L'échelle de Richter est obsolète

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On mentionne encore souvent l’échelle de Richter pour faire état de l’importance d’un séisme mais elle est imprécise et dépassée, car elle a été basée sur les séismes en Californie. On utilise aujourd’hui l’échelle de magnitude qui mesure le moment sismique, qui rend bien mieux compte de l’énergie libérée par un séisme.


Commentaires préférés (3)

Bonjour, je tiens à faire une correction au niveau de cette anecdote. Il est dit dans les sources que c’est l’échelle de Mercalli qui se mesure grâce aux dégâts engendrés et c’est pour répondre à ce problème que Richter a créé un modèle mathématique plus précis basé sur les logarithmes et ses instruments. Or le problème étant que l’on s’est aperçu maintenant que sa formule n’est applicable que localement en Californie mais est incorrecte (du moins peu précise) dans le reste du monde. C’est pour cela que l’on est passé sur la formule de “Magnitude de Moment” qui calcule l’intensité d’un séisme n’importe où dans le monde.

On utilise quand même, de fait, l'échelle de Richter quand on parle de la magnitude d'un séisme car les inventeurs de la formule qui mesure la nouvelle magnitude ont eu la bonne idée d'aligner à peu près leur échelle sur celle de Richter si bien que quand on parle d'un séisme de magnitude 7,2 (comme celui qui vient de se produire en Haïti), les personnes qui étaient déjà habituées à l'échelle de Richter ont un ordre d'idée de la puissance du séisme et des dégâts qu'il a pu produire. Il faut dire que Richter avait déjà eu la bonne idée de créer une échelle logarithmique qui mesurait la magnitude à l'origine du séisme, en profondeur sous la terre, et était fondée sur une formule de calcul, contrairement à l'échelle de Mercalli qui n'a rien à voir car le chiffre de l'intensité pour un séisme donné n'est pas le même que celui mesuré sur l'échelle de Richter, s'écrit en chiffres romains, n'est pas obtenu par un calcul mathématique et évalue les dégâts à la surface de la terre. C'est un peu comme les degrés centigrade et les degrés Celsius : la définition a été améliorée mais l'échelle reste à peu près la même et la différence est insignifiante pour l'usage qu'en fait le grand public, ce qui a facilité son adoption.

a écrit : Entièrement d'accord avec toi. L'échelle de Richter suffit largement au grand public. Il suffit de savoir que jusqu'à 3, le séisme est peu ressenti et qu'au-delà de 9, il est dévastateur.

C'est un peu comme la valeur de pi, seuls les scientifiques ont besoin d'une précision su
périeure à deux décimales.

Mais il est bon de ne pas oublier qu'il existe une autre échelle plus precise que celle de Richter et s'en écarte au-delà des moyens séismes.
Je pense d'ailleurs que c'est la constante -6,07 qui permet aux deux échelles d'être proches.
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Ca doit être lié aux moyens de mesurer les séismes qui se sont nettement améliorés au fil du temps.

Avant, quelle référence avions nous? Pas grand chose, quand je vois les vidéos modernes du séisme qui a dévasté la région de Fukushima, les gens se cassaient la gueule dans la rue, incapables de tenir debout tellement ca secouait, mais les bâtiments ont tenu (structurellement parlant), mais la même puissance à San-Fransisco au début du 20ème siècle a rasé la ville à 80%

Mesurer la puissance d'un séisme aujourd'hui se fait via une armada de sismographes, ce sont des enregistreurs fixés sur un socle qui va très en profondeur, en triangulant les ondes sismiques, on sait définir le point d'origine, la longueur de la fracture, et sa puissance.

Pour ce qui est de l'échelle, je suis d'accord, je reste sur Richter, chez moi je sais qu'un séisme supérieur à 5 risque de se faire casser la gueule le toit de ma baraque, c'est bien les agglos, mais c'est pas solide, Sam Suffi...


Tous les commentaires (25)

Bonjour, je tiens à faire une correction au niveau de cette anecdote. Il est dit dans les sources que c’est l’échelle de Mercalli qui se mesure grâce aux dégâts engendrés et c’est pour répondre à ce problème que Richter a créé un modèle mathématique plus précis basé sur les logarithmes et ses instruments. Or le problème étant que l’on s’est aperçu maintenant que sa formule n’est applicable que localement en Californie mais est incorrecte (du moins peu précise) dans le reste du monde. C’est pour cela que l’on est passé sur la formule de “Magnitude de Moment” qui calcule l’intensité d’un séisme n’importe où dans le monde.

