Le plus grand tueur en série connu est en liberté

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Pedro Alonso López, surnommé "le monstre des Andes" est un tueur en série colombien qui avoua avoir enlevé, violé et tué plus de 310 jeunes filles, ce qui ferait de lui le plus grand tueur en série encore en vie. Il fut libéré en 1998 alors qu'il disait qu'il serait encore capable de tuer, est aujourd'hui recherché dans une affaire de meurtre, et on ne sait pas où il se trouve.

Comme nombre de tueurs en série, il eut une enfance horrible, ayant lui-même été violé à plusieurs reprises, la première fois à 8 ans.


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L'article Wikipédia fait froid dans le dos, en voici un petit extrait :
En avril 1980, quatre corps d'enfants furent découverts. Peu de temps après cette découverte, López, qui tentait d'enlever une petite fille, fut arrêté à la suite de l'intervention de la mère de celle-ci. N'arrivant pas à le faire coopérer, la police amena un prêtre espérant que le tueur se confierait plus facilement à ce dernier. Il relata les faits dans les moindres détails, et avoua avoir tué près de 110 enfants en Équateur, plus de 100 en Colombie, et encore 100 au Pérou.

Il parla aussi de « sa fête des massacres », pratique barbare où après avoir joué avec les corps des victimes, il les démembrait. Il ne tuait jamais la nuit. Selon lui, tout le plaisir résidait dans le fait de regarder sa victime dans les yeux pendant qu'il la tuait. La nuit, il rassurait et berçait l'enfant au milieu des cadavres de ses précédentes victimes.

López ne ressentit aucun remords pour les crimes qu'il avait commis. En prison, il avoua au journaliste Ron Laytner : « Je serais content de pouvoir encore tuer. C'est ma mission. »

Relâché au bout de 20 ans pour "bonne conduite", puis 4 ans d'hôpital psychiatrique avant d'être déclaré guéri puis relâché selon Wikipédia. C'est juste incompréhensible qu'un type puisse se dire un jour "Mh oui cet homme qui a tué et violé plus de 300 enfants peut être remis en liberté".

" Au moins 310 victimes, voire 350" n'est qu'une spéculation.
"Seuls" 110 ont incontestablement été commis par lui.
Cette grande différence de chiffres vient du fait de sa vantardise, quand il effectua une confession auprès d'un prêtre, lors de son interrogatoire.
"Un prêtre", oui, car ce type refusa catégoriquement de déclarer auprès de la Police. Le stratagème consistant à faire appel à un membre du Clergé, fut alors contemplé. Il fonctionna tellement bien.... qu'il confessa ses crimes infanticides avec un tel luxe de détails, que pas même ce prêtre put les écouter jusqu'à la fin !

Ce type s'est construit une personnalité adulte, où l'assassinat d'enfants était une forme primaire de vengeance contre tout ce qu'il avait subi durant son enfance et une première incarcération.
Son choix délibéré de ne s'attaquer qu'à des petites filles, montre de plus toute la perversité de ce personnage, qui trouvait jouissif d'abuser sexuellement d'une gosse à peine puberté, puis de l'assassiner où petit matin, quand la lumière du soleil lui permettait de voir toute la détresse dans les yeux de sa victime, au moment où elle mourait étranglée de ses propres mains. Il prenait encore plus de plaisir à assassiner des petites Equatoriennes, car, selon ses déclarations, elles sont encore plus innocentes que les Colombiennes....

Bien plus d'un d'entre vous se demandera pourquoi ce "sociopathe, au désordre antisocial de la personnalité, sans conscience ni empathie" (termes issus de son dossier psychiatrique effectué en Colombie) n'a pas été condamné à mort...
La réponse est malheureusement simple: l'Équateur et la Colombie, l'ont déclarée abolie dans leurs respectives Constitutions, et le Pérou ne la contemple que dans des cas où ce type de crime n'entre pas.
Voilà pourquoi il fut condamné à 16 années de prison en Équateur, le maximum que la Législation pouvait le sentencier à cette époque.

