En charpenterie traditionnelle, le beffroi d'un clocher est la charpente soutenant la cloche. C'est une structure unique, qui est simplement posée sur les murs en pierre, et n'est fixée à rien car le mouvement pendulaire de la cloche risquerait de faire s'écrouler la tour.
Les charpentiers du Moyen-âge, peu versés dans les calculs de résistance des matériaux, suivaient une règle simple pour s'assurer de la solidité de l'ouvrage : il s'agissait d'employer une masse de bois trois fois supérieure à la masse de la cloche soutenue pour réaliser le beffroi.
Commentaires préférés (3)
En regardant l'étymologie du mot, on se demande bien dans quel sens est la synecdoque. Il semble que beffroi provienne du moyen haut allemand, bërcvrit / bërvrit, « tour de défense ». On parle également de la forme berfroi, au sens de « tour de bois mobile servant à approcher des remparts lors d'un siège ».
Le sens a ensuite évolué vers tours de guet avec cloches pour alerter les populations lors d'une attaque. Par extension, beffroy désigne ensuite la cloche elle-même. Puis on arrive ensuite au sujet de l'anecdote ou le beffroi désigne finalement la charpente soutenant la cloche.
Bref, j'ai l'impression que la synecdoque énoncée par la source Wikipedia (beffroi = charpente vers beffroi = tour) est en réalité dans l'autre sens. On parle également de beffroi pour la charpente d'un moulin servant à porter la meule ou la charpente métallique d'une machine à vapeur.
Anecdote très intéressante au demeurant même si je trouve le second paragraphe un peu trop affirmatif. Certes les premiers calculs de RDM sont attribués à Galilée au 17e mais je pense que dès l'Antiquité, on savait faire de savants calculs permettant de construire de sacrés monuments.
PS: ce serait possible de se calmer sur les traceurs sur SCMB ? ^^ mon bloqueur de traceurs s'affole de plus en plus à chaque connexion.
Pour empêcher que la charpente s'écarte et que le toit s'applatisse, ce ne sont pas les murs qui la tiennent en place, ce sont les entraits : des pièces de bois qui relient les deux côtés de la charpente pour lui donner une forme de triangle et donc faire un ensemble indéformable (l'entrait est soit tout en bas et on a vraiment une forme de triangle, soit on le met un peu plus haut, pour qu'il y ait plus de place habitable en desssous, et on parle alors d'entrait retroussé).
Ce sont seulement dans les régions qui sont soumises à un risque cyclonique que la charpente est solidement fixée sur les murs. Dans le temps, on pouvait même sangler le toit à l'approche des cyclones si on n'avait pas assez confiance dans sa solidité. Et de solides points d'ancrage pour les sangles étaient d'ailleurs prévus tout autour de la maison lors de la construction.
Source : je me suis intéressé à la charpente lors de la construction de ma maison, et les charpentiers étaient bluffés que je leur parle de sablière, de poiçon, d'entrait, de panne, etc. Ca permet de bien se comprendre, et même d'être pris au sérieux, pour finalement obtenir exactement ce qu'on veut (et j'ai maintenant une charpente apparente qui est magnifique, rien à voir avec les fermettes en bois d'allumettes qu'on voit un peu partout (ou plutôt qu'on ne voit pas car on se dépêche de les cacher dans des combles perdus tellement c'est moche)).
J'ai tailler plusieurs beffroi dans ma vie de charpentier. Les bois utilisés sont secs et ils se déforme très peu. Mais parfois les poutres maîtresses sont en méta riveté exemple à la cathédrale d orleans .et croyez moi que ce soit pour des cloches de 1000 kg ou 40 kg cela à toujours été un plaisir
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En regardant l'étymologie du mot, on se demande bien dans quel sens est la synecdoque. Il semble que beffroi provienne du moyen haut allemand, bërcvrit / bërvrit, « tour de défense ». On parle également de la forme berfroi, au sens de « tour de bois mobile servant à approcher des remparts lors d'un siège ».
