Au milieu du VIe siècle, l'Empire byzantin réussit un véritable holdup sur le commerce de la soie : deux moines réussirent au cours d'un périple de deux ans à rapporter clandestinement des œufs de vers à soie, ce qui court-circuita la Chine, qui détenait alors le monopole. Le commerce de la soie devint une des principales ressources de l'Empire durant les 6 siècles suivants.
Commentaires préférés (3)
De l'Espionnage Industriel en toute règle, avant l'heure.
Un autre cas célèbre dans l'Histoire, est le "Hold-up Botanique" de Henry Alexander Wickman.
Cet explorateur Britannique est connu -Et haïs ! - par bien plus d'un Brésilien, car c'est lui qui a brisé, en 1876, le monopole qu'avait ce pays Sud-américain, sur la production du latex issu de l'hévéa.
La demande mondiale de la matière première permettant la fabrication de toute une série d'articles à base de caoutchouc naturel, surpassait largement l'offre Brésilienne.
Ceci faisait d'ailleurs la richesse de la ville de Manaus.
Quelques tentatives d'acclimatation de l'hevea dans des endroits autres que le Bassin de l'Amazonie avaient déjà eu lieu, mais n'avaient pas été couronnées de succès.
En 1876, Wickham réussit, avec l'aide d'indiens recrutés dans la jungle Amazonienne, à récolter 74 000 graines d'hévéa (poids total d'une tonne), puis de les faire transporter jusqu'au Royaume-Uni.
Arrivées au Jardin Botanique de Kew, près de Londres, elles sont plantées, avec un succès de germination faible... mais suffisant pour expédier des plantules vers l'Asie.
Les 11 plants arrivés à Singapour, feront l'objet d'un essai de croissance rapide, qui sera positif.
Encore aujourd'hui, 90% des hévéas cultivés dans le monde, sont issus de ces 11 plantules.
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C'est en 1741, qu'un certain Pierre Poivre (avec un patronyme prédestiné... ), un ancien missionnaire passionné d'Horticulture, de Botanique et d'Agronomie, découvre à Djakarta, les épices... Et les profits qu'en obtiennent les Hollandais, au travers du Monopole de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales.
Les muscadiers et les girofliers, l'intéresse particulièrement, de pas leur rareté et leur prix très élevé.
Après 10 années de péripéties les plus diverses, Pierre Poivre arrivera à acclimater ces muscadiers et girofliers à l'île Maurice, étendant l'éventail d'épices au cannelier, poivrier, etc.. ainsi qu'à des fruits tels le manguier, le mangoustan, le litchi, etc...
Bref: tout est là, dans ce lien: fr.m.wikipedia.org/wiki/Pierre_Poivre
Bonne lecture !!!
Tous les commentaires (16)
En deux ans, les œufs ont eu le temps d’éclore, non ?
Ils sont peut être rentrés en train.
De l'Espionnage Industriel en toute règle, avant l'heure.
Un autre cas célèbre dans l'Histoire, est le "Hold-up Botanique" de Henry Alexander Wickman.
Cet explorateur Britannique est connu -Et haïs ! - par bien plus d'un Brésilien, car c'est lui qui a brisé, en 1876, le monopole qu'avait ce pays Sud-américain, sur la production du latex issu de l'hévéa.
La demande mondiale de la matière première permettant la fabrication de toute une série d'articles à base de caoutchouc naturel, surpassait largement l'offre Brésilienne.
Ceci faisait d'ailleurs la richesse de la ville de Manaus.
Quelques tentatives d'acclimatation de l'hevea dans des endroits autres que le Bassin de l'Amazonie avaient déjà eu lieu, mais n'avaient pas été couronnées de succès.
En 1876, Wickham réussit, avec l'aide d'indiens recrutés dans la jungle Amazonienne, à récolter 74 000 graines d'hévéa (poids total d'une tonne), puis de les faire transporter jusqu'au Royaume-Uni.
Arrivées au Jardin Botanique de Kew, près de Londres, elles sont plantées, avec un succès de germination faible... mais suffisant pour expédier des plantules vers l'Asie.
Les 11 plants arrivés à Singapour, feront l'objet d'un essai de croissance rapide, qui sera positif.
Encore aujourd'hui, 90% des hévéas cultivés dans le monde, sont issus de ces 11 plantules.
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C'est en 1741, qu'un certain Pierre Poivre (avec un patronyme prédestiné... ), un ancien missionnaire passionné d'Horticulture, de Botanique et d'Agronomie, découvre à Djakarta, les épices... Et les profits qu'en obtiennent les Hollandais, au travers du Monopole de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales.
Les muscadiers et les girofliers, l'intéresse particulièrement, de pas leur rareté et leur prix très élevé.
Après 10 années de péripéties les plus diverses, Pierre Poivre arrivera à acclimater ces muscadiers et girofliers à l'île Maurice, étendant l'éventail d'épices au cannelier, poivrier, etc.. ainsi qu'à des fruits tels le manguier, le mangoustan, le litchi, etc...
Bref: tout est là, dans ce lien: fr.m.wikipedia.org/wiki/Pierre_Poivre
Bonne lecture !!!
C'est marrant ça me rappelle l'histoire du café. Lorsqu'il a commencé à se répandre en Europe il représentait un profit juteux pour les ottomans qui détenaient le monopole de l'exportation, et le sultan a donc passé une loi pour que le café ne puisse être vendu que torréfié (déjà cuit). Ainsi grillés les grains ne pouvaient être plantés et c'est selon la légende un marchand hollandais au 18eme siècle qui lors d'un voyage aurait réussi à extraire clandestinement des plants de café en les collant à même sa peau sous ses vêtements. Les hollandais sont donc les premiers à planter du café hors d'Afrique, initialement sur l'île de Java en Indonésie.
Un ou des Hollandais avait/ent réussi à faire voyager des graines de cafetier, qui furent plantées dans une serre des Pays-Bas. (Jardin Botanique d'Amsterdam ?)
Des cafetiers seront ensuite plantés à Malabar, en Inde, puis en 1699, à Java.
Quant au café aux Amériques, il arrive au travers de Gabriel Mathieu de Clieu, un officier de la Marine Française stationné à la Martinique.
C'est peut être la plus appassionnante et rocambolesque anecdote à propos du café.
Je t'invite à la découvrir et lire ici: www.geneacaux.fr/spip/spip.php?article633
Les Portugais ont d'ailleurs gardé dans leur langue, la dénomination du thé en dialecte Cantonais: le "chàh", devenu "chá".
Les Hollandais prennent le contrôle de l'importation du thé en Europe, dès le tout début du 17ème siècle, bien qu'ils se livreront une guerre commerciale avec les Britanniques, durant tout le 17ème et 18ème siècle.
La popularité du thé chez les Britanniques, vient au travers de la princesse Portugaise Catherine de Bragance.
Elle se marie en 1662 avec le roi Charles II d'Angleterre et apporte avec elle, un stock de thé et d'accessoires pour le consommer. La mode était lancée, pour ne plus s'arrêter.
Toute l'Histoire du thé au Royaume-Uni, est détaillée ici: fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9_au_Royaume-Uni
Vous n'avez pas le monopole du cœur !