Quant en Colombie, il ne fut même pas condamné à de la prison, car le Juge le déclara "dément".
----> l'éternel débat de savoir où commence et finit l'épineux sujet de "Judiciairement condamnable"... où les proches des victimes ont avant tout un goût amer en bouche, avec le sentiment que Justice n'a pas été effectuée.

À vous et toutes, lecteurs et lectrices de SCMB, la Peine de mort, doit-elle être abolie... "par principe", où doit-on lui garder un statut exceptionnel d'application, selon le cas ?

Sources: Divers articles du Net en Espagnol.


Tous les commentaires (41)

L'article Wikipédia fait froid dans le dos, en voici un petit extrait :
En avril 1980, quatre corps d'enfants furent découverts. Peu de temps après cette découverte, López, qui tentait d'enlever une petite fille, fut arrêté à la suite de l'intervention de la mère de celle-ci. N'arrivant pas à le faire coopérer, la police amena un prêtre espérant que le tueur se confierait plus facilement à ce dernier. Il relata les faits dans les moindres détails, et avoua avoir tué près de 110 enfants en Équateur, plus de 100 en Colombie, et encore 100 au Pérou.

Il parla aussi de « sa fête des massacres », pratique barbare où après avoir joué avec les corps des victimes, il les démembrait. Il ne tuait jamais la nuit. Selon lui, tout le plaisir résidait dans le fait de regarder sa victime dans les yeux pendant qu'il la tuait. La nuit, il rassurait et berçait l'enfant au milieu des cadavres de ses précédentes victimes.

López ne ressentit aucun remords pour les crimes qu'il avait commis. En prison, il avoua au journaliste Ron Laytner : « Je serais content de pouvoir encore tuer. C'est ma mission. »

JLSD, grâce à une bulle de Poisson Fécond vue il y a peu (mais qui date de 5 ans).

youtu.be/lgkA8AhwAyQ

Pour ceux qui veulent la découvrir.

Il aborde bien l'histoire du personnage. Victime et bourreau à la fois. Une histoire bien flippante.

Relâché au bout de 20 ans pour "bonne conduite", puis 4 ans d'hôpital psychiatrique avant d'être déclaré guéri puis relâché selon Wikipédia. C'est juste incompréhensible qu'un type puisse se dire un jour "Mh oui cet homme qui a tué et violé plus de 300 enfants peut être remis en liberté".

Ah oui, bonne idée de l'avoir laissé sortir. Il a certainement dû se dire qu'il avait fait une grosse grosse bêtise et qu'il ne recommencerait plus jamais jamais

a écrit : Ah oui, bonne idée de l'avoir laissé sortir. Il a certainement dû se dire qu'il avait fait une grosse grosse bêtise et qu'il ne recommencerait plus jamais jamais "[...] qu'il avait fait une bêtise" - Non, 310 bêtises.

a écrit : JLSD, grâce à une bulle de Poisson Fécond vue il y a peu (mais qui date de 5 ans).

youtu.be/lgkA8AhwAyQ

Pour ceux qui veulent la découvrir.

Il aborde bien l'histoire du personnage. Victime et bourreau à la fois. Une histoire bien flippante.
Je dois avouer que c’est un problème aujourd’hui que l’on rencontre dans nos sociétés ou tout ce qui n’est pas interdit est autorisé (l’inverse dans certains pays où tout ce qui n’est pas autorisé est interdit).

De manière assez simple, dans les états totalitaires un meurtrier reste un meurtrier et son espérance de vie est assez courte une fois interpellée.
Mais dans nos états « libres », on recherche toujours une excuse même aux pires criminels sans distinguer la gravité des faits et la volonté de l’auteur.
Ce n’est pas parce qu’une personne a été violee qu’elle a le droit de devenir un tel monstre. Doit elle être aidée ? Oui. Doit on tolérer tous les excès ? Non.

