Au XVIe siècle, notamment en France, on servait parfois une tourte aux oiseaux vivants en guise d'entremets amusant. De petits oiseaux étaient incorporés sous la croute, et lorsqu'on la coupait au moment de servir, les oiseaux s'échappaient, en surprenant les convives.
Plusieurs livres mentionnent cette pratique, notamment "The Accomplisht Cook", publié en 1660 par Robert May.
Commentaires préférés (3)
Ouvrez, ouvrez la croûte aux oiseaux... Ce qui me rassure c'est qu'ils s'envolaient ( je pensais qu'ils étaient cuit vivant au départ )
Il ne faut pas imaginer le plat avec notre regard du 21ème siècle pour la simple et bonne raison qu'une tourte au Moyen Age/Renaissance/Lumière n'a rien à voir avec une tourte actuelle.
Cette tourte, en fonction des livres comme le taillandier ou le ménagier de Paris (qui apparait dès le 14ème s.), peut aussi être nommée Pâté d'oiseaux vivants.
Pour cuir la garniture (à base de viande et légumes), on la recouvre de pâte (environ 1 cm d'épaisseur) pour la cuir dans le four sans qu'elle ne brûle. Une fois cuit, on ne mange que l'intérieur car la pâte est si dur qu'elle forme une croute solide.
C'est d'ailleurs de la que vient le terme "pâté" : un met qui se cuit à l'intérieur d'une pâte. Pâtée en croute est donc un pléonasme (même si à présent il es toléré de dire pâté en croute pour faire la différence avec le pâté moderne).
Avant de cuir ce pâté, on avait prit soin de faire une cavité pour mettre les oiseaux (imaginez le fond des bouteilles de vin). Peu avant le service, on mettait les oiseaux dedans. Durant le service, on coupait, surprise ils s'envolent puis on mangeait l'intérieur… qui était donc à l'abri du potentiel caca. Surtout que les oiseaux n'étaient pas nourri avant le service… donc peu de chance de faire caca.
Tous les commentaires (26)
Une notion de l'hygiène différente de ce qui est aujourd'hui la norme, si je puis dire....
Rien que le concept me répugne !
Mais ça devait en jeter.
Ouvrez, ouvrez la croûte aux oiseaux... Ce qui me rassure c'est qu'ils s'envolaient ( je pensais qu'ils étaient cuit vivant au départ )
Je préfère la gencive de porc.
Moi je pensais qu’on découpait les oiseaux vivants… Beurk
Un truc m'échappe... Comment faisaient ils pour cuire la tourte sans cuire les oiseaux ?
Mais la vraie question c'est : l'oiseau qui déféque sur ta part, tu manges quand même ou pas?
Il ne faut pas imaginer le plat avec notre regard du 21ème siècle pour la simple et bonne raison qu'une tourte au Moyen Age/Renaissance/Lumière n'a rien à voir avec une tourte actuelle.
Cette tourte, en fonction des livres comme le taillandier ou le ménagier de Paris (qui apparait dès le 14ème s.), peut aussi être nommée Pâté d'oiseaux vivants.
Pour cuir la garniture (à base de viande et légumes), on la recouvre de pâte (environ 1 cm d'épaisseur) pour la cuir dans le four sans qu'elle ne brûle. Une fois cuit, on ne mange que l'intérieur car la pâte est si dur qu'elle forme une croute solide.
C'est d'ailleurs de la que vient le terme "pâté" : un met qui se cuit à l'intérieur d'une pâte. Pâtée en croute est donc un pléonasme (même si à présent il es toléré de dire pâté en croute pour faire la différence avec le pâté moderne).
Avant de cuir ce pâté, on avait prit soin de faire une cavité pour mettre les oiseaux (imaginez le fond des bouteilles de vin). Peu avant le service, on mettait les oiseaux dedans. Durant le service, on coupait, surprise ils s'envolent puis on mangeait l'intérieur… qui était donc à l'abri du potentiel caca. Surtout que les oiseaux n'étaient pas nourri avant le service… donc peu de chance de faire caca.
ca me rappelle le "serpent surprise" sauf que dans le film, ils les bouffent, les serpents. ^^ (bweuark)
Si c'est pas fait comme ça, c'est dégueu effectivement.^^