Les chiens ne souhaitent pas dominer

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Contrairement au loup, la dominance chez le chien n'existe pas. Les éthologues ont en effet découvert que les chiens ne vivaient pas en meutes (groupe familial) mais en groupe disparate au gré de leurs besoins (chasse, jeu, repos, etc). Le chien est donc un animal semi-solitaire amical envers les autres. De ce fait il est impossible pour le chien de vouloir nous dominer tout comme il ne domine pas d'autres animaux comme les chats, les poules etc.


Commentaires préférés (3)

C'est fou alors le nombre de dresseurs de chiens dans le faux et donnant dans ce cas de mauvais conseils aux maîtres pour lesquels ils interviennent !

a écrit : Celui qui a écrit cette anecdote n'a jamais eu de chien
Gustave, croisé, 12 kg, adopté à 4 mois, ne reconnaissait que mon autorité, ma femme et mes filles étaient à son service - enfin, c'est ce qu'il a essayé d'obtenir pendant 15 ans
Doki, chihuahua, 3 kg, adopté à 15 semaines, n'
;a jamais compris pourquoi on s'inquiétait quand il s'attaquaient à des chiens de 5 à 10 fois son poids, pour nous "défendre". Il faisait des "tours de garde" dans la maison toutes les nuits, et le golden de ma belle-sœur, se soumettait à ses demandes quand il était chez nous (boisson-nourriture), il passait "après" Afficher tout
Je pense que c’est un biais cognitif tout à fait classique et à l’origine de notre vision profondément anthropocentrique du vivant.

Parce que nous pensons les relations humaines non-dominantes en terme d’égalité, de réciprocité, de respect mutuel, nous projetons sur le reste du vivant ces concepts qui lui sont complètement étrangers, et ne sont que l’expression verbale d’une pensée humaine, et donc inapplicable aux animaux et même aux plantes.

Des termes comme « amitié », « rivalité », « domination », « solitude », « hiérarchie » sont pratiques car ils nous permettent d’appréhender ces comportements avec des termes intelligibles pour nous, mais il nous font oublier que nous ne sommes pas en mesure de qualifier correctement des émotions qui nous sont inconnues.

On parle alors d’anthropomorphisme et, en littérature, de personnification.

Ainsi le terme de « domination » doit être compris dans un contexte éthologique, et non pas comme « mettre à son service » ou « humilier » ou « soumettre ».

Ça me gêne à chaque fois de voir des commentaires remettre en question les résultats de papiers de recherche à partir de leur expérience. Surtout en sciences humaines et animales. Ceux qui ont des enfants contredisent les études sur le développement du cerveau, l’apprentissage ou le langage ; ceux qui ont des chiens viennent dire à des chercheurs : « vous étudiez le comportement animal ? Ah moi aussi j’ai un chien ». Les publications des revues scientifiques passent par un comité de relecture d’autres chercheurs du domaine, anonymes et qui doivent refuser la review s’il y a conflit d’intérêt. Pour en avoir fait quelques unes et avoir été reviewer, je peux vous dire que c’est très long et parfois très chiant tellement certains collègues sont tatillons.

La science n’est pas faite par des gars déconnectés du monde en haut de leur tour d’ivoire. Ce genre d’étude utilise des centaines d’observations dans divers environnements naturels puis contrôlés pour vérifier les hypothèses. Des milliers de biais peuvent expliquer une expérience personnelle qui apparaît contradictoire avec un résultat de recherche. Donc quand ça arrive on reste curieux et humble et on va lire le papier, on ne dit pas que l’auteur (et ses coauteurs, et les reviewers) n’a jamais vu de chien…


Tous les commentaires (42)

C'est fou alors le nombre de dresseurs de chiens dans le faux et donnant dans ce cas de mauvais conseils aux maîtres pour lesquels ils interviennent !

Celui qui a écrit cette anecdote n'a jamais eu de chien
Gustave, croisé, 12 kg, adopté à 4 mois, ne reconnaissait que mon autorité, ma femme et mes filles étaient à son service - enfin, c'est ce qu'il a essayé d'obtenir pendant 15 ans
Doki, chihuahua, 3 kg, adopté à 15 semaines, n'a jamais compris pourquoi on s'inquiétait quand il s'attaquaient à des chiens de 5 à 10 fois son poids, pour nous "défendre". Il faisait des "tours de garde" dans la maison toutes les nuits, et le golden de ma belle-sœur, se soumettait à ses demandes quand il était chez nous (boisson-nourriture), il passait "après"

a écrit : Il semble que cette histoire de mâle alpha n'existe pas non plus dans la nature chez le loup et qu'il n'est qu'une légende urbaine.

www.maikana.org/post/leadership-loup-alpha-mythe
chez les loups, c'est une femelle qui guide la meute, elle est la seule qui a le droit de se reproduire
Maintenant, les anthropomorphes wokes qui passent leur temps à déconstruire les mâles pensent et écrivent ce qu'ils veulent

«Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire» (cette citation attribuée à Voltaire ne serait pas de lui - tout fout le camps)

a écrit : C'est fou alors le nombre de dresseurs de chiens dans le faux et donnant dans ce cas de mauvais conseils aux maîtres pour lesquels ils interviennent ! Exactement. Je conseille la chaîne Youtube de GUN DOG TV pour une éducation saine.

