Yvan Keller pourrait être le tueur en série français le plus prolifique du XXe siècle. Surnommé "le tueur à l'oreiller" en raison de son mode opératoire, il cambriolait des maisons après avoir étouffé les occupants, souvent des femmes âgées vivant seules, dans leur sommeil. Il avoua avoir tué environ 150 personnes entre 1989 à 2006, en France, en Suisse et en Allemagne.
Il aurait pu être arrêté bien plus tôt si la police avait écouté le témoignage d'un indic, et ceux des familles des victimes.
Commentaires préférés (3)
On pourrait laisser ces déchets de l'humanité dans l'oubli comme ils le méritent ? Par exemple en ne citant pas leur nom, en entretenant pas de légende, surnom ou titre glorifique avec des tournures comme "le tueur le plus prolifique du 20e siècle".
Ça pourrait ainsi donner : "un Français a tué plus de 150 personnes au 20e siècle en étouffant ses victimes avec un oreiller, souvent des femmes âgées vivant seules, avant de voler les biens de valeur dans leur maison."
C'est lui qui a estimé le nombre à 150, selon la source Wiki.
Il aurait proposé aux enquêteurs de le promener dans les villages où il œuvrait pour qu'il reconnaisse les maisons qu'il avait cambriolées.
Il ne leur en a pas laissé le temps, et s'est suicidé en prison.
Plutôt étonnant, il se serait pendu avec ses lacets de chaussures accrochés au néon de sa cellule. Solide, le néon.
Détail sordide, il disait "endormir" ses victimes avec un oreiller, en leur laissant reprendre une respiration de temps en temps, jusqu'à ce qu'elles soient vraiment "endormies". La joie d'une agonie bien prolongée, une des pires à mon avis.
À la base, son objectif était le cambriolage. Il ciblait les femmes âgées vivant seules.
Il mettait les lieux en scène de façon à ce qu'on croit à une mort naturelle, et laissait des objets de valeur en évidence de façon à éviter qu'on soupçonne un cambriolage.
Bien que l’on comprenne parfaitement le contenu de cette anecdote, l’adjectif « prolifique » pour qualifier un tueur ayant commis un grand nombre d’assassinats me paraît mal approprié. « Prolifique » signifie :
- qui a le pouvoir d’engendrer, la faculté de se multiplier
- qui se multiplie rapidement, en parlant des êtres vivants (les lapins sont une espèce prolifique)
- au sens figuré : qui produit beaucoup (on parle principalement d’écrivains, compositeurs, artistes… prolifiques)
Dans le cas de cette anecdote, ça serait le troisième sens qui se rapprocherait le plus de ce qu’a voulu exprimer son auteur, mais malgré tout, l’usage de cet adjectif ne colle pas. On ne peut guère considérer un assassinat comme le fruit d’un travail, une production, même en prenant ce terme dans un sens large. Cela dit, l’auteur de l’anecdote n’a fait que reprendre les termes utilisés dans la fiche Wikipédia consacrée à ce sinistre personnage.
Pour en revenir aux faits, la source wiki indique que Y. Keller s’est suicidé dans sa cellule en se pendant à un néon avec ses lacets de chaussure. Selon la source, « [il entrelace] ses lacets de manière à former une corde qu’il insère dans le néon ». Sacrément solide le néon !
Tous les commentaires (19)
On pourrait laisser ces déchets de l'humanité dans l'oubli comme ils le méritent ? Par exemple en ne citant pas leur nom, en entretenant pas de légende, surnom ou titre glorifique avec des tournures comme "le tueur le plus prolifique du 20e siècle".
Ça pourrait ainsi donner : "un Français a tué plus de 150 personnes au 20e siècle en étouffant ses victimes avec un oreiller, souvent des femmes âgées vivant seules, avant de voler les biens de valeur dans leur maison."
C'est lui qui a estimé le nombre à 150, selon la source Wiki.
Il aurait proposé aux enquêteurs de le promener dans les villages où il œuvrait pour qu'il reconnaisse les maisons qu'il avait cambriolées.
Il ne leur en a pas laissé le temps, et s'est suicidé en prison.
Plutôt étonnant, il se serait pendu avec ses lacets de chaussures accrochés au néon de sa cellule. Solide, le néon.
Détail sordide, il disait "endormir" ses victimes avec un oreiller, en leur laissant reprendre une respiration de temps en temps, jusqu'à ce qu'elles soient vraiment "endormies". La joie d'une agonie bien prolongée, une des pires à mon avis.
À la base, son objectif était le cambriolage. Il ciblait les femmes âgées vivant seules.
Il mettait les lieux en scène de façon à ce qu'on croit à une mort naturelle, et laissait des objets de valeur en évidence de façon à éviter qu'on soupçonne un cambriolage.
Et comment s'est-on rendu compte qu'il y avait eu meurtre et cambriolage ???