Il y a une petite erreur dans l'anecdote, l'échelle de Richter ne mesure pas les dégâts liés à un séisme mais simplement l'intensité, c'est à dire la force de l'aléa, de l'épicentre à la périphérie.

C'est l'échelle de Mercalli qui permet spécifiquement de mesurer les dégâts engendrés par un séisme : beaucoup plus précise quant aux résultats donnés après l'aléa passé. :)

On utilise quand même, de fait, l'échelle de Richter quand on parle de la magnitude d'un séisme car les inventeurs de la formule qui mesure la nouvelle magnitude ont eu la bonne idée d'aligner à peu près leur échelle sur celle de Richter si bien que quand on parle d'un séisme de magnitude 7,2 (comme celui qui vient de se produire en Haïti), les personnes qui étaient déjà habituées à l'échelle de Richter ont un ordre d'idée de la puissance du séisme et des dégâts qu'il a pu produire. Il faut dire que Richter avait déjà eu la bonne idée de créer une échelle logarithmique qui mesurait la magnitude à l'origine du séisme, en profondeur sous la terre, et était fondée sur une formule de calcul, contrairement à l'échelle de Mercalli qui n'a rien à voir car le chiffre de l'intensité pour un séisme donné n'est pas le même que celui mesuré sur l'échelle de Richter, s'écrit en chiffres romains, n'est pas obtenu par un calcul mathématique et évalue les dégâts à la surface de la terre. C'est un peu comme les degrés centigrade et les degrés Celsius : la définition a été améliorée mais l'échelle reste à peu près la même et la différence est insignifiante pour l'usage qu'en fait le grand public, ce qui a facilité son adoption.

a écrit : On utilise quand même, de fait, l'échelle de Richter quand on parle de la magnitude d'un séisme car les inventeurs de la formule qui mesure la nouvelle magnitude ont eu la bonne idée d'aligner à peu près leur échelle sur celle de Richter si bien que quand on parle d'un séisme de magnitude 7,2 (comme celui qui vient de se produire en Haïti), les personnes qui étaient déjà habituées à l'échelle de Richter ont un ordre d'idée de la puissance du séisme et des dégâts qu'il a pu produire. Il faut dire que Richter avait déjà eu la bonne idée de créer une échelle logarithmique qui mesurait la magnitude à l'origine du séisme, en profondeur sous la terre, et était fondée sur une formule de calcul, contrairement à l'échelle de Mercalli qui n'a rien à voir car le chiffre de l'intensité pour un séisme donné n'est pas le même que celui mesuré sur l'échelle de Richter, s'écrit en chiffres romains, n'est pas obtenu par un calcul mathématique et évalue les dégâts à la surface de la terre. C'est un peu comme les degrés centigrade et les degrés Celsius : la définition a été améliorée mais l'échelle reste à peu près la même et la différence est insignifiante pour l'usage qu'en fait le grand public, ce qui a facilité son adoption. Afficher tout Entièrement d'accord avec toi. L'échelle de Richter suffit largement au grand public. Il suffit de savoir que jusqu'à 3, le séisme est peu ressenti et qu'au-delà de 9, il est dévastateur.

C'est un peu comme la valeur de pi, seuls les scientifiques ont besoin d'une précision supérieure à deux décimales.

Mais il est bon de ne pas oublier qu'il existe une autre échelle plus precise que celle de Richter et s'en écarte au-delà des moyens séismes.
Je pense d'ailleurs que c'est la constante -6,07 qui permet aux deux échelles d'être proches.

a écrit : Entièrement d'accord avec toi. L'échelle de Richter suffit largement au grand public. Il suffit de savoir que jusqu'à 3, le séisme est peu ressenti et qu'au-delà de 9, il est dévastateur.

C'est un peu comme la valeur de pi, seuls les scientifiques ont besoin d'une précision su
périeure à deux décimales.