" Au moins 310 victimes, voire 350" n'est qu'une spéculation.
"Seuls" 110 ont incontestablement été commis par lui.
Cette grande différence de chiffres vient du fait de sa vantardise, quand il effectua une confession auprès d'un prêtre, lors de son interrogatoire.
"Un prêtre", oui, car ce type refusa catégoriquement de déclarer auprès de la Police. Le stratagème consistant à faire appel à un membre du Clergé, fut alors contemplé. Il fonctionna tellement bien.... qu'il confessa ses crimes infanticides avec un tel luxe de détails, que pas même ce prêtre put les écouter jusqu'à la fin !

Ce type s'est construit une personnalité adulte, où l'assassinat d'enfants était une forme primaire de vengeance contre tout ce qu'il avait subi durant son enfance et une première incarcération.
Son choix délibéré de ne s'attaquer qu'à des petites filles, montre de plus toute la perversité de ce personnage, qui trouvait jouissif d'abuser sexuellement d'une gosse à peine puberté, puis de l'assassiner où petit matin, quand la lumière du soleil lui permettait de voir toute la détresse dans les yeux de sa victime, au moment où elle mourait étranglée de ses propres mains. Il prenait encore plus de plaisir à assassiner des petites Equatoriennes, car, selon ses déclarations, elles sont encore plus innocentes que les Colombiennes....

Bien plus d'un d'entre vous se demandera pourquoi ce "sociopathe, au désordre antisocial de la personnalité, sans conscience ni empathie" (termes issus de son dossier psychiatrique effectué en Colombie) n'a pas été condamné à mort...
La réponse est malheureusement simple: l'Équateur et la Colombie, l'ont déclarée abolie dans leurs respectives Constitutions, et le Pérou ne la contemple que dans des cas où ce type de crime n'entre pas.
Voilà pourquoi il fut condamné à 16 années de prison en Équateur, le maximum que la Législation pouvait le sentencier à cette époque.

Quant en Colombie, il ne fut même pas condamné à de la prison, car le Juge le déclara "dément".
----> l'éternel débat de savoir où commence et finit l'épineux sujet de "Judiciairement condamnable"... où les proches des victimes ont avant tout un goût amer en bouche, avec le sentiment que Justice n'a pas été effectuée.

À vous et toutes, lecteurs et lectrices de SCMB, la Peine de mort, doit-elle être abolie... "par principe", où doit-on lui garder un statut exceptionnel d'application, selon le cas ?

Sources: Divers articles du Net en Espagnol.

a écrit : Relâché au bout de 20 ans pour "bonne conduite", puis 4 ans d'hôpital psychiatrique avant d'être déclaré guéri puis relâché selon Wikipédia. C'est juste incompréhensible qu'un type puisse se dire un jour "Mh oui cet homme qui a tué et violé plus de 300 enfants peut être remis en liberté". on peut tromper 310 fois une personne... euh non, on peut tromper 310 personnes une fois...euh non..
Prenez un chewing-gum Emile

a écrit : " Au moins 310 victimes, voire 350" n'est qu'une spéculation.
"Seuls" 110 ont incontestablement été commis par lui.
Cette grande différence de chiffres vient du fait de sa vantardise, quand il effectua une confession auprès d'un prêtre, lors de son interrogatoire.
"Un prêtre", oui, car ce type refusa catégoriquement de déclarer auprès de la Police. Le stratagème consistant à faire appel à un membre du Clergé, fut alors contemplé. Il fonctionna tellement bien.... qu'il confessa ses crimes infanticides avec un tel luxe de détails, que pas même ce prêtre put les écouter jusqu'à la fin !

Ce type s'est construit une personnalité adulte, où l'assassinat d'enfants était une forme primaire de vengeance contre tout ce qu'il avait subi durant son enfance et une première incarcération.
Son choix délibéré de ne s'attaquer qu'à des petites filles, montre de plus toute la perversité de ce personnage, qui trouvait jouissif d'abuser sexuellement d'une gosse à peine puberté, puis de l'assassiner où petit matin, quand la lumière du soleil lui permettait de voir toute la détresse dans les yeux de sa victime, au moment où elle mourait étranglée de ses propres mains. Il prenait encore plus de plaisir à assassiner des petites Equatoriennes, car, selon ses déclarations, elles sont encore plus innocentes que les Colombiennes....

