Le Céroxyle de Quindío (Ceroxylon quindiuense) est le plus haut palmier du monde : il peut atteindre 65 m de haut, voire plus, et sert ainsi de refuge à de nombreux oiseaux. Il pousse très lentement, atteignant sa taille maximale au bout de 150 ans environ, et peut vivre jusqu'à 300 ans.
Commentaires préférés (3)
Cette espèce de palmiers est endémique de la région andine en Colombie, et est reconnue comme l'arbre national du pays.
Ces palmiers sont aussi appelés "palmiers à cire". Les peuples précolombiens grimpaient sur ces arbres pour en recueillir la cire et l'appliquer sur leur vêtements, les rendant ainsi imperméables.
Avant que l'on invente les produits chimiques imperméabilisants et les matières synthétiques modernes, on appliquaient aussi en Europe un corps gras sur les vêtements de pluie pour les imperméabiliser.
C'est de là que tire son nom le fameux "ciré" breton, ce manteau (souvent jaune) était à l'origine une toile que les marins ciraient avec de l'huile de lin pour l’imperméabiliser. Quant à la couleur jaune, elle était choisie pour sa visibilité optimale en cas de chute d'un homme à la mer.
Le ciré existe depuis le milieu de XIXe siècle. Dès l'origine les marins ont compris l'intérêt d'utiliser une toile de couleur, soit jaune soit rouge. L'inventeur de l'imperméable, un Écossais, était d'ailleurs à l'origine un fabricant de colorant.
Guy Cotten a commencé la production de cirés dans les années 1960. Il a popularisé ce vêtement mais n'a rien inventé, je dirai qu'on doit surtout à Guy Cotten de voir des couples de Parisiens se balader sur les esplanades des plages bretonnes avec des imperméables assortis, même par grand soleil.
Et ridiculiser les touristes tout en leur soutirant 100 balles pour un imper', ça c'est un tour de force. Et on ne pourra jamais lui enlever ça à Guy !
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Cette espèce de palmiers est endémique de la région andine en Colombie, et est reconnue comme l'arbre national du pays.
Ces palmiers sont aussi appelés "palmiers à cire". Les peuples précolombiens grimpaient sur ces arbres pour en recueillir la cire et l'appliquer sur leur vêtements, les rendant ainsi imperméables.
Avant que l'on invente les produits chimiques imperméabilisants et les matières synthétiques modernes, on appliquaient aussi en Europe un corps gras sur les vêtements de pluie pour les imperméabiliser.
C'est de là que tire son nom le fameux "ciré" breton, ce manteau (souvent jaune) était à l'origine une toile que les marins ciraient avec de l'huile de lin pour l’imperméabiliser. Quant à la couleur jaune, elle était choisie pour sa visibilité optimale en cas de chute d'un homme à la mer.
Ça tombe à pic. Je pars les voir de plus près dans quelques jours dans la Valle del Cocora à l'ouest de la Colombie.
Le ciré existe depuis le milieu de XIXe siècle. Dès l'origine les marins ont compris l'intérêt d'utiliser une toile de couleur, soit jaune soit rouge. L'inventeur de l'imperméable, un Écossais, était d'ailleurs à l'origine un fabricant de colorant.
Guy Cotten a commencé la production de cirés dans les années 1960. Il a popularisé ce vêtement mais n'a rien inventé, je dirai qu'on doit surtout à Guy Cotten de voir des couples de Parisiens se balader sur les esplanades des plages bretonnes avec des imperméables assortis, même par grand soleil.
Et ridiculiser les touristes tout en leur soutirant 100 balles pour un imper', ça c'est un tour de force. Et on ne pourra jamais lui enlever ça à Guy !
D'ailleurs, c'est dans ces arbres que les pudus du Sud se cachent le plus souvent.
C'est tout une organisation, car 162 d'entre eux s'empilent pour permette au 163eme de se cacher tout en haut.
Malins ces p'tits cervidés !
Attention, la palmier n'est pas un arbre mais plutôt une "herbe géante".
Je lui souhaite un agréable voyage à @nonpeutêtre...
Bien qu'il n'en verra plus beaucoup, car il n'en reste que 2000 dans cette vallée touristique de Cocora.
" Il n'en verra plus beaucoup", car durant les trente dernières années, près de 80% de ces palmiers... Ont péri.
Ils ont péri, car en Colombie, la déforestation va bon train, afin de créer des pâturages pour les vaches.
Or, ces vaches mangent les plantules jeunes des Ceroxylon Quindiuense, ne leur laissant quasiment aucune chance de croître et remplacer les palmiers arrivés en fin de vie.
Bref, @nonpeutêtre, dans ton agréable voyage, tu contempleras surtout... Les derniers palmiers de cette haute vallée Andine, que (peut-être) tes enfants ne pourront plus admirer en 2050 ou 2070.
De par l'info (autre que celle des liens de l'anecdote) que je viens de consulter, les ceroxyles ont un cycle de vie étalés sur à peu près un siècle.
Entre la germination et la première fructification, il se passe à peu près 40 ans. De 40 à 60 ans, il produit de la graine. Ensuite, arrive sa déchéance, qui s'étale sur les 40 années suivantes.
Fort heureusement pour le ceroxyde, tout n'est pas perdu pour cette espèce en danger d'extinction, car il existe également une autre vallée (vallée de la rivière Tochecito) où se situeraient 70% des ceroxyles du pays.
Sauf que ce lieu était un fief de la FARC...
Alors oui, maintenant la Paix est signée en Colombie, mais encore faudrait-il protéger cette dite vallée et ses arbres....
Pour l'instant, les ceroxyles de Tochecito se trouvent sur les terrains privés de 40 familles. Or, le Gouvernement Colombien ne semble pas disposé à transformer cette vallée en Réserve Naturelle et racheter ces dits terrains pour 10 millions de dollars.
Que dire ? Que si Bogotá ne sinvestit pas dans la protection de son arbre emblématique national, il risque de ne pas survivre beaucoup d'entre-eux, à la fin de ce siècle.
De toute manière, en matière de palmiers, il y a un fait basique.... Qu'il ne faut pas oublier: il s'agit botaniquement parlant, d'une herbe.
Par conséquent, le tronc ne possède pas de cernes permettant de calculer son âge exact. Il faut donc se baser sur des approximations... Qui peuvent tout autant être des spéculations, n'ayant que peu -ou pas du tout- de valeur Scientifique.
L'unique manière fiable pour dater un palmier, reste donc celle consistant à savoir en quelle année il a été planté, soit par un/des témoignages directs, ou de la documentation d'époque (coupures de Presse, par exemple, témoignant de la plantation d'un palmier devant la gare, en 1898).
Dire, ou affirmer que tel ceroxyle (dans la nature) a 200 ou 300 ans, ne repose donc sur...rien, mise à part "ta parole contre la mienne".
Je ne serai pas honnête, si je ne te précise pas que je n'ai pas pu trouver la/les références directes des études Scientifiques, ayant servi à me documenter pour l'écriture de mon précédent commentaire.