Le terme "fisc", organisme de collecte des impôts, est tiré du terme latin "fiscus" qui désigne à l'origine un panier d'osier servant à presser les raisins. Il était utilisé par un "imposteur" pour recueillir les deniers versés par les contribuables.
Le terme impôt lui est un dérivé du mot "imponere" signifiant "imposer" et rappelant le caractère obligatoire et forcé de l'impôt romain sur les peuples conquis.
Commentaires préférés (3)
J’aime bien le ‘imposteur’ !
Il se prénommait Karl Friedrich Louis, et de patronyme, portait celui de "Dobermann".
Il vivait dans la ville de Apolda, en Allemagne, à la fin du 19ème siècle, où il s'occupait de la fourrière municipale.
Par croisement de chiens issus (entre autres) de la race Rottweiler, Weimaraner ou Manchester terrier, le lévrier Anglais, etc .. il créa une race de chien de défense, qui portera ultérieurement à son décès, le nom de famille de son "créateur".
Ah, et Karl Dobermann était également collecteur/percepteur d'impôts, veilleur de nuit et exécuteur testamentaire de la saisie judiciaire... dans une zone où les bandits et brigands de grands chemins, existaient encore.
Selon son idée, il y lui fallait donc un type de chien loyal, intelligent et inspirant de la férocité, afin de le protéger.
Portant souvent sur lui de belles somnes d'argent, la tentation de l'agresser pour le dérober, était grande.
Voici ma "contribution" non imposée, à cette anecdote.
Merci @Tybs, pour l'avoir écrite et proposée.
Tous les commentaires (11)
Tout s'explique ^^
J’aime bien le ‘imposteur’ !
On est pressé comme des raisins justement..
Il se prénommait Karl Friedrich Louis, et de patronyme, portait celui de "Dobermann".
Il vivait dans la ville de Apolda, en Allemagne, à la fin du 19ème siècle, où il s'occupait de la fourrière municipale.
Par croisement de chiens issus (entre autres) de la race Rottweiler, Weimaraner ou Manchester terrier, le lévrier Anglais, etc .. il créa une race de chien de défense, qui portera ultérieurement à son décès, le nom de famille de son "créateur".
Ah, et Karl Dobermann était également collecteur/percepteur d'impôts, veilleur de nuit et exécuteur testamentaire de la saisie judiciaire... dans une zone où les bandits et brigands de grands chemins, existaient encore.
Selon son idée, il y lui fallait donc un type de chien loyal, intelligent et inspirant de la férocité, afin de le protéger.
Portant souvent sur lui de belles somnes d'argent, la tentation de l'agresser pour le dérober, était grande.
Voici ma "contribution" non imposée, à cette anecdote.
Merci @Tybs, pour l'avoir écrite et proposée.
Concernant la seconde partie, où il est dit que « impôt » provient de quelque chose qu’on s’impose à nous même, je me permet de dire que ça ressemble quand-même très fortement aussi à « imposteur », d’autant plus que, comme tout le monde le sait, un ancien « s » est généralement récupéré sous la forme d’un accent circonflexe, d’où le « impost- » devenant « impôt ».
(Oui c’est de l’humour, mais quand-même, les coïncidences n’en sont que rarement :D)
Si tu veux quelques autres anecdotes - bien Françaises, celles-là - à propos des impôts, l'Histoire fiscale de notre beau pays n'en manque pas !.
Alors que Herr Dobermann sélectionnait des chiens pour devenir "le meilleur ami du percepteur", la France imposa (je ne peux dire mieux !), en 1893, un impôt de 10 Francs aux propriétaires de pianos. La mesure fut abrogée au début du vingtième.
www.leparisien.fr/archives/tour-du-monde-des-taxes-les-plus-insolites-01-01-2012-1791235.php
Un peu plus proche de nous...
En 1938 - attention top chrono ! - vous aviez deux années après la date de votre mariage, pour être parents.
Pas de chérubin ? ... Un impôt sous forme de "Taxe de compensation familiale" vous attendait.
www.journaldunet.com/patrimoine/finances-personnelles/1131143-le-betisier-fiscal-les-meilleurs-extraits/1131155-faire-un-bebe#:~:text=%22En%201938%2C%20les%20jeunes%20mari%C3%A9s,imp%C3%B4t%2C%20il%20faut%20choisir%22.
Encore aujourd'hui...
Vous êtes adeptes des fruits et légumes de circuits courts, de proximité ou de production nationale ?
Las, trois fois hélas : les fruits et légumes produits et consommés en France sont taxés, alors que ceux d'importation des autres pays de l"UE ne le sont pas.
Et un impôt sur le sexe ?
Dans notre beau pays qu'est la France, le proxénétisme est interdit... Mais la prostitution, non.
Donc, de payer l'impôt sur le revenu, la taxe professionnelle et l'URSSAF, qui rapporte... 3 milliards d'€uros à l'Etat.
Le hic, c'est que le Code Pénal, dans son article 225-5 alinéa 2, indique le suivant:
www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006417853/
Et un petit peu d'exoneration fiscale, ça te dit ?
Dans la Grèce Antique, les gagnants des Jeux Olympiques, étaient exonérés de tout impôt, pour le reste de leur vie.
Actuellement, c'est l'Etat du Nouveau-Mexique (États-Unis) qui exonère d'impôt sur le revenu, à toute personne centenaire et plus...
Tant que l'on ne nous taxe pas encore le sommeil et les rêves...
Bonne nuit à toutes et à tous.
La "taxe de compensation familiale" m'a bien fait rire, celle sur les fruits et légumes en circuit court beaucoup moins.
Tu bosses à la DGFIP, pour être si bien renseigné ??? ;)
Si le fisc est aujourd'hui un organisme d'état, ce n'était pas du tout le cas au temps de César. Rome voulait récolter un impôt de ses provinces mais gérer cela à l'échelle d'un empire n'aurait guerre été facile. Du coup la République déléguait cette tâche à ce qu'on appellerait aujourd'hui des entreprises privées.
Il y avait donc souvent plusieurs collecteurs d'impôts qui faisaient des "offres" en fonction de ce qu'ils pensaient pouvoir récolter sur telle ou telle province, et le plus offrant obtenait le contrat. Bien sûr, ce qu'ils parvenaient à récolter "en trop" finissait dans leur poche, et on imagine facilement les dérives que cela engendrait. Il est aussi arrivé que les collecteurs d'impôts aient les yeux plus gros que le ventre, misent beaucoup trop et ne parviennent pas à récolter la somme promise, ce qui pouvait aussi causer des problèmes. Si Rome attendait d'une province une certaine somme mais que cette province se retrouvait soudain appauvrie par un évènement climatique causant une mauvaise récolte, par la guerre ou par d'autres facteurs, les collecteurs d'impôts se retrouvaient à exercer une pression énorme (parfois manu militari) sur la population déjà appauvrie, ce qui pouvait bien sûr les pousser à la révolte.