Pour améliorer le quotidien des communautés isolées au nord de l’Amérique du Sud, la startup E-Dina a mis au point une lampe qui se recharge avec l’eau salée. Un demi-litre d’eau salée peut fournir de la lumière pendant 45 jours. Cette lampe peut également servir à recharger des appareils électroniques.
Commentaires préférés (3)
Les avantages par rapport à une lampe solaire (production immédiate et continue de lumière, pas de batterie (?), process plus simple donc moins de pannes) sont clairs mais justement quelle est la puissance de cette lampe? Peut elle être modulée? Les sources parlent indifféremment d'eau salé et d'eau de mer mais ça n'est pas forcement la même chose (la salinité des mers varie autour du globe d'ailleurs).
Dans les inconvénients sinon: marche-t-elle seulement en position verticale? "Merde, j'ai renversé la lampe! *Ziiiiiiiip*"
« Un demi litre d’eau salée peut fournir de la lumière pendant 45 jours »
Désolé mais je n’arrive pas à me sortir de la tête que c’est avant tout une annonce marketing et que ces performances annoncées sont enjolivées ou exagérées…
Ou bien j’imagine que cette lampe n’est guère plus puissante qu’une chandelle.
Un de ces conducteur va alors être rongé par électroérosion et ne durera pas indéfiniment.
Il faut plus d'énergie pour produire ces conducteurs que ce qui sera restitué par la pile elle-même.
Alors c'est bien pratique pour produire de faible quantité d'énergie dans un endroits reculé mais faire ça à grande échelle dans un océan ça ne sert à rien à pars à gaspiller de l'énergie
Tous les commentaires (32)
Bin voilà, on savait pas encore trop quoi faire des océans. Un nouveau filon : produire de l'énergie :)
Pourquoi ce système ne serait il pas utilisé à bien plus grande échelle ? L’eau salée a le mérite d’être gratuit avec l’abondance des mers et océans, le coût serait certainement moins élevé pr rapport à notre production d’électricité non ?
Les avantages par rapport à une lampe solaire (production immédiate et continue de lumière, pas de batterie (?), process plus simple donc moins de pannes) sont clairs mais justement quelle est la puissance de cette lampe? Peut elle être modulée? Les sources parlent indifféremment d'eau salé et d'eau de mer mais ça n'est pas forcement la même chose (la salinité des mers varie autour du globe d'ailleurs).
Dans les inconvénients sinon: marche-t-elle seulement en position verticale? "Merde, j'ai renversé la lampe! *Ziiiiiiiip*"
Aux origines d’Oblivion?
Sur terre on peut se baser sur des parcelles avec des propriétaires. En mer ça ce passe comment ?
Peut-être que le coût annoncé de 60 à 100 dollars fait que ça va pas être si facile que cela à la faire se déployer… j’avais lu qu’ils envisageaient de la vendre dans des boutiques à fort pouvoir d’achat, type Habitat et au dessus, pour financer le don d’une lampe à ceux à qui elle serait en théorie destinée. Car le prix est plus que totalement prohibitif pour le revenu moyen des peuples ciblés…
Mais comme c’est 2 a 3 fois plus cher qu’une lampe solaire qualitative (pas les premiers prix, elle est en bois en partie je crois), cette stratégie risque d’être complexe aussi…
Je ne pense pas que le système puisse facilement être upgradé pour une grosse production d'électricité, sinon on aurait déjà des centrales marchant à l'eau de mer (un spécialiste par ici?).
Mais dans tous les cas, l'eau de mer est gratuite je pense, simplement car l'eau revient toujours dans la mer au final, elle peut être vendue si un process de nettoyage/dessalage ou autre amène une plus value, ou si effectivement soudainement cela a un impact sur le niveau d'eau, mais là je pense qu'on en est loin!
En ce qui concerne le prix, plus ils auront de volume, plus ils pourront faire baisser les prix probablement, mais j'aime bien l'idée du parrainage.
J'aimerai bien appeler ca l'Amérique Centrale, le Nord de l'Amérique du Sud. Bon après, je ne suis pas une lumière ;)
« Un demi litre d’eau salée peut fournir de la lumière pendant 45 jours »
Désolé mais je n’arrive pas à me sortir de la tête que c’est avant tout une annonce marketing et que ces performances annoncées sont enjolivées ou exagérées…
Ou bien j’imagine que cette lampe n’est guère plus puissante qu’une chandelle.