Mais il est bon de ne pas oublier qu'il existe une autre échelle plus precise que celle de Richter et s'en écarte au-delà des moyens séismes.
Je pense d'ailleurs que c'est la constante -6,07 qui permet aux deux échelles d'être proches.
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Ca doit être lié aux moyens de mesurer les séismes qui se sont nettement améliorés au fil du temps.

Avant, quelle référence avions nous? Pas grand chose, quand je vois les vidéos modernes du séisme qui a dévasté la région de Fukushima, les gens se cassaient la gueule dans la rue, incapables de tenir debout tellement ca secouait, mais les bâtiments ont tenu (structurellement parlant), mais la même puissance à San-Fransisco au début du 20ème siècle a rasé la ville à 80%

Mesurer la puissance d'un séisme aujourd'hui se fait via une armada de sismographes, ce sont des enregistreurs fixés sur un socle qui va très en profondeur, en triangulant les ondes sismiques, on sait définir le point d'origine, la longueur de la fracture, et sa puissance.

Pour ce qui est de l'échelle, je suis d'accord, je reste sur Richter, chez moi je sais qu'un séisme supérieur à 5 risque de se faire casser la gueule le toit de ma baraque, c'est bien les agglos, mais c'est pas solide, Sam Suffi...

a écrit : On utilise quand même, de fait, l'échelle de Richter quand on parle de la magnitude d'un séisme car les inventeurs de la formule qui mesure la nouvelle magnitude ont eu la bonne idée d'aligner à peu près leur échelle sur celle de Richter si bien que quand on parle d'un séisme de magnitude 7,2 (comme celui qui vient de se produire en Haïti), les personnes qui étaient déjà habituées à l'échelle de Richter ont un ordre d'idée de la puissance du séisme et des dégâts qu'il a pu produire. Il faut dire que Richter avait déjà eu la bonne idée de créer une échelle logarithmique qui mesurait la magnitude à l'origine du séisme, en profondeur sous la terre, et était fondée sur une formule de calcul, contrairement à l'échelle de Mercalli qui n'a rien à voir car le chiffre de l'intensité pour un séisme donné n'est pas le même que celui mesuré sur l'échelle de Richter, s'écrit en chiffres romains, n'est pas obtenu par un calcul mathématique et évalue les dégâts à la surface de la terre. C'est un peu comme les degrés centigrade et les degrés Celsius : la définition a été améliorée mais l'échelle reste à peu près la même et la différence est insignifiante pour l'usage qu'en fait le grand public, ce qui a facilité son adoption. Afficher tout Non pas du tout. On utilise l’échelle de magnitude et les valeurs données par les scientifiques aux journalistes sont des magnitudes calculées sur l’échelle des magnitudes. C’est bien pratique que ça ressemble mais ce n’est pas la même chose. Il suffirait d’ailleurs simplement de parler de la magnitude d’un séisme sans préciser l’échelle pour être plus précis qu’en précisant l’échelle de Richter. Pour une fois qu’en simplifiant, on se rapproche de la vérité c’est quand même super pratique.

A la limite on pourrait renommer l’échelle des magnitudes par l’échelle de Richter et ça réglerait encore mieux les soucis et ça lui rendrait hommage. Exactement comme quand on a remplacé les degrés centigrades par les degrés Celsius quand on a affiné l’échelle des degrés pour qu’elle soit plus juste.

a écrit : Non pas du tout. On utilise l’échelle de magnitude et les valeurs données par les scientifiques aux journalistes sont des magnitudes calculées sur l’échelle des magnitudes. C’est bien pratique que ça ressemble mais ce n’est pas la même chose. Il suffirait d’ailleurs simplement de parler de la magnitude d’un séisme sans préciser l’échelle pour être plus précis qu’en précisant l’échelle de Richter. Pour une fois qu’en simplifiant, on se rapproche de la vérité c’est quand même super pratique.