a écrit : Celui qui a écrit cette anecdote n'a jamais eu de chien
Gustave, croisé, 12 kg, adopté à 4 mois, ne reconnaissait que mon autorité, ma femme et mes filles étaient à son service - enfin, c'est ce qu'il a essayé d'obtenir pendant 15 ans
Doki, chihuahua, 3 kg, adopté à 15 semaines, n'
;a jamais compris pourquoi on s'inquiétait quand il s'attaquaient à des chiens de 5 à 10 fois son poids, pour nous "défendre". Il faisait des "tours de garde" dans la maison toutes les nuits, et le golden de ma belle-sœur, se soumettait à ses demandes quand il était chez nous (boisson-nourriture), il passait "après" Afficher tout
Ça devait être un chien qui faisait déjà loup, sans doute ^^

a écrit : Celui qui a écrit cette anecdote n'a jamais eu de chien
Gustave, croisé, 12 kg, adopté à 4 mois, ne reconnaissait que mon autorité, ma femme et mes filles étaient à son service - enfin, c'est ce qu'il a essayé d'obtenir pendant 15 ans
Doki, chihuahua, 3 kg, adopté à 15 semaines, n'
;a jamais compris pourquoi on s'inquiétait quand il s'attaquaient à des chiens de 5 à 10 fois son poids, pour nous "défendre". Il faisait des "tours de garde" dans la maison toutes les nuits, et le golden de ma belle-sœur, se soumettait à ses demandes quand il était chez nous (boisson-nourriture), il passait "après" Afficher tout
Je rejoins ton avis, je ne sais pas si l'etude fait consensus mais j'ai déjà vu des "meutes" de chiens errants et ils ont l'air de vivre en communauté structurée un peu comme des loups.

De plus, les dingo qui étaient des chiens domestiques vivent également en meutes il me semble.

Est ce que l'environnement domestique change la donne dans l'analyse?

a écrit : Celui qui a écrit cette anecdote n'a jamais eu de chien
Gustave, croisé, 12 kg, adopté à 4 mois, ne reconnaissait que mon autorité, ma femme et mes filles étaient à son service - enfin, c'est ce qu'il a essayé d'obtenir pendant 15 ans
Doki, chihuahua, 3 kg, adopté à 15 semaines, n'
;a jamais compris pourquoi on s'inquiétait quand il s'attaquaient à des chiens de 5 à 10 fois son poids, pour nous "défendre". Il faisait des "tours de garde" dans la maison toutes les nuits, et le golden de ma belle-sœur, se soumettait à ses demandes quand il était chez nous (boisson-nourriture), il passait "après" Afficher tout
Je pense que c’est un biais cognitif tout à fait classique et à l’origine de notre vision profondément anthropocentrique du vivant.

Parce que nous pensons les relations humaines non-dominantes en terme d’égalité, de réciprocité, de respect mutuel, nous projetons sur le reste du vivant ces concepts qui lui sont complètement étrangers, et ne sont que l’expression verbale d’une pensée humaine, et donc inapplicable aux animaux et même aux plantes.

Des termes comme « amitié », « rivalité », « domination », « solitude », « hiérarchie » sont pratiques car ils nous permettent d’appréhender ces comportements avec des termes intelligibles pour nous, mais il nous font oublier que nous ne sommes pas en mesure de qualifier correctement des émotions qui nous sont inconnues.

On parle alors d’anthropomorphisme et, en littérature, de personnification.

Ainsi le terme de « domination » doit être compris dans un contexte éthologique, et non pas comme « mettre à son service » ou « humilier » ou « soumettre ».

a écrit : chez les loups, c'est une femelle qui guide la meute, elle est la seule qui a le droit de se reproduire
Maintenant, les anthropomorphes wokes qui passent leur temps à déconstruire les mâles pensent et écrivent ce qu'ils veulent

«Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me
battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire» (cette citation attribuée à Voltaire ne serait pas de lui - tout fout le camps) Afficher tout
La meute c'est une famille avec une femelle un mâle la portée n-1 et la portée actuelle. Le mâle et la femelle décide de tout à deux. Ils s'occupent à deux de l'éducation de la jeune génération. C'est d'ailleurs pour ça que les loups chassent en meute pour éduquer les jeunes.

a écrit : Je rejoins ton avis, je ne sais pas si l'etude fait consensus mais j'ai déjà vu des "meutes" de chiens errants et ils ont l'air de vivre en communauté structurée un peu comme des loups.