Eh bien, ce sont les Etats qui en général DISPOSENT DE ces portions de mer (Zone Economique Exclusive ZEE par exemple), et peuvent éventuellement en confier l'exploitation à des sociétés privées.
Ce qui m'amène à penser que l'eau de mer/océan n'est peut-être pas la seule source d'énergie possible pour alimenter cette lampe. D'ailleurs, le deuxième lien ne parle que d'eau salée. Est-il alors possible d'utiliser un mélange eau du robinet + sel ? Ou autre ?
Je m'interroge aussi sur la salinité des mers et océans sur un très long terme en envisageant une utilisation mondiale...
Une belle invention en tout cas, espérons que le prix baisse
Un de ces conducteur va alors être rongé par électroérosion et ne durera pas indéfiniment.
Il faut plus d'énergie pour produire ces conducteurs que ce qui sera restitué par la pile elle-même.
Alors c'est bien pratique pour produire de faible quantité d'énergie dans un endroits reculé mais faire ça à grande échelle dans un océan ça ne sert à rien à pars à gaspiller de l'énergie
En gros pour produire de l'électricité de façon électrochimique, (sachant qu'on peut aussi en produire par induction électromagnétique (turbines à vapeur) ou par effet photovoltatique (plaques solaires)), il faut une réaction d'oxydation, une réaction de réduction, une solution comportant des ions (qui va permettre de déplacer les charges) et un matériau permettant de déplacer les électrons (en général un fil électrique).
Avec le dispositif de l'anecdote, on aura une oxydation sur la plaque de Magnésium Mg qui va produire des ions Mg2+ dans la solution: Mg -> Mg2+ + 2e-
Les électrons vont remonter le fil électrique jusqu'à l'autre plaque (en cuivre) ou ils "réagiront " à sa surface avec les ions présents dans l'eau salée (ceux qui ont un potentiel supérieur à celui du Magnésium ions H+ (si l'eau est acide), O2 (dissout) sulfates, ions fluorures, etc), qui subiront du coup une une réduction (absorption d'électrons).
La solution transportera les charges vers la plaque de Magnésium et le cycle recommence. Il y a circulation du courant.
Du coup, ce n'est pas juste l'eau salée qu'il faut. Il faut aussi les deux conducteurs (plaques métalliques). Sachant que l'un deux sera oxydé. ça commence à être moins intéressant.
Mais je me pose une question, une fois que les plaques sont fichues, es ce qu'on peut les remplacer et si oui, combien elles coutent, par rapport à une dizaine de piles par exemple? C'est que, mine de rien, ça consomme les LED blanches, deux vident les deux piles AAA de ma frontale en une dizaine d'heures.
Sauf que les ions sont partis avec la solution saline qu'on a jeté au bout de 45 jours j'imagine...
Sur terres le code l'environnement est clair,les entreprises sont limités dans la proportions d'eau qu'elles peuvent prélever dans le milieu naturel (nappe phréatique, lac, rivière, etc..), ou de ville. Leurs rejets (dus a l'utilisation de l'eau) sont eux aussi limités et contrôlés
Du coup si cette technologie viens a ce démocratiser nul doute que la réglementation évoluera et des études d'impact sur l'environnement marin devront être effectuées.
Mais pour l'instant il faudra encore certainement une décennie avant que tout ça soit fiable a grande échelle.
Du coup, pour l'effectuer, il faut un apport d'énergie en théorie équivalent à l'énergie qu'on a obtenue en faisant fonctionner l'appareil (mais en pratique cet apport est supérieur car on a toujours des pertes d'énergies diverses (chaleurs, réactions parasites, etc). On fait alors de l'électrolyse.
C'est le même fonctionnement qu'une pile, qu'on est obligé de recharger de temps en temps pour retrouver leur "état initial".
Dans ce système, le cuivre n'est pas consommé. Le magnésium est lui oxydé, et oui il est possible à partir d'une solution contenant des ions Mg2+ de faire des dépôts métalliques de magnésium. Mais il faudra soit un apport d'énergie comme dit plus haut, soit une présence de composés ayant un potentiel standard plus faible pour que la réaction de dépôt soit naturelle.