A la limite on pourrait renommer l’échelle des magnitudes par l’échelle de Richter et ça réglerait encore mieux les soucis et ça lui rendrait hommage. Exactement comme quand on a remplacé les degrés centigrades par les degrés Celsius quand on a affiné l’échelle des degrés pour qu’elle soit plus juste.
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Pourquoi tu commences par "Non pas du tout" pour ensuite dire à peu près la même chose ?

a écrit : Pourquoi tu commences par "Non pas du tout" pour ensuite dire à peu près la même chose ? Dans les faits, plus personne n’utilise l’échelle de Richter pour décrire les séismes dans le monde. C’est donc faux de dire qu’on l’utilise.

a écrit : Dans les faits, plus personne n’utilise l’échelle de Richter pour décrire les séismes dans le monde. C’est donc faux de dire qu’on l’utilise. On utilise encore l'échelle de Richter puisque c'est elle qui sert de référence dans la tête des gens quand on parle de la puissance d'un séisme exprimée en magnitude de moment. D'ailleurs la plupart des gens n'ont même pas remarqué que les valeurs qu'ils entendent ne sont plus réellement exprimées sur l'échelle de Richter. Et on l'utilise encore aussi puisque c'est sur elle que la magnitude de moment a été alignée à l'aide de constantes pour que ce soit justement à partir d'une valeur de 4 que les seismes sont bien ressentis, et à partir de 6 qu'ils commencent à être très dangereux, par exemple. Tu peux relire mon premier commentaire : je ne dis pas autre chose et tout est parfaitement juste.

a écrit : On utilise encore l'échelle de Richter puisque c'est elle qui sert de référence dans la tête des gens quand on parle de la puissance d'un séisme exprimée en magnitude de moment. D'ailleurs la plupart des gens n'ont même pas remarqué que les valeurs qu'ils entendent ne sont plus réellement exprimées sur l'échelle de Richter. Et on l'utilise encore aussi puisque c'est sur elle que la magnitude de moment a été alignée à l'aide de constantes pour que ce soit justement à partir d'une valeur de 4 que les seismes sont bien ressentis, et à partir de 6 qu'ils commencent à être très dangereux, par exemple. Tu peux relire mon premier commentaire : je ne dis pas autre chose et tout est parfaitement juste. Afficher tout Ce serait comme me dire qu’on utilise encore les degrés centigrades car on a aligné les degrés Celsius sur le zéro des degrés centigrades. Alors oui c’est presque pareil mais ce n’est pas la même unité tout comme les deux échelles de l’anecdote ne sont pas les mêmes. Cela m’étonne de ta part d’accepter une telle approximation, toi qui est si tatillon mais c’est sûrement l’esprit de contradiction.

a écrit : Ce serait comme me dire qu’on utilise encore les degrés centigrades car on a aligné les degrés Celsius sur le zéro des degrés centigrades. Alors oui c’est presque pareil mais ce n’est pas la même unité tout comme les deux échelles de l’anecdote ne sont pas les mêmes. Cela m’étonne de ta part d’accepter une telle approximation, toi qui est si tatillon mais c’est sûrement l’esprit de contradiction. Afficher tout Et en plus tu reprends mon propre exemple ! Oui on utlise, de fait, les degrés centigrades puisque même si on a un peu revu leur définition et on les a renommé Celsius à cette occasion, ce sont bien eux qui ont donné notre échelle de température actuelle. Les personnes âgées parlaient d'ailleurs encore de degrés centigrade. On en parle moins maintenant car ça fait longtemps que ça a changé. Il n'y a aucune approximation dans mes commentaires, puisque je n'ai pas dit que l'échelle de Richter est encore utilisée pour *exprimer* les magnitudes des tremblements de terre mais comme référence pour les comprendre, pour la plupart des gens. Quant à mon prétendu esprit de contradiction, je te rappelle quand même qui a contredit l'autre en l'occurrence.

a écrit : Et en plus tu reprends mon propre exemple ! Oui on utlise, de fait, les degrés centigrades puisque même si on a un peu revu leur définition et on les a renommé Celsius à cette occasion, ce sont bien eux qui ont donné notre échelle de température actuelle. Les personnes âgées parlaient d'ailleurs encore de degrés centigrade. On en parle moins maintenant car ça fait longtemps que ça a changé. Il n'y a aucune approximation dans mes commentaires, puisque je n'ai pas dit que l'échelle de Richter est encore utilisée pour *exprimer* les magnitudes des tremblements de terre mais comme référence pour les comprendre, pour la plupart des gens. Quant à mon prétendu esprit de contradiction, je te rappelle quand même qui a contredit l'autre en l'occurrence. Afficher tout Ce n’est pas parce que les gens utilisent des référentiels ou des unités datées qu’ils ont raison ;)
C’est comme croire que le mètre est toujours définie comme la 10 000 000e partie d'une moitié de méridien terrestre. C’est faux.

