On estime qu'au moins 80% des films tournés entre 1894 et 1930 sont aujourd'hui irrémédiablement perdus (ce qui inclut la majorité des films muets). La plupart des pellicules ont été détruites intentionnellement : on n'imaginait pas en avoir l'utilité à l'époque.
Par ailleurs, de nombreuses pellicules ont été détruites dans des incendies ou sont trop abimées pour être lisibles. Il arrive parfois qu'un film considéré comme perdu refasse surface, on parle alors de films "Lazare".
Commentaires préférés (3)
Il y avait un très chouette film sur un cinéma qui égayait les chercheurs d’or au Canada et dont des centaines de bobines ont été récupérées dans le sol gelé (elles avaient été enterrées après la faillite du cinéma). C’est « Dawson City : le temps suspendu ». La fiche wiki est pauvre en français mais un peu plus riche en anglais
fr.wikipedia.org/wiki/Dawson_City_:_Le_Temps_suspendu
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Il y avait un très chouette film sur un cinéma qui égayait les chercheurs d’or au Canada et dont des centaines de bobines ont été récupérées dans le sol gelé (elles avaient été enterrées après la faillite du cinéma). C’est « Dawson City : le temps suspendu ». La fiche wiki est pauvre en français mais un peu plus riche en anglais
fr.wikipedia.org/wiki/Dawson_City_:_Le_Temps_suspendu
La pellicule étaient cher, en la réutilisant ils faisaient des économies, et on devait pas voir l'utilité de gardé des films qui avaient deja été vu par le public, c'est une attitude qui nous laisse perplexe , ces films sont des pépites
Ds se genre d'idée, le jour ou j'ai pu voir M le maudit de Fritz Lang ( 1931) j'ai fait la decouverte du 1er film parlant du cinéaste et c'est un film qui est devenu un standart tellement il est bien fait
Des génies du cinéma il y en a depuis le début, certains resteront inconnus
Que dire des nombreuses toiles de grands maîtres ayant disparues car on avait réutilisé le cadre ?
C'est le cas dans tous les domaines artistiques et encore plus en architecture urbaine.
Et que dire de notre époque.
Qui a encore un lecteur VHS, une platine cassette ou encore un PC avec un lecteur de disquettes ?
Certains tableaux peint à l'acrylique dans les années 60 commencent à se dégrader dans les musées.
Un livre de poche a une durée de vie de moins de 70 ans, la papier blanchi au chlore finit par s'effriter si je puis dire.
En examinant de près, l'architecture de l'Internet relève d'un joyeux bricolage construit par sédimentation.
news.fr-24.com/technology/amp/135506
Notre époque sera aveugle, sourde et muette pour nos descendants.
Dans trois siècles, je souhaite bon courage aux archéologues.
J'imagine comme la grande majorité de ce que l'Humain a produit dans l'Histoire, et ce quelque soit le domaine, scientifique, artistique, littéraire, etc.
C'est passionnant.
Mon côté Indiana Jones et Uncharted me laisse rêveur.
Il existe même des pyramides qui ont été détruites en partie ou complètement car réutilisées comme carrière de pierre (par exemple la Pyramide de Djédefrê ou la nécropole de Naschur).
Paradoxalement, c'est souvent par ces "artefacts" de la vie quotidienne que les historiens nous éclairent le mieux sur la vie de nos ancêtres.
Les traces de documents comptables nous ont permis de mieux cerner les effectifs affectés pour construire les pyramides par exemple.
Maintenant, la production d'infos quotidienne sur le Net est vertigineuse et hors contrôle.
À cela se rajoute le problème de l'horizontalité du Net.
Un site X ou une page d'Instagrameuse dubaïote au même niveau d'accès qu'un site universitaire.
Oui, bon courage les historiens du XXIIIème siècle.
Faudrait faire des genre de capsules temporelles, avec des archives très robustes genre des disques numériques en verre et la machine pour les lire, où un plan simple pour pouvoir en fabriquer une car la machine, même bien conservée, ca reste une machine^^, sinon, tout sera perdu un jour où l'autre, c'est certain.
Y'a un album de Blake et Mortimer, où ils se retrouvent catapultés 5000 ans dans l'avenir, et où tout ce qui reste de notre époque, c'est des ruines radioactives et 30 secondes d'images montrant Paris assiégée, c'est maigre...
Le SPAR de la BnF
www.bnf.fr/fr/spar-systeme-de-preservation-et-darchivage-reparti
Les institutions, publiques ou universitaires ont des systèmes de stockages autres que cloud ou disques durs.
Aucune idée quant à la nature physique des supports.
Je ne pense pas que cela soit gravé sur des cylindres en kryptonite mais j'aime à croire que cela ne se promène pas uniquement en format numérique.
Car l'incendie chez OVH ou le coup de chaud de TH2 en 2014 montrent bien la fragilité du système (incidents en France que je connais).
En 2002, 2007 ou encore 2015, les serveurs racines (13 au total) ont été attaqués.
Pas de blackout général ( scénario fin du monde) mais d'énormes ralentissements et sites/pays inaccessibles.
Et on oublie aussi les câbles sous-marins.
Enjeu des guerres futures.
webdoc.rfi.fr/ocean-cables-sous-marins-internet/chapitre-2.html
J’étais allé voir un de ces films lazare : la rose du Pushui des studios gaumont, une sorte de Quentin durvart, mais tourné en Chine
Les premiers films étaient hautement inflammables. Certains faisaient même de l’auto combustion. Langlois, créateur de la Cinémathèque française, a essayé de prendre de vitesse se phénomène avec des contretypes.
Extrait tiré du Monde : Jusqu'à la moitié de ce siècle, on utilisait presque exclusivement des pellicules dont l'émulsion au bromure d'argent était couchée sur des supports en celluloïd. Le celluloïd est surtout constitué de nitro-cellulose, dite aussi jadis " fulmi-coton ". Par leur nature chimique, les films anciens au nitrate étaient inflammables et même dans certaines conditions explosifs.