Selon certains scientifiques, le cacao serait susceptible de disparaître de la planète d’ici 2050 en raison du réchauffement climatique. En effet, du fait de l’augmentation des températures, 89,5% des surfaces cultivées pourraient devenir inutilisables.
Commentaires préférés (3)
Je vais encore prendre des "pouces" négatifs en posant une question, mais... Qu'est-ce qui empêche de planter des cacaoyers dès maintenant dans des zones qui, statistiquement, correspondront au climat actuel de l'Afrique de l'Ouest quand ils pourront donner des graines ???
D'autres solutions sont envisagés, notamment des modifications génétiques avec la méthode CRISPR, ou utiliser la technique du "cabruca", c'est a dire utiliser d'autres arbres plus grand permettant de faire de l'ombre, apportant apparemment pas mal de bénéfices aux cacaoyers.
Ce n'est pas seulement la culture des cacaoyers qui est menacée par le Changement Climatique.
La canne à sucre (première plantation végétale dans le monde. 1,9 milliard de tonnes) est en sursis, ainsi que celles de café, d'huile de palme ou encore de soja.
Deux raisons principales à celà:
+ l'impossibilité de déplacer la localisation de millions d'hectares de culture vers des zones plus septentrionales ou montagneuses, à moins de l'effectuer... au détriment d'autres cultures alimentaires ou des espaces sauvages.
+ une acentualisation/prolongation des périodes de sécheresses, couplées à des moyennes de températures saisonnières plus élevées.
Dans ce cas précis, nous avons un effet multiplicateur, où non seulement le déficit pluviométrie est marqué, mais où l'évaporation de l'humidité contenue dans les sols est plus élevée.
Les scénarios simulés aux horizons 2030, 2050 et 2085, montrent dans tous les cas, une vulnérabilité de l'ensemble des cultures alimentaires.
Même en réduisant modérément ou drastiquement notre empreinte carbone, il est/serait déjà trop tard pour pouvoir inverser la situation... et que celle-ci sera encore plus impactante, si l'humanité continue à ne pas modifier sa fièvre consumiste à la baisse.
Parmi les solutions proposées, il y a celle consistant à intensifier l'agroforesterie. Actuellement mâture, cette technique agricole est plutôt maîtrisée et les avantages l'emportent sur les inconvénients.
Un autre solution serait de réduire drastiquement nos consommation de produits carnés (et dérivés), privilégiant les protéines végétales. L'impact sur la surface agricole/habitant est connu: un consommateur Occidental au régime alimentaire strictement végétarien, nécessite 5300 m2 annuels, face au double, voire triple, d'un "carnivore".
Penser faire usage de l'irrigation à très grande échelle, pour pallier les déficits hydriques de régions, pays, voire continents entiers, est...une utopie. L'irrigation est non seulement tributaire des précipitations antérieures, mais également de matières premières et de l'investissement.
Bref: on est mal barrés.
Tous les commentaires (80)
Et bah c'est cool ... on va tous crever.
C'est le moment de planter des caroubiers alors. Dans 30 ans c'est la fortune !
"D après certains scientifiques..."
Ils ne sont peut-être que 2....
Un moyen comme un autre de faire grimper en flèche le prix des matières premières une fois de plus...
Je vais encore prendre des "pouces" négatifs en posant une question, mais... Qu'est-ce qui empêche de planter des cacaoyers dès maintenant dans des zones qui, statistiquement, correspondront au climat actuel de l'Afrique de l'Ouest quand ils pourront donner des graines ???
D'autres solutions sont envisagés, notamment des modifications génétiques avec la méthode CRISPR, ou utiliser la technique du "cabruca", c'est a dire utiliser d'autres arbres plus grand permettant de faire de l'ombre, apportant apparemment pas mal de bénéfices aux cacaoyers.
Ce n'est pas seulement la culture des cacaoyers qui est menacée par le Changement Climatique.
La canne à sucre (première plantation végétale dans le monde. 1,9 milliard de tonnes) est en sursis, ainsi que celles de café, d'huile de palme ou encore de soja.
Deux raisons principales à celà:
+ l'impossibilité de déplacer la localisation de millions d'hectares de culture vers des zones plus septentrionales ou montagneuses, à moins de l'effectuer... au détriment d'autres cultures alimentaires ou des espaces sauvages.
+ une acentualisation/prolongation des périodes de sécheresses, couplées à des moyennes de températures saisonnières plus élevées.
Dans ce cas précis, nous avons un effet multiplicateur, où non seulement le déficit pluviométrie est marqué, mais où l'évaporation de l'humidité contenue dans les sols est plus élevée.
Les scénarios simulés aux horizons 2030, 2050 et 2085, montrent dans tous les cas, une vulnérabilité de l'ensemble des cultures alimentaires.
Même en réduisant modérément ou drastiquement notre empreinte carbone, il est/serait déjà trop tard pour pouvoir inverser la situation... et que celle-ci sera encore plus impactante, si l'humanité continue à ne pas modifier sa fièvre consumiste à la baisse.