a écrit : Ce n’est pas parce que les gens utilisent des référentiels ou des unités datées qu’ils ont raison ;)
C’est comme croire que le mètre est toujours définie comme la 10 000 000e partie d'une moitié de méridien terrestre. C’est faux.
Ah ! Quand même ! Donc tu as enfin compris que les gens utilisent encore l'échelle de Richter quand ils parlent de séisme, même si les mesures ne sont pas réellement exprimées sur cette échelle. Tu pourras remarquer que je n'ai pas dit s'ils avaient raison ou non. En revanche j'ai bien dit, dès le debut, que c'était une bonne idée d'aligner le nouveau système sur l'ancien pour ne pas perturber inutilement les utilisateurs et même tout simplement pour favoriser son adoption. Tiens, un autre exemple similaire : on utilise (ou plutôt utilisait car ça commence à dater un peu, comme les degrés centigrade) le daN plutôt que simplement le N pour exprimer une force, et les cadrans des appareils étaient gradués en daN, pour ne pas perturber les gens qui étaient habitués au kg.force, car c'est pareil à 2% près, donc quand on exprime une force en daN plutôt qu'en N, c'est qu'on a en tête des ordres de grandeur en kg.force et donc on utilise *de fait* le kg.force même si ce n'est pas l'unité dans laquelle la mesure est exprimée.

Quelle joute vous nous offrez !

Peut-être qu'une des clés pour avancer est de décider ce qui fait foi entre la définition officielle et l'usage populaire ("la tête des gens").

Par exemple : les majuscules doivent-elles être accentuées en français ? Non, si l'on considère l'usage populaire. Oui, selon l'Académie Française (Moi, je suis team "Oui").
Dit-on "Le" ou "La" COVID ? Même topo (Je suis team "Le").

C'est en celà que je vois un point d'ambiguïté dans votre échange.

Il me semble que lorsqu'un journal dit que le séisme d'Haïti est de magnitude 7,2 : alors c'est bien l'échelle des magnitudes qui est factuellement employée (même si le journaliste ignore la nuance entre l'échelle de Richter et l'échelle des magnitudes, même si le lecteur y associe l'échelle de Richter dans sa tête).

Si le journal parle d'une magnitude de 7,2 sur l'échelle de Richter, alors c'est bien l'échelle de Richter qui est factuellement employée (même si le journaliste a ajouté "de Richter" pour "combler" alors que les scientifiques lui avait donné la magnitude "tout court").

Je pense qu'il y a une certaine inertie pour faire évoluer ce que pensent les gens. Il me semble que nous sommes dans une zone de transition entre deux usages, un peu comme c'est arrivé pour les unités que vous avez nommé (degré centigrade & degré Celsius, définition du mètre, daN & kg.force) mais aussi plusieurs autres (hectopascal & bar mais aussi anciens francs, francs & euros).

Aussi, quand ce type de changement est opéré pour de bonnes raisons (ici, ne plus utiliser une échelle trop spécifique à la Californie, et utiliser une échelle globale qui est transposable pour les séismes petits et moyens), alors je pense qu'il est important de considérer la nouveauté dans sa tête, et d'en informer ceux qui nous entourent pour aider cette transition à se dérouler.
Il faut pour ça que les programmes scolaires et les professeurs concernés appliquent la nouveauté ^^

a écrit : Quelle joute vous nous offrez !

Peut-être qu'une des clés pour avancer est de décider ce qui fait foi entre la définition officielle et l'usage populaire ("la tête des gens").

Par exemple : les majuscules doivent-elles être accentuées en français ? Non, si l'on considè
re l'usage populaire. Oui, selon l'Académie Française (Moi, je suis team "Oui").
Dit-on "Le" ou "La" COVID ? Même topo (Je suis team "Le").

C'est en celà que je vois un point d'ambiguïté dans votre échange.