Le sens a ensuite évolué vers tours de guet avec cloches pour alerter les populations lors d'une attaque. Par extension, beffroy désigne ensuite la cloche elle-même. Puis on arrive ensuite au sujet de l'anecdote ou le beffroi désigne finalement la charpente soutenant la cloche.
Bref, j'ai l'impression que la synecdoque énoncée par la source Wikipedia (beffroi = charpente vers beffroi = tour) est en réalité dans l'autre sens. On parle également de beffroi pour la charpente d'un moulin servant à porter la meule ou la charpente métallique d'une machine à vapeur.
Anecdote très intéressante au demeurant même si je trouve le second paragraphe un peu trop affirmatif. Certes les premiers calculs de RDM sont attribués à Galilée au 17e mais je pense que dès l'Antiquité, on savait faire de savants calculs permettant de construire de sacrés monuments.
PS: ce serait possible de se calmer sur les traceurs sur SCMB ? ^^ mon bloqueur de traceurs s'affole de plus en plus à chaque connexion.
Il existe même des beffrois posés directement sur la tour sans être entouré de murs comme on peut le voir sur le Beffroi de Bergues (celui qu'on voit dans le film "Bienvenue chez les ch’tis").
fr.wikipedia.org/wiki/Beffroi_de_Bergues
Je crois que bien souvent les charpentes étaient posées sur les murs.
J'avais visité un chateau renaissance où ils mentionnaient cet aspect. C'est même bien possible que ce soit encore le cas.
Pour empêcher que la charpente s'écarte et que le toit s'applatisse, ce ne sont pas les murs qui la tiennent en place, ce sont les entraits : des pièces de bois qui relient les deux côtés de la charpente pour lui donner une forme de triangle et donc faire un ensemble indéformable (l'entrait est soit tout en bas et on a vraiment une forme de triangle, soit on le met un peu plus haut, pour qu'il y ait plus de place habitable en desssous, et on parle alors d'entrait retroussé).
Ce sont seulement dans les régions qui sont soumises à un risque cyclonique que la charpente est solidement fixée sur les murs. Dans le temps, on pouvait même sangler le toit à l'approche des cyclones si on n'avait pas assez confiance dans sa solidité. Et de solides points d'ancrage pour les sangles étaient d'ailleurs prévus tout autour de la maison lors de la construction.
Source : je me suis intéressé à la charpente lors de la construction de ma maison, et les charpentiers étaient bluffés que je leur parle de sablière, de poiçon, d'entrait, de panne, etc. Ca permet de bien se comprendre, et même d'être pris au sérieux, pour finalement obtenir exactement ce qu'on veut (et j'ai maintenant une charpente apparente qui est magnifique, rien à voir avec les fermettes en bois d'allumettes qu'on voit un peu partout (ou plutôt qu'on ne voit pas car on se dépêche de les cacher dans des combles perdus tellement c'est moche)).
J'ai tailler plusieurs beffroi dans ma vie de charpentier. Les bois utilisés sont secs et ils se déforme très peu. Mais parfois les poutres maîtresses sont en méta riveté exemple à la cathédrale d orleans .et croyez moi que ce soit pour des cloches de 1000 kg ou 40 kg cela à toujours été un plaisir
j'ai du faire remplacer des poutres porteuses, la nouvelle poutre a vrillé et cassé le béton, mon proprio a voulu remaçonner, je lui ai dit d'attendre une année avant ... il veut pas, m'en fous, c'est pas ma baraque!! Quand ca se cassera la gueule, ca sera plus mon problème ^^
J'ai essayé de lu expliquer, lui il pense que seul passer du vernis ou un truc du genre réglera le problème mais il sait de quoi il parle, une poutre de 20/20 cm, le béton résistera...
hihi... C'est comme dire qu'un coffe fort rempli d'eau en train de geler résistera ^^
Le bon vieux charpentier du moyen âge peu versé dans les calculs.
On l'imagine bien le Dédé rustre de l'a peu près.
