De plus en plus de personnes ont recours à la chirurgie "esthétique" des cordes vocales, le but étant de modifier la tonalité de la voix pour différentes raisons non thérapeutiques : la plupart du temps, il s'agit d'hommes ou de femmes voulant avoir une voix plus grave ou plus aigüe.
Dans certains cas, il s'agit aussi d'harmoniser la voix et l'apparence physique : on peut "rajeunir" une voix ou la féminiser, notamment pour les patients transsexuels. Plusieurs procédures existent : on peut par exemple injecter régulièrement du botox dans les cordes vocales (pour obtenir une voix plus grave), ou les raccourcir pour rendre la voix plus aigüe.
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wikitrans.co/2018/08/01/cest-quoi-la-difference-entre-un-transgenre-et-un-transexuel/
Pour ceux qui veulent les définitions données par les personnes concernées.
Mais sinon le mieux c’est de respecter tout le monde, se mêler de sa propre vie et laisser les uns et les autres faire la leur sans empiéter sur celles des autres. Et si quelqu’un veut se faire appeler : « personne trans », Roger ou bien « iel », cela ne change rien à ma vie et c’est un bien moindre effort pour que la société vive en harmonie. Et si vous avez un doute, il suffit de demander à la personne concernée. Ce n’est pas grave de se tromper mais c’est grave de ne pas respecter les choix de chacun. De la même façon, celui pour qui on se trompe ne doit pas se vexer d’emblée, il a aussi le droit de demander à chacun de l’appeler de telle ou telle façon. Bref, communiquer.
"Troisième sexe" non plus, car il se refère plutôt à l'androginie, et est d'ailleurs contesté par les milieux Gays, Lesbiens, Bi, etc.
Le plus important reste, au final, que chacun/une trouve pleinement sa place, accepté/e sans préjugé ni discrimination ou exclusion.
Un petit cadeau musical en plus, afin de se relaxer:
youtu.be/ANrbTRVYTbw
"Choix" -pour celles et ceux qui liront ton commentaire-, dans le sens de "comment je veux être appelé ou défini" et non pas de "orientation", qui elle n'est pas du tout un choix.
Et aussi, en étant une personne LGBTQIA+ nos parcours de vie diffèrent de la majorité hétéro-cis sur plein d'aspects et a des degrés différents. Par exemple la santé. Aspect pour lequel une personne transgenre aura des besoins différents d'une personne cisgenre.
Un autre exemple vis à vis de la santé pour lequel je peux m'exprimer et qui prend sens avec l'actualité et la variole du singe. Les hommes gays ont en moyenne une sexualité plus fréquente et un nombre de partenaires plus important que la majorité hétérosexuelle*. Les besoins en terme de santé sexuelle sont accrus.
Pour ma part j'ai besoin d'un suivi et de bilans IST tous les 3 mois, en plus d'un panel de vaccin pour pouvoir vivre ma sexualité en toute quiétude. Des besoins que mon frère hétérosexuel lui n'a pas puisque nous ne sommes pas exposés aux mêmes risques (nombre de partenaires, fréquence des rapports, type de rapports/pratiques, catégories de personnes avec qui nous avons des rapports...).
Avoir une case nous permet d'exister en tant que catégorie et c'est nécessaire afin que la société apporte aussi des solutions à nos parcours de vie.
Notre "case" c'est pas pour se mettre de côté, c'est pas non plus pour vous vendre l'homosexualité ou la transidentité, ni convertir vos enfants. On ne veut transformer personne, on ne veut pas être supérieur. On veut juste que la société joue sont rôle pour nous comme elle le fait pour l'ensemble.
* "Les hommes gays ont en moyenne une sexualité plus fréquente et un nombre de partenaires plus important que la majorité hétérosexuelle" : avant de me dire que je stigmatise les hommes gays, il faut avoir conscience que le mot clé dans cette phrase c'est "en moyenne".