Il me semble que lorsqu'un journal dit que le séisme d'Haïti est de magnitude 7,2 : alors c'est bien l'échelle des magnitudes qui est factuellement employée (même si le journaliste ignore la nuance entre l'échelle de Richter et l'échelle des magnitudes, même si le lecteur y associe l'échelle de Richter dans sa tête).

Si le journal parle d'une magnitude de 7,2 sur l'échelle de Richter, alors c'est bien l'échelle de Richter qui est factuellement employée (même si le journaliste a ajouté "de Richter" pour "combler" alors que les scientifiques lui avait donné la magnitude "tout court").

Je pense qu'il y a une certaine inertie pour faire évoluer ce que pensent les gens. Il me semble que nous sommes dans une zone de transition entre deux usages, un peu comme c'est arrivé pour les unités que vous avez nommé (degré centigrade & degré Celsius, définition du mètre, daN & kg.force) mais aussi plusieurs autres (hectopascal & bar mais aussi anciens francs, francs & euros).

Aussi, quand ce type de changement est opéré pour de bonnes raisons (ici, ne plus utiliser une échelle trop spécifique à la Californie, et utiliser une échelle globale qui est transposable pour les séismes petits et moyens), alors je pense qu'il est important de considérer la nouveauté dans sa tête, et d'en informer ceux qui nous entourent pour aider cette transition à se dérouler.
Il faut pour ça que les programmes scolaires et les professeurs concernés appliquent la nouveauté ^^
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Pour les majuscules et capitales la seule directive prise pour les laissées "nues" provenait de l'industrie de l'imprimerie (avant d'arriver dans les écoles) et c'était pour une raison purement technique, il ne restait pas assez de matière autour du "pochoir" pour ne pas qu'avec l'usure il se brise.
L'académie française, comme la plupart des organismes d'état reste sur la même règle.
PS: info bonus une majuscule est seule par définition et débute une phrase, à contrario une capitale peut se trouver à l'intérieur de celle-ci (sigle, début d'abréviation,nom propres...) Ou dans un titre (utiliser pour facilité la lecture)

a écrit : Quelle joute vous nous offrez !

Peut-être qu'une des clés pour avancer est de décider ce qui fait foi entre la définition officielle et l'usage populaire ("la tête des gens").

Par exemple : les majuscules doivent-elles être accentuées en français ? Non, si l'on considè
re l'usage populaire. Oui, selon l'Académie Française (Moi, je suis team "Oui").
Dit-on "Le" ou "La" COVID ? Même topo (Je suis team "Le").

C'est en celà que je vois un point d'ambiguïté dans votre échange.

Il me semble que lorsqu'un journal dit que le séisme d'Haïti est de magnitude 7,2 : alors c'est bien l'échelle des magnitudes qui est factuellement employée (même si le journaliste ignore la nuance entre l'échelle de Richter et l'échelle des magnitudes, même si le lecteur y associe l'échelle de Richter dans sa tête).

Si le journal parle d'une magnitude de 7,2 sur l'échelle de Richter, alors c'est bien l'échelle de Richter qui est factuellement employée (même si le journaliste a ajouté "de Richter" pour "combler" alors que les scientifiques lui avait donné la magnitude "tout court").

Je pense qu'il y a une certaine inertie pour faire évoluer ce que pensent les gens. Il me semble que nous sommes dans une zone de transition entre deux usages, un peu comme c'est arrivé pour les unités que vous avez nommé (degré centigrade & degré Celsius, définition du mètre, daN & kg.force) mais aussi plusieurs autres (hectopascal & bar mais aussi anciens francs, francs & euros).

Aussi, quand ce type de changement est opéré pour de bonnes raisons (ici, ne plus utiliser une échelle trop spécifique à la Californie, et utiliser une échelle globale qui est transposable pour les séismes petits et moyens), alors je pense qu'il est important de considérer la nouveauté dans sa tête, et d'en informer ceux qui nous entourent pour aider cette transition à se dérouler.
Il faut pour ça que les programmes scolaires et les professeurs concernés appliquent la nouveauté ^^
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Bravo. Tu as merveilleusement su traduire et écrire ma pensée. ;)