Le moyen âge est aujourd'hui le four tout de ce qui semble être dépassé. Alors qu'il aurait tellement à nous apprendre.
whc.unesco.org/fr/list/847/
Pour les fans de chevaliers, À visiter.
J'imagine que les constructeurs ne devaient pas trop non plus être versé dans les calculs.
Le beffroi de Calais (où j'habite !) mêlant styles flamand et renaissance a été classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 2005 avec 22 autres des Hauts-de-France (pour rejoindre la sélection belge antérieure). Puis élu plus belle mairie des français cette année.
Par contre, pas de cloche mais un carillon chantant l’air de la Gentille Annette de Boieldieu.
Voilà pour le petit instant promotion :)
fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_ville_de_Calais?wprov=sfla1
"Un coffre-fort peut résister à la poussée de l'eau qui gèle"
c'est faux
A condition qu'il soit pas étanche la oui, je t'invite a remplir une bouteille en verre d'eau distillée (pure) et étanche et de la foutre au congel.
Elle va éclater, dans un coffre fort étanche, elle va faire gondoler les parois parce que l'acier est plus souple que le verre, mais rien ne résiste à la dilatation des molécules d'eau qui se cristallisent
Prouve moi le contraire
désolé pour le hors sujet
D'ailleurs même la bouteille en verre résiste un peu : elle ne casse pas pile à 0°C.
Et un contenant suffisamment solide peut résister tout simplement car il n'oblige pas la glace à diminuer de volume, mais il va empêcher l'eau de geler.
C'est ce que j'expliquais dans mon commentaire précédent.
Je t'ai trouvé le diagramme de phase de l'eau (voir le paragraphe "cas particulier de l'eau") : tu constate que la température de solidification baisse quand la pression augmente : c'est ce qui explique que le coffre-fort n'éclatera pas à -2°C par exemple. Mais il éclatera dans le congélateur à-18°C.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_phase
Tu pourras remarquer que l'échelle de la pression est logarithmique : la température de solidification baisse très peu pour une forte augmentation de pression, mais en tout cas, même très élevée, cette pression n'est pas infinie.
L'eau qui gèle c'est une force de poussée de 2T/cm² sur les parois du récipient.
Il te reste à vérifier quelle est la résistance d'une plaque d'acier de quelques centimètres (mais ça ça dépend du type d'acier, du type de fabrication, etc....).
On a les calculs pour les tuyaux :
Un tuyau en acier de 5,3 cm d'épaisseur résiste à la pression de l'eau à -20°C d'après le lien suivant.
www.lesoleil.com/7efe34806d1bbca7bf094131b2cf9b6e
Pas sur qu'un cube en acier de 5,3 cm d'épaisseur résiste de la même façon mais cela donne des ordres de grandeurs (en sachant en plus que la résistance à avoir n'est pas linéaire avec la baisse de la température)
En tout cas, je me coucherai deux fois moins bête ce soir en ayant appris qu'on pouvait décaler vers le bas le point de congélation de l'eau (et de tout autre liquide j'imagine) avec la pression.
Merci ;)
Je suis d'accord avec vous deux, mais je parlais du phénomène physique, dans le cas d'un coffre fort parfaitement étanche et rempli jusqu'au dernier millimètre cube d'eau, soit les parois vont bomber, soit la porte va céder, soit il y aura une fuite mais dans tous les cas, l'eau qui a gelé aura pris plus de volume et ca, rien ne peut l'empêcher. C'est un phénomène physique qui peut se comparer à la dilatation d'un matériau que l'on chauffe, ca prend du volume et rien ne peut l'empêcher non plus.
Le cas de l'eau est intéressant parce qu'elle prend du volume en gelant (normalement c'est l'inverse... sauf pour l'eau qui se cristalise), c'est tout. Les molécules se réorganisant en cristaux prennent plus de place qu'en étant placées aléatoirement, tout comme une tonne d'oranges en vrac prennent moins de place qu'une tonne d'oranges bien rangées. C'est factuel sauf que les oranges, on peut les compresser, pas les molécules d'eau. ;)