commença le 29 septembre 1969, une tournée mondiale des trois héros.
La première destination fut à Mexico City où, -comment pourrait-il en être autrement- les photos d'époque les montrent, portant le typique large chapeau Mexicain, lors d'un bain de foule.
Entre autres destinations suivantes, il passèrent par le Brésil, l'Argentine, l'Espagne, la France, etc..
24 escales au total, voyageant dans l'Air Force One présidentiel, prêté pour la circonstance.

À Madrid, ils furent reçus par trois fameux toreros de l'époque, où chacun d'entre-eux remit aux membres de l'Apollo 11, un de leur habit de lumière.

a écrit : A ce moment là, Armstrong était civil et non militaire. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été choisi pour être le premier homme à marcher sur la lune alors que ce devait être Aldrin.


Tous les commentaires (14)

J'imagine la haut : "Houston on fait grève". Houston: "comme vous voulez, plus que 4h d'oxygène :)"

... Et en plus sans assurance-vie.

Aucune compagnie ne voulut assumer le risque de les assurer. Le dédommagement financier aurait pu être trop élevé, en cas d'échec.

Une alternative fut proposée par le groupe philatélique Manned Spacecraft Center Stamp Club, leur conseillant d'émettre des cartes postales spéciales, chacune signée de la main des trois astronautes, puis remises aux familles respectives.
En cas d'issue fatale de la mission, chacune de ces dites cartes postales auraient pu être vendues en qualité de "souvenir" (certes macabre).

De fait, Richard Nixon avait écrit une version de discours destiné à la nation, pour le cas où les astronautes ne seraient pas revenus vivants de cette épopée.

Fort heureusement, Apollo 11 fut un succès.
Après la période de quarantaine imposée aux trois astronautes, - la NASA avait peur qu'ils n'aient rapportés des micro-organismes lunaires pathogènes avec eux - commença le 29 septembre 1969, une tournée mondiale des trois héros.
La première destination fut à Mexico City où, -comment pourrait-il en être autrement- les photos d'époque les montrent, portant le typique large chapeau Mexicain, lors d'un bain de foule.
Entre autres destinations suivantes, il passèrent par le Brésil, l'Argentine, l'Espagne, la France, etc..
24 escales au total, voyageant dans l'Air Force One présidentiel, prêté pour la circonstance.

À Madrid, ils furent reçus par trois fameux toreros de l'époque, où chacun d'entre-eux remit aux membres de l'Apollo 11, un de leur habit de lumière.

A ce moment là, Armstrong était civil et non militaire.

50 euros par jour de gains contre 28 millions de dollars de perte plus 6% de commission pour en plus se taper la présence de Jeff Bezos, pour être dans l'espace que quelques minutes, je crois que même pour ce modique salaire, il y'aurait nombres de volontaires.

a écrit : A ce moment là, Armstrong était civil et non militaire. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été choisi pour être le premier homme à marcher sur la lune alors que ce devait être Aldrin.

a écrit : Et c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été choisi pour être le premier homme à marcher sur la lune alors que ce devait être Aldrin. Ils auraient du le dire plus fort, que le premier civil à aller marcher sur un autre monde était un civil, ca aurait eu de la gueule.

"Nous venons en paix..." ^^

a écrit : ... Et en plus sans assurance-vie.

Aucune compagnie ne voulut assumer le risque de les assurer. Le dédommagement financier aurait pu être trop élevé, en cas d'échec.

Une alternative fut proposée par le groupe philatélique Manned Spacecraft Center Stamp Club, leur conseillant d'ém
ettre des cartes postales spéciales, chacune signée de la main des trois astronautes, puis remises aux familles respectives.
En cas d'issue fatale de la mission, chacune de ces dites cartes postales auraient pu être vendues en qualité de "souvenir" (certes macabre).

De fait, Richard Nixon avait écrit une version de discours destiné à la nation, pour le cas où les astronautes ne seraient pas revenus vivants de cette épopée.

Fort heureusement, Apollo 11 fut un succès.
Après la période de quarantaine imposée aux trois astronautes, - la NASA avait peur qu'ils n'aient rapportés des micro-organismes lunaires pathogènes avec eux - commença le 29 septembre 1969, une tournée mondiale des trois héros.
La première destination fut à Mexico City où, -comment pourrait-il en être autrement- les photos d'époque les montrent, portant le typique large chapeau Mexicain, lors d'un bain de foule.
Entre autres destinations suivantes, il passèrent par le Brésil, l'Argentine, l'Espagne, la France, etc..
24 escales au total, voyageant dans l'Air Force One présidentiel, prêté pour la circonstance.