a écrit : Ah ! Quand même ! Donc tu as enfin compris que les gens utilisent encore l'échelle de Richter quand ils parlent de séisme, même si les mesures ne sont pas réellement exprimées sur cette échelle. Tu pourras remarquer que je n'ai pas dit s'ils avaient raison ou non. En revanche j'ai bien dit, dès le debut, que c'était une bonne idée d'aligner le nouveau système sur l'ancien pour ne pas perturber inutilement les utilisateurs et même tout simplement pour favoriser son adoption. Tiens, un autre exemple similaire : on utilise (ou plutôt utilisait car ça commence à dater un peu, comme les degrés centigrade) le daN plutôt que simplement le N pour exprimer une force, et les cadrans des appareils étaient gradués en daN, pour ne pas perturber les gens qui étaient habitués au kg.force, car c'est pareil à 2% près, donc quand on exprime une force en daN plutôt qu'en N, c'est qu'on a en tête des ordres de grandeur en kg.force et donc on utilise *de fait* le kg.force même si ce n'est pas l'unité dans laquelle la mesure est exprimée. Afficher tout C’est sûrement ton « de fait » dans l’ensemble des commentaires qui me perturbe car pour moi cela n’a pas de sens physique de mesurer quelque chose dans une unité et de croire qu’il s’agit d’une autre aussi ressemblante soit elle. Picsonald a je crois très bien résumé le débat. Merci à lui.

a écrit : C’est sûrement ton « de fait » dans l’ensemble des commentaires qui me perturbe car pour moi cela n’a pas de sens physique de mesurer quelque chose dans une unité et de croire qu’il s’agit d’une autre aussi ressemblante soit elle. Picsonald a je crois très bien résumé le débat. Merci à lui. Tu aurais mieux fait de vérifier la définition de "de fait" alors puisque, en effet, c'était nécessaire de comprendre cette expression pour comprendre mon commentaire, plutôt que me contredire en disant "non" et "faux". Une situation de fait, est "une situation qui se produit, qui a lieu indépendamment des règles" (je viens de chercher cette définition sur internet, plutôt qu'essayer de donner une définition moi-même, pour être à l'abri d'une nouvelle contradiction)

a écrit : Tu aurais mieux fait de vérifier la définition de "de fait" alors puisque, en effet, c'était nécessaire de comprendre cette expression pour comprendre mon commentaire, plutôt que me contredire en disant "non" et "faux". Une situation de fait, est "une situation qui se produit, qui a lieu indépendamment des règles" (je viens de chercher cette définition sur internet, plutôt qu'essayer de donner une définition moi-même, pour être à l'abri d'une nouvelle contradiction) Afficher tout J'avais plutôt l'idée que "en fait" = "véritablement", "dans la réalité" mais j'accepte volontiers ta définition.

Espérons alors que les lecteurs de l'anecdote et de notre discussion auront appris des choses, modifiés certains de leur référentiels utilisés "de fait" et qui étaient erronés par rapport aux définitions officielles qui font foi.

a écrit : J'avais plutôt l'idée que "en fait" = "véritablement", "dans la réalité" mais j'accepte volontiers ta définition.

Espérons alors que les lecteurs de l'anecdote et de notre discussion auront appris des choses, modifiés certains de leur référentiels utilisés
"de fait" et qui étaient erronés par rapport aux définitions officielles qui font foi. Afficher tout
Attention quand même à bien lire ce que j'ai écrit pour ne pas me contredire sur ce que tu crois avoir lu. C'est "de fait" que j'ai employé, pas "en fait", et c'est beaucoup plus fort. On met "en fait" à toutes les sauces, ça peut vouloir dire "de fait" mais ça peut aussi être employé comme une ponctuation qui n'apporte pas de sens à la phrase, alors que "de fait" a un sens très précis, c'est la traduction du latin "de facto" qui s'oppose à "de jure". Ce qui est "de jure" est ce qui est prescrit par les règles, la loi, etc. alors que ce qui est "de fait" est ce qui est constaté dans les faits, dans la pratique, dans l'usage. Tu peux relire mon tout premier commentaire (il est facile à retrouver puisqu'il est dans le top 3 tout en haut de la page) et tu pourras constater que, nonobstant l'emploi de "de fait" qui précise que c'est un usage et pas une règle, il est non seulement correct, mais c'était justement le point que j'ai soulevé de faire remarquer de façon tout à fait pertinente que l'usage perdure en dépit du changement de définition de cette mesure.