De plus, les dingo qui étaient des chiens domestiques vivent également en meutes il me semble.r />
Est ce que l'environnement domestique change la donne dans l'analyse?
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Ma cousine qui a 5 chiennes , toutes des whippets, sont clairement comme une meute, avec l’alpha qui domine le reste. C’est sans doute plus cas par cas. Selon peut-être aussi le caractère de l’animal.

a écrit : Ma cousine qui a 5 chiennes , toutes des whippets, sont clairement comme une meute, avec l’alpha qui domine le reste. C’est sans doute plus cas par cas. Selon peut-être aussi le caractère de l’animal. Je vous assure que non la dominance telle que vous l'entendez n'existe pas. Elle est predeterminee par les actions. Par exemple un chien qu'on va dire dominant va l'être pour la nourriture mais pas pour ses jouets. C'est en fait de la protection de ressources. Et c'est comme ça pour tout. Tout ce qui est determine par la dominance signifie un autre comportement en vérité !

a écrit : Celui qui a écrit cette anecdote n'a jamais eu de chien
Gustave, croisé, 12 kg, adopté à 4 mois, ne reconnaissait que mon autorité, ma femme et mes filles étaient à son service - enfin, c'est ce qu'il a essayé d'obtenir pendant 15 ans
Doki, chihuahua, 3 kg, adopté à 15 semaines, n'
;a jamais compris pourquoi on s'inquiétait quand il s'attaquaient à des chiens de 5 à 10 fois son poids, pour nous "défendre". Il faisait des "tours de garde" dans la maison toutes les nuits, et le golden de ma belle-sœur, se soumettait à ses demandes quand il était chez nous (boisson-nourriture), il passait "après" Afficher tout
Tu parles de territoire et de conflits, pas de domination "sociale" sur une tribu, avec un chef. Il y a x raisons de se battre en dehors de cette volonté de devenir chef de groupe, et il ya aussi x symptômes autres que la lutte physique pour devenir chef.

a écrit : Je vous assure que non la dominance telle que vous l'entendez n'existe pas. Elle est predeterminee par les actions. Par exemple un chien qu'on va dire dominant va l'être pour la nourriture mais pas pour ses jouets. C'est en fait de la protection de ressources. Et c'est comme ça pour tout. Tout ce qui est determine par la dominance signifie un autre comportement en vérité ! Afficher tout Sandrine Rousseau sort de ce corps !
Je me suis contenter de lire l'anecdote, et j'ai eu des chiens, j'ai rapporté ce que j'avais vécu avec ces animaux aux personnalités si diverses.Je n'ai pas suivi des cours théoriques de sociologie animale, et en fait ça ne m’intéresse pas, les rapports humains et "la vie" en général nécessitent une gestion permanente... IRL
Mais j'ai déjà dit : les anthropomorphes wokes qui passent leur temps à déconstruire les mâles pensent et écrivent ce qu'ils veulent

a écrit : Ça devait être un chien qui faisait déjà loup, sans doute ^^ Bravo ! ^^ j'adore ce genre de commentaires.

a écrit : Bravo ! ^^ j'adore ce genre de commentaires. je l'ai lu deux fois avant de comprendre... pas beau, les week-ends

Et les husky il n'y as peux être pas de mâle dominant ?
En tout cas il y as bien un chef dominant que doivent savoir gérer les mushers

a écrit : Sandrine Rousseau sort de ce corps !
Je me suis contenter de lire l'anecdote, et j'ai eu des chiens, j'ai rapporté ce que j'avais vécu avec ces animaux aux personnalités si diverses.Je n'ai pas suivi des cours théoriques de sociologie animale, et en fait ça ne m’intéresse pas, les rappor
ts humains et "la vie" en général nécessitent une gestion permanente... IRL
Mais j'ai déjà dit : les anthropomorphes wokes qui passent leur temps à déconstruire les mâles pensent et écrivent ce qu'ils veulent
Afficher tout
« L’homme tue et la femme rend fou ».

Apparement il y a une confusion. Ceci n'est qu'un point de vue personnel, je tiens à le préciser.

Ce que veut dire l'anecdote, c'est que dans une meute de chiens, il n'y a pas de mâle Alpha comme chez les loups, dit plus haut, qui sont une famille plus qu'une meute, mais cela n'empêche pas qu'il y a toujours un chef.

Le truc, c'est que ce chef est sur un siège éjectable, il peut se faire virer par la meute si elle juge qu'il a foiré son job, et sans combat (enfin, ca peut arriver mais des chiens qui se battent, ca reste assez rare), meute qui désignera un autre chef, pas forcément sur sa force, mais plutôt sur ses compétences de meneur, son efficacité à résoudre les problèmes.
Ce n'est donc pas de la domination telle qu'on la voit, c'est plus "politique", si je puis me permettre l'expression. C'est: "Ok, on te suis. On fait quoi?"

Cela dit, il y a quand même la notion de territoire, un chien domestique peut choisir d'accepter, où pas, la venue d'un autre chien, car "preums" en gros, et le chien invité doit normalement se soumettre au "proprio" ^^
Chez les chats aussi, d'ailleurs, mon avant dernier chat peut pas saquer mon dernier qui ne cherche jamais les embrouilles alors qu'il est plus costaud, il ne cherche pas à le dominer, il veut juste lui casser la gueule dès qu'il le voit. Comme ça, pour rien.
Et on retrouve ce comportement chez les humains. Le "chef", si il ne nous convient pas, on hésitera pas à lui retirer son autorité, il suffit juste de pas faire ce qu'il dit, ce qui n'empêche pas des humains se foutre sur la gueule pour un oui où pour un non, hein. ;)