À Madrid, ils furent reçus par trois fameux toreros de l'époque, où chacun d'entre-eux remit aux membres de l'Apollo 11, un de leur habit de lumière.
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En fait pour travailler dans l'assurance ce n'est pas tant le cout pour l'assurance de payer qui etait un problème, c'etait la probabilité de réalisation d'un sinistre.
En l'occurence la probabilité etait tres tres très forte, aucune cotisation d'assurance (prime) raisonnable ne peut etre calculée dans ce cas la pour assumer le risque tres probable.

Avant comme aujourd'hui ce sont les actuaires qui determine le cout (la prime) d'une assurance pour faire face a la realisation d'un sinistre, pour ca on a des taux de sinistralite, le nombre de contrat, le nombre de contrat avec sinistralité potentiellement plis élevées, le cout moyen d'un sinistre pour la catégorie, bref des centaines de données qui font que pour assurer ta 206 tu devra payer 22,50€ par mois, pour que l'assurance puisse assumer tes sinistres... Et ceux des autres...

Pour appolo, peu de cotisants, sinistre tres probable, sinistre cher (vie humaine) peu de donnée de calcul. Fallait se gratter la tete avant d'assurer...

Enfin tour ca pour dire que ton collentaire est complètement vrai on revient au cout pour l'assurance mais que ce derniere dépend enormement du % de "chance" de réalisation du sinistre. Quand ils sont montés la haut ils etaient a peu pres sur de jamais revenir...

a écrit : En fait pour travailler dans l'assurance ce n'est pas tant le cout pour l'assurance de payer qui etait un problème, c'etait la probabilité de réalisation d'un sinistre.
En l'occurence la probabilité etait tres tres très forte, aucune cotisation d'assurance (prime) raisonnable ne
peut etre calculée dans ce cas la pour assumer le risque tres probable.

Avant comme aujourd'hui ce sont les actuaires qui determine le cout (la prime) d'une assurance pour faire face a la realisation d'un sinistre, pour ca on a des taux de sinistralite, le nombre de contrat, le nombre de contrat avec sinistralité potentiellement plis élevées, le cout moyen d'un sinistre pour la catégorie, bref des centaines de données qui font que pour assurer ta 206 tu devra payer 22,50€ par mois, pour que l'assurance puisse assumer tes sinistres... Et ceux des autres...

Pour appolo, peu de cotisants, sinistre tres probable, sinistre cher (vie humaine) peu de donnée de calcul. Fallait se gratter la tete avant d'assurer...

Enfin tour ca pour dire que ton collentaire est complètement vrai on revient au cout pour l'assurance mais que ce derniere dépend enormement du % de "chance" de réalisation du sinistre. Quand ils sont montés la haut ils etaient a peu pres sur de jamais revenir...
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Si je comprend bien tes propos, les compagnies d'assurance étaient toutes dans l'incapacité de chiffrer quel aurait été la somme à payer par le souscripteur, pour que sa famille puisse être indemnisé de (par exemple) un million de $, en cas de décès.

a écrit : En fait pour travailler dans l'assurance ce n'est pas tant le cout pour l'assurance de payer qui etait un problème, c'etait la probabilité de réalisation d'un sinistre.
En l'occurence la probabilité etait tres tres très forte, aucune cotisation d'assurance (prime) raisonnable ne
peut etre calculée dans ce cas la pour assumer le risque tres probable.

Avant comme aujourd'hui ce sont les actuaires qui determine le cout (la prime) d'une assurance pour faire face a la realisation d'un sinistre, pour ca on a des taux de sinistralite, le nombre de contrat, le nombre de contrat avec sinistralité potentiellement plis élevées, le cout moyen d'un sinistre pour la catégorie, bref des centaines de données qui font que pour assurer ta 206 tu devra payer 22,50€ par mois, pour que l'assurance puisse assumer tes sinistres... Et ceux des autres...

Pour appolo, peu de cotisants, sinistre tres probable, sinistre cher (vie humaine) peu de donnée de calcul. Fallait se gratter la tete avant d'assurer...

Enfin tour ca pour dire que ton collentaire est complètement vrai on revient au cout pour l'assurance mais que ce derniere dépend enormement du % de "chance" de réalisation du sinistre. Quand ils sont montés la haut ils etaient a peu pres sur de jamais revenir...
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Une chance sur dix d'échouer pour la mission.

Le truc comme tu le dis c'est de savoir si la société a les moyens d'assumer le sinistre, une société d'assurance qui a 100 millions de capital risque ne prendra jamais le risque d'assurer un contrat à un milliard...