Bien plus d'un d'entre vous se demandera pourquoi ce "sociopathe, au désordre antisocial de la personnalité, sans conscience ni empathie" (termes issus de son dossier psychiatrique effectué en Colombie) n'a pas été condamné à mort...
La réponse est malheureusement simple: l'Équateur et la Colombie, l'ont déclarée abolie dans leurs respectives Constitutions, et le Pérou ne la contemple que dans des cas où ce type de crime n'entre pas.
Voilà pourquoi il fut condamné à 16 années de prison en Équateur, le maximum que la Législation pouvait le sentencier à cette époque.

Quant en Colombie, il ne fut même pas condamné à de la prison, car le Juge le déclara "dément".
----> l'éternel débat de savoir où commence et finit l'épineux sujet de "Judiciairement condamnable"... où les proches des victimes ont avant tout un goût amer en bouche, avec le sentiment que Justice n'a pas été effectuée.

À vous et toutes, lecteurs et lectrices de SCMB, la Peine de mort, doit-elle être abolie... "par principe", où doit-on lui garder un statut exceptionnel d'application, selon le cas ?

Sources: Divers articles du Net en Espagnol.
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Salut @Epoxy. Je savais que tu commenterais encore, au moins de temps en temps, quand le sujet sera trop fort. Ça fait en tout cas plaisir de te lire à nouveau.

Alors oui, la peine de mort est un sujet épineux. Je me dis souvent qu'il y'a toujours un risque d'erreur judiciaire mais parfois, quand les émotions parlent, je me dit qu'il/elle le mériterait bien quand même.
Ok pour un statut exceptionnel...

Le seul cadre dans lequel la peine de mort pourrait être valable c'est dans le cas d'un (ou plusieurs) meurtre ou assassinat, et preuves irréfutable.

Ce que je trouve effrayant avec la peine de mort c'est l'utilisation qu'un état pourrait en faire contre ses opposants politiques. Il est aisé de faire porter le chapeau à quelqu'un quand on a à sa botte la justice et les médias.

a écrit : " Au moins 310 victimes, voire 350" n'est qu'une spéculation.
"Seuls" 110 ont incontestablement été commis par lui.
Cette grande différence de chiffres vient du fait de sa vantardise, quand il effectua une confession auprès d'un prêtre, lors de son interrogatoire.
"Un prêtre", oui, car ce type refusa catégoriquement de déclarer auprès de la Police. Le stratagème consistant à faire appel à un membre du Clergé, fut alors contemplé. Il fonctionna tellement bien.... qu'il confessa ses crimes infanticides avec un tel luxe de détails, que pas même ce prêtre put les écouter jusqu'à la fin !

Ce type s'est construit une personnalité adulte, où l'assassinat d'enfants était une forme primaire de vengeance contre tout ce qu'il avait subi durant son enfance et une première incarcération.
Son choix délibéré de ne s'attaquer qu'à des petites filles, montre de plus toute la perversité de ce personnage, qui trouvait jouissif d'abuser sexuellement d'une gosse à peine puberté, puis de l'assassiner où petit matin, quand la lumière du soleil lui permettait de voir toute la détresse dans les yeux de sa victime, au moment où elle mourait étranglée de ses propres mains. Il prenait encore plus de plaisir à assassiner des petites Equatoriennes, car, selon ses déclarations, elles sont encore plus innocentes que les Colombiennes....

Bien plus d'un d'entre vous se demandera pourquoi ce "sociopathe, au désordre antisocial de la personnalité, sans conscience ni empathie" (termes issus de son dossier psychiatrique effectué en Colombie) n'a pas été condamné à mort...
La réponse est malheureusement simple: l'Équateur et la Colombie, l'ont déclarée abolie dans leurs respectives Constitutions, et le Pérou ne la contemple que dans des cas où ce type de crime n'entre pas.
Voilà pourquoi il fut condamné à 16 années de prison en Équateur, le maximum que la Législation pouvait le sentencier à cette époque.