Parmi les solutions proposées, il y a celle consistant à intensifier l'agroforesterie. Actuellement mâture, cette technique agricole est plutôt maîtrisée et les avantages l'emportent sur les inconvénients.
Un autre solution serait de réduire drastiquement nos consommation de produits carnés (et dérivés), privilégiant les protéines végétales. L'impact sur la surface agricole/habitant est connu: un consommateur Occidental au régime alimentaire strictement végétarien, nécessite 5300 m2 annuels, face au double, voire triple, d'un "carnivore".
Penser faire usage de l'irrigation à très grande échelle, pour pallier les déficits hydriques de régions, pays, voire continents entiers, est...une utopie. L'irrigation est non seulement tributaire des précipitations antérieures, mais également de matières premières et de l'investissement.
Bref: on est mal barrés.
Quand on lit chaque jours les prévisions de 2050 sur le climat , je me dis qu’il faut miser dès maintenant sur les vignobles Norvégiens..
avis-vin.lefigaro.fr/vins-du-monde/carnet-de-voyage/o144488-la-norvege-vignoble-le-plus-septentrional
Non seulement ta question est tout à fait légitime, mais tu n'es pas le seul/la seule à chercher une réponse.
Dans le monde, il y a ce qui est appelé les "zones agroclimatiques" où les conditions sont dites "optimales", pour chacune des cultures.
Or, quand chacune d'entre-elle est altérée durablement par le Changement Climatique, il n'est pas du tout certain qu'il existe dans le monde, une autre zone vierge de culture de surface équivalente pour la remplacer.
Dans le cas du cacao, il y a surtout un problème d'envergure, qui est la concentration géographique de sa culture en Afrique de l'ouest. C'est 70% de la production mondiale.
Or -et ceci était déjà connu avant cette étude !- c'est que le Changement Climatique avait déjà progressivement commencé à affecter cette région (dont la Côte d'Ivoire), au cours des 6 dernières décennies: la saison des pluies s'est tout bonnement réduite de 25%.... conduisant à un effondrement de la production, telle celle de 2004-05, où seulement 1/3 d'une récolte normale s'est effectuée.
Il en a été de même pour le café ivoirien, s'effondrant de près de 60%.
Ah ! Voilà enfin l'argument qui devrait faire prendre conscience à tout un chacun de la crise climatique en cours... ^^
Pour avoir vécu un peu dans la cambrousse Colombienne; les locaux étaient déjà conscients de la problématique il y a 10 ans.
Le problème étant qu’il faut être en bonne altitude, avec des précipitations fortes et un grand ensoleillement.
Espérer se faire des pesos en la plantant aujourd’hui; c’est utopique car le changement climatique n’est pas et ne sera pas un processus linéaire.
Les rapports de la GIEC (lisez juste le ‘summary for policymakers’; c’est déjà bien:)
&
« Les limites à la croissance »
permettent tous deux d’avoir une vue d’ensemble de la problématique.
Et oui, les prix des MP ne cesseront de crever le plafond
On le fera pousser en Sibérie alors, c'est pas grave
Je m'explique : aujourd'hui l'engrais massivement utilisé est dérivé de ressource fossile, le gaz. Or dans une logique de réduction des émissions de CO2, il faudra tôt ou tard s'attaquer à ce problème et retourner sur les fertilisants qu'on a utilisé depuis des milliers d'années. A savoir de la rotation de culture d'une part et du fertilisants animal d'autre part. Du guano, ou du caca de bétail donc, peut être même des déjections humaine.
En prenant ça en compte on se rend compte que pour chaque surface agricole, il faut une surface complementaire dédiée à l'élevage. La bonne nouvelle c'est qu'on est pas dans des proportions d'élevage industriel. De l'élevage à une échelle plus traditionnel est largement suffisant.
C'est peut être comme ça que ca commence, au début, on devra se passer de matières premières sensibles et non indispensables (désolé, mais le chocolat, c'est pas vital, le café non plus d'ailleurs), puis petit à petit, on aura de moins en moins de choix.
"Lundi, des patates. Mardi, des patates. Mercredi, des patates aussi..."
Perso, m'est avis que le vrai problème, c'est pas de tomber en panne de Nesquick, au pire, ca sera une friandise de fête, c'est tous ces petits producteurs qui vont faire faillite, c'est que le cacao a une forte valeur marchande, d'autant que les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur la qualité.
Peut être que la science agricole pourra sauver les meubles? A condition de ne pas faire confiance aux entreprises privées, l'INRA fait en général du bon boulot.
Du coup, il faut pas s'étonner que depuis 10 ans les grandes avancées sont faites par des organismes privés, qui bien sûr privilégient les projets les plus rentables.
Moi, si il n'y a plus de chocolat, je me casse
La matérialisation de "Soleil Vert" (Soylent Green, en VO) ???
-HEIN? Du Soleil Vert? Mais c'est dégueugueu...
-TAIS TOI! Respecte ton père et finis ton assiette! Fils indigne...
°°°Si j'aurai su, j'aurai pas v'nu!°°°
^^