De nombreux textes antiques rédigés en latin ou en étrusque ne comportent ni ponctuation, ni espaces, ni séparations. De plus, toutes les lettres ont le même format, ce qui rend leur lecture fastidieuse. C'est le lecteur qui doit rétablir la structure (et parfois le sens) du texte. Ce type d'écriture, appelé "scriptio continua" est notamment utilisé dans le Codex Sinaiticus, un des deux plus anciens manuscrits de la Bible.
Commentaires préférés (3)
Difficile de lire un tel texte. Il me semble que c'est pour mieux repérer les mots que certaines lettres minuscules manuscrites une sur deux, en moyenne environ) comportent des hampes (b, d, f, l, etc....) ou des jambes (f, g, p, j, etc...). Les majuscules permettaient de trouver où commencer la phrase (et où se terminait la précédente).
Peutêtredurpournousquinemaîtrisonspascettelanguemaisal’époquecelaneposaitsurementpasdeproblemeEnfinbrefvousm’avezcompris
Étant donné le coût de l’écriture à l’époque, cela ne m’étonne pas qu’elle soit utilisée de la manière la plus efficace possible, quitte à ce que le lecteur prenne du temps à reconstituer le texte dans sa tête (ça coûte moins cher). On peut voir également sur le frontispice de certains monuments romains (exemple : la maison carrée à Nîmes magnifique bâtisse et je dis pas ça parce que je suis Nîmois) un texte où tous les mots sont abreviés (com. ça p. ex.) et sans ponctuation, toujours pour une économie (argent + espace) à mon avis
D’une manière générale l’écriture peine à retranscrire totalement le discours : même aujourd’hui avec de la ponctuation difficile en lisant une phrase de deviner le ton avec lequel elle est prononcée notamment
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On sait maintenant d'où vient l'écriture de nos médecins de nos jours...
Difficile de lire un tel texte. Il me semble que c'est pour mieux repérer les mots que certaines lettres minuscules manuscrites une sur deux, en moyenne environ) comportent des hampes (b, d, f, l, etc....) ou des jambes (f, g, p, j, etc...). Les majuscules permettaient de trouver où commencer la phrase (et où se terminait la précédente).
Peutêtredurpournousquinemaîtrisonspascettelanguemaisal’époquecelaneposaitsurementpasdeproblemeEnfinbrefvousm’avezcompris
Il me semble que maintenant aussi on doit rétablir la structure et parfois le sens, mais ceux qui font ça se font traîter de grammar nazi
Étant donné le coût de l’écriture à l’époque, cela ne m’étonne pas qu’elle soit utilisée de la manière la plus efficace possible, quitte à ce que le lecteur prenne du temps à reconstituer le texte dans sa tête (ça coûte moins cher). On peut voir également sur le frontispice de certains monuments romains (exemple : la maison carrée à Nîmes magnifique bâtisse et je dis pas ça parce que je suis Nîmois) un texte où tous les mots sont abreviés (com. ça p. ex.) et sans ponctuation, toujours pour une économie (argent + espace) à mon avis
D’une manière générale l’écriture peine à retranscrire totalement le discours : même aujourd’hui avec de la ponctuation difficile en lisant une phrase de deviner le ton avec lequel elle est prononcée notamment
On peut aussi ajouter que, comme ici, en général, quand on écrit juste un ptit comm, on se préoccupe beaucoup moins de la ponctuation, mais communiquer par texte est un phénomène relativement récent, avant, à part le courrier papier, il n'y avait que la parole, et les courriers papiers étaient en général très soignés.
Sinon, quand je lis un livre, je le "pense" dans ma tête comme à haute voix, question d'entrainement, j'imagine. Et vous?
fr.wikipedia.org/wiki/Subvocalisation?wprov=sfla1
Certaines de ces inscriptions sont mêmes gravées de manière «boustrophedon», terme grec signifiant qu'elles sont inscrites comme un sillon de charrue à boeuf continu, en suivant le support et sans retour à la ligne. Dans ce style de gravure, il arrive donc qu'une partie de la phrase soit écrite à la verticale, lorsque le rédacteur parvient au bord de sa pierre, voire même à l'envers. On peut ainsi passer d'un sens de lecture de gauche vers la droite à un sens de droite à gauche ou de haut en bas...
Après je connais des gens qui aiment pas lire, je sais pas comment ca fonctionne dans la leur, de tête, mais ils n'en éprouvent aucun plaisir, c'est un travail pour eux. Comme moi quand je lis Lflfelf (Je plaisante, pas tap AIEUUU^^)
Par contre, à ces époques (de l'Antiquité jusqu'au Moyen Age), on ne lisait qu'a voix haute et jamais dans sa tête. Cette écrite permettait ainsi de lire à voix haute en continue et c'était au lecteur de choisir les pauses qu'il voulait ou l'intonation à mettre. L'arrivée de la "lecture silencieuse" a fortement accentué le besoin de séparer les mots sur la page et l'ajout de la ponctuation.
expositions.bnf.fr/lecture/arret/01_4.htm
Ce qui est triste, c’est qu’on savait faire du papier à pas cher bien avant. Les égyptiens avaient le papyrus.
Les arabes aussi.
Il semble que c’est mentionné dans un des plus beaux documentaires existant : L’Odyssée de l’écriture
Un chef d’œuvre.
A voir de toute urgence si pas déjà visionné.
On y apprend également les origines des alphabets, ou des idéogrammes asiatiques.
C’est assez dingue. J’ai appris beaucoup dans c’est trois épisodes.
Cerise sur le gâteux la bande sonore est à tomber.
J’ai pas d’actions chez Arte mais les 3 dvd avec livraison du barbu en rouge c’est pas couillon.
Et comme on est jamais mieux servi que par soit même, je vais le mettre sur ma lettre avec le coffret pour adopter un Blob.
D’aucuns pensent que le « codage » du manuscrit Voynich (sujet passionnant !) ne serait autre que cette forme d’écriture inhabituelle et assez sybiline.
C'était le cas pour la bible en hébreu, non seulement il n'y avait ni espaces ni ponctuations mais en plus, il n'y avait pas de voyelles ni de majuscules. Ainsi, YVH a eu 2 "traductions" : YAVEH et YEOVAH traduit en français par "Le Seigneur" et "Jéhovah". Les juifs (Hébraïques) n'ayant le droit de prononcer le nom de Dieu, nous ne savons pas si c'est la bonne "traduction".