Il y a eu plus d'humains sur la Lune qu'au fond des océans. Au total, 12 astronautes ont foulé la surface du satellite alors que seulement 7 personnes sont descendues à plus de 10 000 mètres de profondeur, dans la fosse des Mariannes, l'endroit le moins exploré de la Terre.

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Grrr me commentaires s’affichent à nouveau avec le pseudo d’un autre. Philiiiiipe ?
Intéressant. C'est vrai que je ne m'étais pas posé la question sur comment chasser l'eau ballasts par grands fonds. Maintenant que tu le dis ça paraît évident^^
D'autant que, passé les 8 000 mètres de profondeur, la pression est si forte que l'air devient liquide a force d'être compressé.
On aurait pu imaginer une pompe pour expulser l'eau de force, mais elle aurait été énorme car extrêmement puissante... donc très lourde, sans compter les batteries pour la faire fonctionner, et la résistance à la pression des ballast, ce qui aurait encore alourdi la masse du sous-marin de façon exponentielle...
J'ai beau tourner et retourner ça dans ma tête... le système des lests est le seul viable à de telles profondeurs. Finalement, le génie humain, c'est ça:
-IMPOSSIBLE d'aller à de telles profondeur avec la technologie actuelle.
-Beh, on va en concevoir une autre, de technologie!
:)
Comme j'avais un doute, j'ai vérifié et, en effet, la page Wikipedia consacrée à l'air dit que " à une température supérieure à −140 °C, l'air n'est plus liquéfiable." et ceci, bien sûr, quelle que soit la pression, même énorme.
Tant qu'on est dans Artémis.
Elle fut une Déesse de la fertilité dans la mythologie grec et en son honneur en -560 Théodore de Samos lui avait bâti à proximité d'Éphèse un temple dans la Turquie actuelle.
Temple aujourd'hui à 99 % détruit qui fut une des 7 merveilles du monde antique.
Eh bien, il y a une autre option, celle du DeepFlight Challenger.
Un sous-marin léger flottant naturellement, et qui a des petites ailes inversées qui le font descendre quand il avance. Quand il s’arrête, il remonte.
Le ballast n’est là qu’en cas d’urgence.
Il ressemble d’ailleurs un peu à un avion.
On a un peu légèrement évolué depuis les années 50 niveau technologie et ton DeepFlight Challenger n'est qu'une idée pour le moment; comme la fuking big rocket de Musk.
Un ballast gonflable, ca vous tente?
IMPOSSIBLE!!!
Dans une anecdote de y'a pas si longtemps, je pensais a des sous-marins gonflables, on en reparle dans un siècle?
C'est ça qui pêche avec les humains, le 'c'est impossible" et c'est la que les fous entrent en jeu... et qu'ils truquent les règles et font ce qui était impossible. :)
Sans déconner, tu va m'expliquer comment faire varier la masse d'un submersible sans chier sur les lois d'archimède a plus de 8 kilomètres de profondeur dans la flotte sans... jouer avec la masse, y'a pas de technologie révolutionnaire pour faire ça, soit on est plus lourd que la masse d'eau qu'on déplace, soit on est plus léger.
Après, y'a un juste milieu, ca s'apelle "nager entre deux eaux"...
Foutue ceinture de plomb... sans elle, ca serait impossible d'observer les posidonies!
Ok, la physique, j'avoue...
Donc, au dela de -140°C, à cette pression, ca serait un fluide supercritique mais pas un liquide?
Le DeepFlight Challenger c’est pas qu’une idée, il a été construit et testé, mais suite à plusieurs problèmes n’a jamais été réutilisé. Il est conçu par Graham Hawkes, un concepteur de petits sous-marins reconnu, et devait être utilisé par le non moins célèbre Steve Fossett, mais celui-ci est décédé dans un accident d’avion entretemps, ce qui a mis fin au programme.
