En Suède, on peut facilement changer de nom de famille. Cette formalité administrative est prisée des couples, mariés ou non, qui choisissent de se créer un nouveau nom de famille, notamment par souci d'équité entre femmes et hommes. Environ 2000 personnes changent de nom chaque année.
Commentaires préférés (3)
Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose...
Je trouve cette idée excellente. A mon sens, donner un nom à quelque chose (ou quelqu'un, ou un animal) scelle un lien entre la chose (ou la personne, ou l'animal) et le baptiseur, une sorte d'engagement moral.
Se donner un nouveau nom lors d'une union, outre la volonté de montrer une équité dans le couple, permet d'ajouter une valeur supplémentaire au prix qui y est porté.
Enfin, c'est ma vision de la chose.
Galère les arbres généalogiques …
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Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose...
Je trouve cette idée excellente. A mon sens, donner un nom à quelque chose (ou quelqu'un, ou un animal) scelle un lien entre la chose (ou la personne, ou l'animal) et le baptiseur, une sorte d'engagement moral.
Se donner un nouveau nom lors d'une union, outre la volonté de montrer une équité dans le couple, permet d'ajouter une valeur supplémentaire au prix qui y est porté.
Enfin, c'est ma vision de la chose.
Et en cas de divorce chacun reprend son nom d’origine ?
Galère les arbres généalogiques …
Je vois dans cette source (ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Archive:Marriages_and_births_in_Sweden&oldid=400409) qu'il y a environ 50.000 mariages par an en Suède - donc 1000 couples qui changent de nom, ça ne concerne que 2% des mariages ... épiphénomène est bien le mot !
J'avoue que ça ne m'attire pas du tout et d'ailleurs je ne comprends même pas.
Mon nom à une histoire, il a été porté par des gens que j'ai aimé.
De fait, je ne veux pas le perdre ou le laisser de côté.
Bien entendu, si j'ai cette façon de penser j'accepte que la personne qui partage ma vie est la même.
Donc soit on accole les deux (peu importe l'ordre du moment que ça sonne bien) soit on garde chacun le notre ....etc....
Créer un nouveau nom alors qu'on ne sait jamais si ça va durer 1 5 10 ou 50 ans....bof.
Après ce n'est que mon avis. ;-)
Sans compter la "traçabilité" des gens. Comment remonter la filiation si le nom change par rapport au livret de famille par exemple? Il n'y a pas eu une vague de suicides chez les généalogistes depuis l'adoption de la loi ?
Bref, je comprends parfaitement cette loi. Et je trouve qu'elle est géniale.
Ah, et je compte bien faire en sorte que ce nom perdure ad vitam eternam.
Comme le nom de mon conjoint et le mien ont une syllabe sur deux en commun, nous aurions bien aimé faire un mix des deux après notre mariage mais en France les possibilités sont très limitées : chacun des deux époux peut garder son nom ou prendre le nom de l'autre époux ou accoler les deux noms dans un sens ou dans l'autre (et encore c'est un progrès par rapport à l'époque où c'était forcément la femme qui prenait le nom de son mari).
Il y a quand même des cas particuliers comme Jacques Chaban-Delmas puisque Chaban était son nom de résistant (qu'il avait choisi en voyant un panneau indicateur au bord de la route) et qu'il a voulu garder après la victoire, accolé à son nom, car, disait-il certaines personnes le connaissaient sous le nom de Chaban et d'autres sous le nom de Delmas, alors c'était plus facile de garder les deux noms. Je ne sais pas s'il l'a fait reconnaître officiellement et s'ils faut forcément avoir des décorations militaires. En général les noms d'usage sont précédés de "dit" comme Michel Colucci dit Coluche. Donc il faudrait peut-être l'appeler Jacques Delmas dit Chaban-Delmas auquel cas ça serait un simple nom d'usage à la portée de tout le monde.
Ca peut être pratique aussi pour fuir plus facilement un(e) ex trop collant, voir dangereux, pouvoir presque disparaitre, non?
Elle a le mérite d'exister.
Ça me semble une bonne chose, de pouvoir consolider une union dans une base d'équilibre.
Je vois qu'on parle ici d'"équité hommes-femmes" et non pas d'égalité hommes-femmes. Je reprends ces définitions que j'ai retrouvé sur internet : "la démarche d'équité vise à corriger des inégalités de départ pour arriver à l'équivalence des chances entre femmes et hommes, en tenant compte de leurs besoins et intérêts spécifiques". On va donc favoriser un groupe social par rapport à un autre (ici ce sont les genres mais cela peut s'appliquer à n'importe quel groupe social) afin d'atteindre l'égalité. Il y a une autre notion qui est liée à celle de l'équité qui est la discriminaton positive. On favorise un groupe social discriminé afin qu'il ait le même accès au droit qu'un autre groupe. "L'équité de genre est le fait d'avoir un traitement différencié entre femmes et hommes pour corriger des inégalités de départ et atteindre l'égalité". Cela peut se faire par exemple via des quotas qui favorise de groupe de population désavantagé.
Ça réduit un peu la portée de votre remarque :-)
Ensuite j'ai réalisé que si c'est la pratique qui est prisée, on s'en fiche qu'il n'y ait que 1000 / 10 000 000 d'habitants de concernés, si 90+% des utilisateurs de cette pratiques sont des couples, on peut très légitimement dire qu'elle est très prisée des couples, car c'est 2000 personnes qui changent de nom et 2000 couples. Tout est dans la proportion de couple dans ces 2000 pour en tirer l'axe statistique que "cette pratique est très prisée des couples". CQFD.
A ceux qui parlent d'épiphénomène, attention à l'utilisation du mot. Il ne peut pas y avoir d'épiphénomène sans un phénomène. Un épiphénomène ne peut exister seul.
On pourrait me rétorquer que le fait de ne rien faire c'est à dire de ne pas changer de nom est le phénomène de base mais c'est un peu tiré par les cheveux.