Quant en Colombie, il ne fut même pas condamné à de la prison, car le Juge le déclara "dément".
----> l'éternel débat de savoir où commence et finit l'épineux sujet de "Judiciairement condamnable"... où les proches des victimes ont avant tout un goût amer en bouche, avec le sentiment que Justice n'a pas été effectuée.

À vous et toutes, lecteurs et lectrices de SCMB, la Peine de mort, doit-elle être abolie... "par principe", où doit-on lui garder un statut exceptionnel d'application, selon le cas ?

Sources: Divers articles du Net en Espagnol.
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Ici on parle d'un pays qui n'appliquait que 16 ans de peine maximum, ce qui est particulier effectivement. En France il aurait sûrement eu une peine de perpétuité incompressible.

Pour la question d'éviter le crime, il a déjà été prouvé plusieurs fois que la peine de mort ne réduit pas la criminalité.

Dans l'optique d'éviter une récidive, avec cette peine on est sur le même résultat que la peine de mort.

Maintenant la vraie question, qui reste à débattre, est la punition : Est ce que la mort est pire que la prison à perpétuité ?

a écrit : Ici on parle d'un pays qui n'appliquait que 16 ans de peine maximum, ce qui est particulier effectivement. En France il aurait sûrement eu une peine de perpétuité incompressible.

Pour la question d'éviter le crime, il a déjà été prouvé plusieurs fois que la peine de mort ne réduit pas la cri
minalité.

Dans l'optique d'éviter une récidive, avec cette peine on est sur le même résultat que la peine de mort.

Maintenant la vraie question, qui reste à débattre, est la punition : Est ce que la mort est pire que la prison à perpétuité ?
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"Dans l'optique d'éviter une récidive, avec cette peine on est sur le même résultat que la peine de mort." Euh, il doit quand même y avoir un petit delta non? Car d'un coté, on est forcément à 0 récidive. Dans l'autre cas, cette anecdote montre bien qu'il existe des cas de récidive...

Je suppose que tu voulais dire que la peine de mort n'a pas d'effet dissuasif supérieur à une peine de 16 ans, c'est ça? les études le montrent peut-être, même si je suis sceptique...

Mais est-il toujours en vie parce qu'il me semblait avoir lu quelque part qu'on avait plus de ses nouvelles depuis qu'il a été libéré

a écrit : Je dois avouer que c’est un problème aujourd’hui que l’on rencontre dans nos sociétés ou tout ce qui n’est pas interdit est autorisé (l’inverse dans certains pays où tout ce qui n’est pas autorisé est interdit).

De manière assez simple, dans les états totalitaires un meurtrier reste un meurtrier et son
espérance de vie est assez courte une fois interpellée.
Mais dans nos états « libres », on recherche toujours une excuse même aux pires criminels sans distinguer la gravité des faits et la volonté de l’auteur.
Ce n’est pas parce qu’une personne a été violee qu’elle a le droit de devenir un tel monstre. Doit elle être aidée ? Oui. Doit on tolérer tous les excès ? Non.
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Toutes proportions gardées, ce cas de conscience ressemble au dilemme que l'on rencontre en pédagogie élémentaire : Faut-il punir la faute, ou secourir la détresse ?

a écrit : " Au moins 310 victimes, voire 350" n'est qu'une spéculation.
"Seuls" 110 ont incontestablement été commis par lui.
Cette grande différence de chiffres vient du fait de sa vantardise, quand il effectua une confession auprès d'un prêtre, lors de son interrogatoire.
"Un prêtre", oui, car ce type refusa catégoriquement de déclarer auprès de la Police. Le stratagème consistant à faire appel à un membre du Clergé, fut alors contemplé. Il fonctionna tellement bien.... qu'il confessa ses crimes infanticides avec un tel luxe de détails, que pas même ce prêtre put les écouter jusqu'à la fin !