Le fluide supercritique, comme son nom l'indique, c'est un liquide, donc l'air à l'état gazeux ne peut pas être un fluide supercritique. Et supercritique veut dire pour le fluide qu'il devrait normalement être solide à cette température et cette pression, donc à propos d'un gaz, ça n'a vraiment rien à voir. Par exemple si tu as un lac d'eau douce à -5°C qui n'est pas gelé c'est un fluide supercritique. Et si tu jettes un caillou, l'eau gèle d'un coup et retrouve son état normal correspondant à cette température donc c'était un fluide supercritique. Mais si tu as une assiette de bouillon de légumes à 35 °C, tu peux y plonger la cuillère à soupe et elle ne va pas geler donc ça n'a rien à voir avec un fluide supercritique.
Oups, un fluide n’est pas obligatoirement liquide. Ça peut être un gaz aussi (ou un plasma, mais c’est plus rare).
Fluide et liquide sont deux choses différentes comme dans « mécanique des fluides » qui ne concerne pas que les liquides ;)
Finalement, j'ai regardé, et Nico a bien raison ; à cette pression et à une température supérieure à -140 °C, l'air est bien un fluide supercritique (enfin un mélange de fluides).
La définition que tu donnes Lflfelf correspond à un liquide surfondu (= dans un état de surfusion).
De manière intéressante, c'est aussi le cas de ces petits chauffe-mains chimiques qui sont liquides mais en surfusion, jusqu'à ce que tu les perturbes en cliquant un petit disque de métal à l'intérieur. Ils se passent alors à l'état solide en dégageant de la chaleur, car leur température de fusion est 56 °C.
Merci, parce que j'étais pas vraiment sur de moi.
Liquide surfondu? Ca me fait penser à de l'eau pure a 100% qui ne gèle pas quelle que soit la température négative, mais qui gèle presque instantanément (formation de cristaux de glace) dès qu'on y ajoute un "truc" perturbateur, une poussière par ex. C'est ça, un liquide surfondu?
En effet, j'ai confondu. Après vérification le fluide supercritique c'est un état de la matière, qui n'est ni liquide ni gazeuse, mais qui tient un peu des deux et qu'on obtient quand la matière se trouve à une pression et une température supérieures à celles d'un point qu'on appelle "point critique". Mais du coup je suis un peu perplexe car ça paraît très courant et j'étais loin de m'en douter. Le point critique de l'azote est de -140 °C et 34 bars. Ce qui explique bien, comme le disait Wikipedia pour l'air : il ne peut pas être liquide au-dessus de -140 °C car il sera soit gazeux en dessous de 34 bars, soit supercritique au-dessus. Et donc ça se produit dès 330 m de profondeur dans l'eau. Jusque là j'arrive à suivre. Mais du coup l'air serait supercritique dans une bouteille de plongée gonflée à 200 bars ? Pourtant je n'en ai jamais entendu parler quand je faisais de la plongée, on dit juste que c'est de l'air comprimé... Et pareil dans les cartouches de CO2 ou de NO2 utilisées pour le tir, pour gonfler des choses ou faire de la crème chantilly ? Ça me laisse perplexe qu'on puisse en être entouré dans la vie de tous les jours et que je n'en ai pas entendu parler plus que ça. Ou alors ça ne fait pas beaucoup de différence quant à ses propriétés par rapport à un gaz comprimé ?
Effectivement, ce n'est pas clair. J'ai juste vu une réponse (en anglais) qui disait que l'air dans une bouteille de plongée n'était pas supercritique, car on était très loin des -140 °C, mais justement, comme toi, je pense que vu qu'on est au-dessus, on tombe justement dans la partie "supercritique" du diagramme de changement de phase.
Apparemment, l'air serait bien supercritique dans une bouteille de plongée, mais n'a pas de propriété particulière. En effet, ces propriétés (effet solvant, etc.) se manifestent lorsque l'on est proche du point critique, et là, on ne l'est pas, donc l'air se comporte comme un gaz standard, même s'il est bien supercritique.
On a besoin de l'aide d'un physicien, help !
Répondez pas tous à la fois, ca va faire des courants d'air...
Ça, c'est la preuve par récurrence