Bien que l’on comprenne parfaitement le contenu de cette anecdote, l’adjectif « prolifique » pour qualifier un tueur ayant commis un grand nombre d’assassinats me paraît mal approprié. « Prolifique » signifie :
- qui a le pouvoir d’engendrer, la faculté de se multiplier
- qui se multiplie rapidement, en parlant des êtres vivants (les lapins sont une espèce prolifique)
- au sens figuré : qui produit beaucoup (on parle principalement d’écrivains, compositeurs, artistes… prolifiques)
Dans le cas de cette anecdote, ça serait le troisième sens qui se rapprocherait le plus de ce qu’a voulu exprimer son auteur, mais malgré tout, l’usage de cet adjectif ne colle pas. On ne peut guère considérer un assassinat comme le fruit d’un travail, une production, même en prenant ce terme dans un sens large. Cela dit, l’auteur de l’anecdote n’a fait que reprendre les termes utilisés dans la fiche Wikipédia consacrée à ce sinistre personnage.
Pour en revenir aux faits, la source wiki indique que Y. Keller s’est suicidé dans sa cellule en se pendant à un néon avec ses lacets de chaussure. Selon la source, « [il entrelace] ses lacets de manière à former une corde qu’il insère dans le néon ». Sacrément solide le néon !
L'article wikipédia est assez complet.
Merci à ceux qui ont commenté, ça me rassure de savoir que j'ai le droit de penser... Mais aussi de m'exprimer n'en déplaise à certain. Faites de même.
Par contre on est d'accord, la réponse a votre commentaire n'était pas forcément pertinente non plus...
Mon raisonnement c'est que personne ne cambriole 150 demeure (au moins)
Un cambrioleur "maître de ses fonctions" commet l'acte qui rapportera gros puis se fais oublier jusqu'à ce qu'une opportunité se présente ou que le besoin se fait
Un tox s'envoie son butin dans les narines ou dans les veines puis faut qu'il recommence. Il cherche pas les gros sous il cherche juste des sous.
Perso même pour 50 000 000 je ne tuerais pas. Mais pour 3 000 000e je pourrais céder à la tentation de cambrioler. Seul un drogué (à mon humble avis) cambriole/tue pour 3 000e
J'en ai connu des drogués honnêtes et des gens bien clean capable de t'exploser le nez pour 50 balles voir gratuitement, j'en ai même connu un, pas drogué qui a squatté 3 semaines chez moi, qui voulait pas partir et qu'il a fallu le virer, il m'a menacé de revenir me défoncer la gueule.
Y'a de tout! Ne généralisons pas, svp :)
J'ai plutôt l'impression qu'on a quelqu'un qui aime voler et qui aime beaucoup l'argent (surement lié à son enfance et à son père qui le faisait voler pour manger). Son métier lui permettait d'aller souvent chez les vieilles personnes pour s'occuper de leur jardin. Il pouvait ainsi repérer ses victimes et les biens de valeurs.
Il disait lui même "endormir" ses victimes pour ne pas être dérangé durant le cambriolage. J'ai plutôt l'impression qu'on a quelqu'un qui n'avait pas tellement conscience de "tuer" et qui voulait juste voler un peu d'argent pour entretenir un train de vie dépensier. C'est tout de même plus facile de voler les économies d'une vieille dame qu'une banque.
Il n'est jamais question de drogue dans les sources. Et il est possible à force qu'il ait pris goût au vol et au meurtre et que le butin soit devenu presque "anecdotique". Certaines scènes de crime ont été retrouvées avec plusieurs biens de valeurs non volés.
Possible qu'il aimait certaines drogues mais ce n'est jamais mentionné et ces voisins ne l'ont jamais décrit comme quelqu'un de toxicomane.
Quand j'étais jeune, j'aimais bien prendre des risques, et vous?
Par contre les effets secondaires sont nombreux et un excès de dopamine peut dans certains cas rendre schizophrène. Bref, les hormones, c'est une question de dosage et mieux vaut éviter de jouer avec.
Et même dans la vie de tous les jours, nos comportement peuvent être perturbés par notre recherche de dopamine (sur les réseaux sociaux, avec la nourriture, avec l'alcool, avec le sexe, etc...). Et plus on abuse, plus on recherche cette dopamine dans un cercle vicieux.
En lisant l'anecdote j'ai directement penser à "C'est arrivé près de chez vous".
Pour les quelques commentaires s’interrogeant sur la solidité du néon. Il faut savoir que la pendaison avec des lacets ne se fait pas forcément sur une branche d’arbre (je doute également de la solidité des lacets).
Le simple fait d être en léger déséquilibre (néon, poignee de porte…) permettra très rapidement avec un noeud coulant - pas de brise nuque ici - de s’étouffer sans pouvoir réagir. C’est d’ailleurs l’un des problèmes avec les jeux comme le foulard et autre, quand le mal est fait, la victime n’est plus capable d’inverser les choses.