Ce type s'est construit une personnalité adulte, où l'assassinat d'enfants était une forme primaire de vengeance contre tout ce qu'il avait subi durant son enfance et une première incarcération.
Son choix délibéré de ne s'attaquer qu'à des petites filles, montre de plus toute la perversité de ce personnage, qui trouvait jouissif d'abuser sexuellement d'une gosse à peine puberté, puis de l'assassiner où petit matin, quand la lumière du soleil lui permettait de voir toute la détresse dans les yeux de sa victime, au moment où elle mourait étranglée de ses propres mains. Il prenait encore plus de plaisir à assassiner des petites Equatoriennes, car, selon ses déclarations, elles sont encore plus innocentes que les Colombiennes....

Bien plus d'un d'entre vous se demandera pourquoi ce "sociopathe, au désordre antisocial de la personnalité, sans conscience ni empathie" (termes issus de son dossier psychiatrique effectué en Colombie) n'a pas été condamné à mort...
La réponse est malheureusement simple: l'Équateur et la Colombie, l'ont déclarée abolie dans leurs respectives Constitutions, et le Pérou ne la contemple que dans des cas où ce type de crime n'entre pas.
Voilà pourquoi il fut condamné à 16 années de prison en Équateur, le maximum que la Législation pouvait le sentencier à cette époque.

Quant en Colombie, il ne fut même pas condamné à de la prison, car le Juge le déclara "dément".
----> l'éternel débat de savoir où commence et finit l'épineux sujet de "Judiciairement condamnable"... où les proches des victimes ont avant tout un goût amer en bouche, avec le sentiment que Justice n'a pas été effectuée.

À vous et toutes, lecteurs et lectrices de SCMB, la Peine de mort, doit-elle être abolie... "par principe", où doit-on lui garder un statut exceptionnel d'application, selon le cas ?

Sources: Divers articles du Net en Espagnol.
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Dans une société, il ne devrait pas pouvoir y avoir de « mort autorisée » et de « mort interdite ». La Justice, quel que soit le crime commis et à égalité devant les règles qu’elle protège, ne devrait donc pas pouvoir jouir d’un droit spécial de décision de qui peut vivre et qui doit mourir.
Par ailleurs, condamner quelqu’un à mort n’apporte aucune réparation aux victimes ou à la société, qui est pourtant un des rôles de la Justice. Certains crimes ne peuvent peut être pas être « réparés », et peut être que certaines personnes seraient rassurés ou satisfaites de voir quelqu’un qu’ils jugent dangereux condamné à mort, mais cette condamnation ne serait qu’un acte de vengeance (« voila il a eu ce qu’il méritait ! ») et ça n’est pas le rôle de la Justice.
L’adéquation des peines (réclusion, perpétuité, période de sûreté, etc) devrait être la seule façon de garantir une Justice qui n’est pas au dessus des lois et qui dans le même temps répare la société et propose malgré tout une chance de la réintégrer aux coupables (c’est aussi un des buts, ça fait partie de la réparation de la société). C’est à mon avis ce qui a manqué en Équateur dans ce cas.

a écrit : Relâché au bout de 20 ans pour "bonne conduite", puis 4 ans d'hôpital psychiatrique avant d'être déclaré guéri puis relâché selon Wikipédia. C'est juste incompréhensible qu'un type puisse se dire un jour "Mh oui cet homme qui a tué et violé plus de 300 enfants peut être remis en liberté". C'est clair.... Il mérite juste de crever dans d'atroces souffrances....

a écrit : Mais est-il toujours en vie parce qu'il me semblait avoir lu quelque part qu'on avait plus de ses nouvelles depuis qu'il a été libéré C’est pas impossible qu’un membre des 310 familles l’ait trouvé avant les autres…..

a écrit : Relâché au bout de 20 ans pour "bonne conduite", puis 4 ans d'hôpital psychiatrique avant d'être déclaré guéri puis relâché selon Wikipédia. C'est juste incompréhensible qu'un type puisse se dire un jour "Mh oui cet homme qui a tué et violé plus de 300 enfants peut être remis en liberté". Un tour sur la page de karl zero ou alexandre lebreton et vous comprendrez pourquoi on les relâche...

Quelques Dexter par-ci par-là nous nettoieraient la planète de ses plus grosses ordures... En plus, c'est bon pour l'écologie.