Le 1er mars 2022, le navire cargo "Felicity Ace" a sombré au large du Portugal, emportant avec lui une cargaison estimée à au moins un demi milliard de dollars. Il transportait en effet 4000 voitures du groupe Volkswagen, parmi lesquelles se trouvaient nombre de voitures de luxe : Porsche, Bentley, Lamborghini, etc.
Commentaires préférés (3)
Pour le coup, personne ne se bagarre pour le réclamer celui-là vu qu'il faut payer la pollution engendrée...
Ce serait pas mal que l'Union Européenne légifère sur le sujet en appliquant une extraterritorialité de son droit. Compte tenu des surfaces maritimes immense grâce à la France ça aurait un réel poids.
Comme pour le RGPD les entreprises refusant de s'y soumettre serait interdit d'exercer dans l'Union Européenne et en cas de manquement, grosse amende voir exclusion du marché.
Avec ça on défend l'environnement, on positionne l'UE en acteur incontournable sur les questions maritimes et on impose nos standards au reste du monde. In fine, la France gagne aussi en influence car ça va pas être les autrichiens qui vont s'occuper de la mer.
Malheureusement ce n'est pas encore le cas mais ça serait possible si ça ne va pas à l'encontre des traités régissant les eaux internationales.
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Pour le coup, personne ne se bagarre pour le réclamer celui-là vu qu'il faut payer la pollution engendrée...
Ce serait pas mal que l'Union Européenne légifère sur le sujet en appliquant une extraterritorialité de son droit. Compte tenu des surfaces maritimes immense grâce à la France ça aurait un réel poids.
Comme pour le RGPD les entreprises refusant de s'y soumettre serait interdit d'exercer dans l'Union Européenne et en cas de manquement, grosse amende voir exclusion du marché.
Avec ça on défend l'environnement, on positionne l'UE en acteur incontournable sur les questions maritimes et on impose nos standards au reste du monde. In fine, la France gagne aussi en influence car ça va pas être les autrichiens qui vont s'occuper de la mer.
Malheureusement ce n'est pas encore le cas mais ça serait possible si ça ne va pas à l'encontre des traités régissant les eaux internationales.
Même si on arrive à récupérer la cargaison, m'est avis que ça va avoir du mal à être revendu, toutes ces voitures. A moins qu'en tant qu'œuvres d'art... ^^
C'est encore le seul endroit sur la planète "libre de droit".
Réglementé par la France ? Pourquoi ?
Pourquoi pas la Chine où les Usa ? Ou bien la Corée du Nord ?
Cependant le trafic maritime pourrait être mieux surveillé et les contrevenants au droit international devraient être un peut plus pénalisés que ce qu'ils sont actuellement.
Les eaux internationales ne sont pas libres de droit, mais vides de tout droit.
Et elle ne sont pas vides parce que personne ne veut y aller, mais plutôt parce que tout le monde veut y aller.
La Chine, par exemple, fabrique des îles artificielles au beau milieu de la mer de Chine (eaux internationales) pour revendiquer la propriété des eaux entourant lesdites îles. Sur ces îles sont implantées des bases militaires, de ports de commerce. La Russie fait pareil en Arctique.
Mais tu as raison, pourquoi la France ? Ou même l'Union européenne ?
Si un État quelconque prenait en charge la défense d'une zone neutre, il faudrait qu'il dépense des moyens humains et techniques pour en assurer la surveillance. Et il ferait ça gratuitement ? Pour l'amour de la nature ?
Est-ce que cette dépense ne lui donnerait pas des droits ? Droits de forage off-shore, droits de pêche, droits de péage pour tous les navires croisant dans la zone, droit d'implanter une centrale d'éoliennes, et pourquoi pas droit de tester ses toutes dernières armes atomiques ?? (comme la France l'a fait dans le Pacifique, au large de Mururoa)...
A ma connaissance pour qu'il y ait extraterritorialité il faut un lien avec le pays. Qu'un des protagoniste, capitaine, équipage, armateur ou pavillon soit Français. Ou que le contrevenant menace directement la France.
Avec un bateau sous pavillon Panaméen, un armateur Japonnais et un équipage Philippins je ne vois pas bien ce que la France où l'Europe pourrait faire.
Et si on s'octroyait ce type de droits les autres feraient pareil ce qui mènerait rapidement à des situations inextricables.
L'extra-territorialité s'applique déjà à quelques sujets.
Pour l'Europe il y a le RGPD en premier lieu.
Pour les Etats-Unis il y a un peu tout.
Pour la France on a déjà les crimes contre l'Humanité.
Si on prend comme exemple les Etats-Unis et la corruption, on se rend compte que oui c'es très chiant, mais qu'ils ont réussi à imposer leur norme au monde entier.
Dans le cas de l'UE et des données personnelles, c'est ce qui se produit également.
L'Europe pourrait dire que les navires de l'armateur n'ont pas le droit de faire du business en Europe par exemple. C'est exactement le mécanisme appliqué aux données personnelles.
Pour les suites, à titre d’info , les assurances ont payés les pots cassés ?
Et pour blacklister un armateur, une compagnie ou tout autre entité il faut pouvoir justifier d'un problème de fond, récurrent, incompatible avec nos valeurs. On ne banni pas un armateur parce qu'un de ses bateaux a eu un problème.
On arrive bien aujourd'hui à faire geler les avoirs des oligarques russes sans vraiment avoir à prouver qu'ils sont responsables de la guerre en cours (attention, je ne dis pas que ce n'est pas bien mais c'est un exemple de pouvoir qui surpasse les frontières).
En réalité, on fait ce qu'on veut mais après il faut assumer les conséquences éventuelles. Fâcher tous les armateurs n'est pas forcément dans les intérêts économiques de l'UE. De la même manière que l'UE a fâché les GAFAM avec les RGPD.
Puis il y a un autre soucis bien plus important... si on commence à chasser les entreprises qui polluent le plus, il va falloir d'abord sacrément balayer chez nous (on pourrait même commencer par la BNP par exemple) ...
Toutes les données qui concernent les européens et renseignées sur le sol européen sont soumises aux RGPD alors qu'elles partent directement sur des serveurs américains.
Il n'y aurait aucun problème à demander à des armateurs qui polluent dans les eaux internationales de rendre des comptes sur le sol européen dans le cas où ils viendraient commercer sur le sol européen. La question ici n'est pas tellement de le pouvoir mais de le vouloir.
C'est bien le problème de l'UE de ne jamais avoir utilisé correctement ces leviers juridiques d'extraterritorialité alors qu'on est en position de force sur certains marchés économiques.
De la même manière qu'on peut mettre des amendes à des entreprises qui commercent avec des pays qui ne nous plaisent pas, on peut mettre des amendes à des entreprises qui polluent (même en eaux internationales). Après évidemment, "obliger l'entreprise à payer" est une autre histoire qui concernera surtout ce que l'entreprise est prête à perdre en terme de marché contre le simple paiement du amende.
On pourrait d'ailleurs commencer par condamner NESTLE pour l'ensemble des pollutions engendrées dans le monde...
Il nous reste à nous, consommateur, le droit, le pouvoir et le choix de boycotter certains produits qui polluent à la fabrication, au transport, (bien souvent) à l'utilisation et au déchets qu'ils génèrent.