Un peu de sérieux! ^^

a écrit : Si je comprend bien tes propos, les compagnies d'assurance étaient toutes dans l'incapacité de chiffrer quel aurait été la somme à payer par le souscripteur, pour que sa famille puisse être indemnisé de (par exemple) un million de $, en cas de décès. Le seul souscripteur pour Apollo, c'était l'état. Les compagnies d'assurances ont tout simplement refusé de signer un contrat d'asssurance.

Cela dit ca se fait de nos jours pour les lancements de satellites et d'humains, les lanceurs étant suffisamment fiables, ca passe.
Les lancements privés en sont la preuve.

Par contre, et au risque de divaguer, y'a une seule et unique technologie qui n'est pas assurée, ce sont les centrales nucléaires, seuls les états ont les reins assez solides pour assumer une catastrophe à 150 milliards de dollars. Aucune entreprise privée ne pouvant afficher un capital-risque de 150 000 000 000 dollars sur Terre.

CQFD.

a écrit : Si je comprend bien tes propos, les compagnies d'assurance étaient toutes dans l'incapacité de chiffrer quel aurait été la somme à payer par le souscripteur, pour que sa famille puisse être indemnisé de (par exemple) un million de $, en cas de décès. Si c'était "chiffrable" mais plus de la moitié des probabilités devaient donner soit une perte de fonds pour l'assureur, soit une cotisation ridiculement élevée pour couvrir le risque

a écrit : Le seul souscripteur pour Apollo, c'était l'état. Les compagnies d'assurances ont tout simplement refusé de signer un contrat d'asssurance.

Cela dit ca se fait de nos jours pour les lancements de satellites et d'humains, les lanceurs étant suffisamment fiables, ca passe.
Les
lancements privés en sont la preuve.

Par contre, et au risque de divaguer, y'a une seule et unique technologie qui n'est pas assurée, ce sont les centrales nucléaires, seuls les états ont les reins assez solides pour assumer une catastrophe à 150 milliards de dollars. Aucune entreprise privée ne pouvant afficher un capital-risque de 150 000 000 000 dollars sur Terre.

CQFD.
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Yes exactement, après j'essaye de vulgariser une règle valable sur des milliers de contrats je ne suis pas sur sur que ca soit valable dans ce cas la mais la théorie se tient :)

Meme une assurance avec 100 millions de capitaux refusera d'assurer des gros malussés, pourtant très concrètement ils ont les epaules pour assurer un sinistre complètementaire... Question d'actuaires mais aussi de fonds propres, de positionnement commercial etc...

Ca a l'air nul mais vraiment l'histoire des "probabilités" en math c'est juste genial :) et ca sert tous les jours.

a écrit : ... Et en plus sans assurance-vie.

Aucune compagnie ne voulut assumer le risque de les assurer. Le dédommagement financier aurait pu être trop élevé, en cas d'échec.

Une alternative fut proposée par le groupe philatélique Manned Spacecraft Center Stamp Club, leur conseillant d'ém
ettre des cartes postales spéciales, chacune signée de la main des trois astronautes, puis remises aux familles respectives.
En cas d'issue fatale de la mission, chacune de ces dites cartes postales auraient pu être vendues en qualité de "souvenir" (certes macabre).

De fait, Richard Nixon avait écrit une version de discours destiné à la nation, pour le cas où les astronautes ne seraient pas revenus vivants de cette épopée.

Fort heureusement, Apollo 11 fut un succès.
Après la période de quarantaine imposée aux trois astronautes, - la NASA avait peur qu'ils n'aient rapportés des micro-organismes lunaires pathogènes avec eux - commença le 29 septembre 1969, une tournée mondiale des trois héros.
La première destination fut à Mexico City où, -comment pourrait-il en être autrement- les photos d'époque les montrent, portant le typique large chapeau Mexicain, lors d'un bain de foule.
Entre autres destinations suivantes, il passèrent par le Brésil, l'Argentine, l'Espagne, la France, etc..
24 escales au total, voyageant dans l'Air Force One présidentiel, prêté pour la circonstance.

À Madrid, ils furent reçus par trois fameux toreros de l'époque, où chacun d'entre-eux remit aux membres de l'Apollo 11, un de leur habit de lumière.
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Je rebondi sur ton commentaire pour apporter une très légère précision concernant Air Force One.
Il me semble (enfin j'en suis quasiment) que ce nom d'Air Force One n'est valable que quand le président américain est dedans.
Ça n'enlève rien à la qualité du commentaire, on comprend bien que c'est un des avions présidentielle.
Mais au usa, n'importe quel avion qui transporte le président, devient Air Force One. J'avais vu ça ici il y a déjà un moment, c'est l'occasion de le rappeler.

secouchermoinsbete.fr/7375-air-force-one-nest-pas-le-nom-dun-seul-avion