Le rôle des pigeons lors de la Première Guerre mondiale est souvent sous-estimé : ceux-ci assuraient jusqu'à 75% des transmissions d'informations en provenance du front. Le Royaume-Uni employa 250 000 pigeons, qui nichaient dans des camions spécialement aménagés, et la France près de 60 000. Certains tanks comportaient même une ouverture pour pouvoir envoyer, ou recevoir, un pigeon.
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Je ne sais pas si des pigeons sont déjà tombés aux mains de l'ennemi, mais ça devait être plutôt rare car les pigeons étaient utilisés pour communiquer entre le front et l'arrière donc n'avaient normalement pas à survoler le territoire ennemi. Mais, en supposant qu'un pigeon survole le territoire ennemi, soit abattu en vol et soit récupéré avec son message par l'ennemi, ça ne lui aurait pas servi à grand'chose vu la teneur des messages qui étaient envoyés qui renseignaient principalement sur les positions de l'ennemi. L'ennemi savait déjà où il était donc il n'aurait pas appris beaucoup plus sur lui-même ! Tout au plus pouvait-il apprendre si l'emetteur du message l'avait bien observé et si les informations transmises étaient correctes. Il pouvait aussi y avoir des informations sur les forces en présence, indiquant par exemple combien il restait d'une compagnie, et l'ennemi aurait ainsi pu apprendre si ses frappes avaient fait mouche et combien de troupes étaient massées devant lui pour décider d'attaquer ou non. Si l'information avait pu être profitable à l'ennemi, l'emetteur aurait pu employer un langage codé, mais je ne crois pas que ça a été utilisé donc le risque devait être jugé faible que l'informations tombe aux mains de l'ennemi et lui soit utile. Le risque était plutôt que le pigeon disparaisse et que le message n'arrive jamais, il y a régulièrement des pigeons qui ne reviennent pas sans qu'on sache s'ils se sont perdus, ou ont été tués (par un prédateur, par la foudre, etc.).
C'est arrivé récemment (il y a une semaine ou 2) qu'un orage éclate juste après un lâcher de pigeons voyageurs et les colombophiles se plaignaient d'avoir perdu au moins 30% de leurs oiseaux et voulaient faire un procès à l'organisateur pour avoir maintenu le départ malgré la météo (l'organisateur s'est défendu en disant qu'il ne pouvait pas annuler l'épreuve sans l'autorisation de la fédération et qu'elle n'avait pas répondu, et la fédération a répliqué qu'elle avait été sollicitée seulement quelques minutes avant l'épreuve et que c'etait trop tardif pour qu'elle puisse répondre... bref, on apprend juste que les pigeons voyageurs n'aiment pas l'orage, qui peut les tuer ou les désorienter, mais pas s'il y a un responsable de cette catastrophe et si les colombophiles vont pouvoir être indemnisés pour leurs pertes).
Et les pigeons des champs, les cours de rivières, les haies du bocage, les sentiers forestiers.... :)
(Arrêtes de dire des conneries @Epoxy )
Une petite anecdote:
En 2017, la police Koweitienne intercepte un pigeon voyageur en provenance d'Irak.
L'oiseau porte un petit sac sanglé à son corps, dont l'inspection révélera la présence de 178 pilules d'ectasy.
...ou deux:
En mai dernier, c'est dans une prison du centre du Perou, qu'un pigeon à été intercepté.
Il transportait dans un sac fixé au corps, trente grammes de cannabis.
Le volatile, mis en garde à vue durant 24 heures, a finalement été relâché.
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