Je serais plus nuancé concernant la sexualité proprement dite. On n'est plus dans le domaine du droit mais dans le domaine du choix. Ton frère pourrait très bien s'exposer au même risque que toi s'il le voulait. Et en France, on a tout de même la chance d'avoir le principe d'équité en soins de santé et il existe des centres de dépistage gratuits un peu partout. Et cela concerne tout le monde peu importe tes préférences sexuelles.
J'ai peut-être mal compris ton commentaire mais il me semble antinomique de ne pas vouloir être supérieur tout en souhaitant apparemment plus de suivi de la part de la société par rapport aux autres, non ?
Par exemple les femmes cis ont accés à un suivi gynécologique, mais que les hommes n'ont pas besoin.
Tu me diras il est pas uniquement question de choix ici, mais une femme peut choisir son moyen de contraception et celui-ci peut nécessiter un suivi particulier.
Un autre exemple si on reste encore sur le sujet de la santé mais en sortant du contexte hétéro "vs" gay : un sportif, pas de haut niveau mais qui pratique en competition en parrallele de son activité, pourra avoir accès à des structures de medecine du sport pour un suivi adapté et c'est bien son choix de faire du sport.
La majorité de la population n'a pas besoin d'un suivi de médecine du sport pourtant la société a été en mesure de proposer une solution aux sportifs qui en avaient besoin.
La société ne peut pas proposer des solutions adaptées que pour certaines catégories de personnes. Quand elle est capable de proposer des solutions adaptées aux différents catégories de personnes heteros-cis, elle doit pouvoir le faire aussi pour les différentes catégories de personnes LGBTQIA+.
Si on repart sur l'exemple du sportif, que tu sois gay, hétéro, femme ou homme, ça n'aura pas d'incidence le suivi sera adapté seulement en fonction de ton sport. Mais si on repart sur l'exemple de la santé sexuelle, ton orientation, tes pratiques et tes partenaires feront que tu n'auras pas les mêmes besoins.
Enfin, je suis d'accord avec toi en france je n'ai pas de problèmes pour avoir accès au suivi dont j'ai besoin.
Mais étant en lien avec le milieu associatif LGBTQIA+ sur les questions de santé sexuelle communautaire, je sais que c'est possible aujourd'hui parce que d'autres avant moi se sont battu.
Mais on voit que rien n'est acquis avec la variole du singe actuellement et la difficulté à faire ouvrir la vaccination aux personnes hautement à risques, dont font partie les hommes gays).
Aujourd'hui le seul problème que je rencontre sur la santé, en dehors des centres de santé communautaires, c'est que la majorité du temps un médecin généraliste ne saura pas quels tests me prescrire ni sur quels sites les prélèvements doivent être effectués.
Je suis souvent obligé de lui faire compléter l'ordonnance pour l'adapter à mes pratiques.
Et c'est normal qu'il ne connaisse pas. On ne l'apprend pas en études et il n'y a pas de chapitres "sexualité gays et multipartenariat".
Moi je suis avertis, c'est pas grave je connais le sujet mais c'est pas le cas de toute ma communauté.
C'est dangereux pour un non averti parce qu'en passant à côté de certaines IST "du quotidien" et en ne les soignant pas on s'expose à d'autres IST plus graves.
Un gonocoque dans la gorge ne se détecte que si on fait un prélèvement pharyngé. Et un gonocoque dans la gorge crée des lésions, ces lésions sont une porte d'entrée pour le VIH.
Dans ce contecte il y a egalité dans l'accés aux soins, mais il y a un desequilibre dans la qualite des soins pour le patient gay.
En tout cas je prenais l'exemple de la sante sexuelle gay parce que c'est le sujet que je connais, mais il y a plein d'autres aspects qui nécessitent des solutions adaptées dans la vie de tout les jours. L'homosexualité ou la transidentité ce n'est pas qu'une question de sexe.