Quand la généalogie permet d'arrêter un tueur en série

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Le "Golden State Killer", un tueur en série américain qui fit au moins 13 victimes entre 1970 et 1980, fut le premier criminel arrêté grâce à la généalogie génétique. La police disposait de son empreinte génétique mais qui ne correspondait à aucune personne enregistrée dans ses fichiers. Quelqu'un eut alors l'idée de consulter les bases de données génétiques constituées par les amateurs de généalogie, qui partagent leurs données pour pouvoir retrouver de lointains parents.

La police identifia plusieurs parents éloignés du tueur, qui partageaient une partie de son ADN (aux 3e, 4e et même 5e degré, en remontant jusqu'à ses arrière-arrière-arrière-grands-parents). En descendant l'arbre généalogique ainsi constitué, et en procédant par élimination, ils finirent par localiser un suspect : Joseph James DeAngelo, un ancien policier californien.


Commentaires préférés (3)

"Golden State", (État doré), car c'est un surnom de "Californie".

DeAngelo est le premier tueur en série arrêté vivant, dans l'histoire de la Criminalité mondiale, par l'intermédiaire de la parentèle.
Néanmoins, Joseph Kappen, du Royaume-Uni, fut le premier serial killer identifié (post mortem), par l'ADN de son fils, lui aussi fiché. Une exhumation de la dépouille du père, en 2002, confirmera les trois crimes perpétrés trois décennies plus tôt.

Jeffrey Gafoor, également au Royaume-Uni, fut la première personne arrêtée (et condamnée en 2003) de son vivant, par parentèle. C'est son neveu de 14 ans, délinquant à qui l'ADN avait été prélevé, qui a conduit sur l'identification de son oncle, auteur du meurtre de Lynette White.

Toujours au Royaume-Uni. Craig Hartman fut identifié par le profil génétique de son propre frère, déjà fiché. Hartman provoqua un homicide involontaire contre un camionneur, en jettent une brique depuis une passerelle, sur le pare-brise du véhicule circulant en contrebas. Le chauffeur réussira à rejoindre une aire de repos, mais succombera à une crise cardiaque, de par le choc émotionnel. C'est l'ADN recueilli sur la brique, qui parlera.

A la même époque, dans le même pays, décédait Gladys Godfrey. Cette menue femme de 87 ans fut attaquée et violée dans son bungalow, par Jason Ward. C'était déjà lui qui l'avait volée 16 mois plus tôt...
Une large enquête de voisinage avec prélèvement d'ADN, à permis de dresser la liste d'une vingtaine de suspects génétiques possibles, par parentèle. Les recherches firent match au second inscrit.
--------------+------------
Ce Ce Moore est aux États-Unis, la "Reine" de la Génétique par parentèle. Elle a actuellement à son actif, sa participation dans la résolution de centaines de cas.
Initialement spécialisée dans la recherche des parents d'enfants abandonnés, elle a été également sollicitée pour redonner une identification à des amnésiques. C'est également elle qui a fait progresser de façon certaine, l'enquête pour l'identification de DeAngelo, tout comme des dizaines d'autre "Cold case".

Pourtant, l'emploi de la parentèle est décrié, pour l'usage des données génétiques dans un but autre que sa finalité première.
Elle a, par exemple été utilisée aux États-Unis, pour l'identification de femmes ayant effectué un avortement, dans les États où ceux-cis sont interdits.
-----------+-------------
En France, c'est le FNAEG qui gère les millions de profils génétiques prélevés sur les personnes ayant eu maille à partir avec la Justice.
Le FNAEG a également dans ses fichiers, 480 000 profils génétiques anonymes.
L'usage de la parentèle est très encadré en France.

a écrit : En France avec le passeport biométrique on à de plus en plus d'empreintes digitales pour comparer, en revanche pour la génétique ce sont des données de santé traitées différemment.
Si tu n'a pas d'antécédents judiciaire peu de chances qu'on ai ton ADN et la justice n'ira jamais chercher d
ans une base de donnée privé (stockage anonymisé obligatoire en France) Afficher tout
En Belgique également.
Si on doit faire un test génétique pour déceler des antécédents familiaux, il faut déjà être d'accord avec ce test, puis être d'accord ou non à l'utilisation des données pour aider la science au niveau par exemple des statistiques.

Il est également bien précisé que ces données ne seront pas utilisées pour d'autres choses ou même gardées.

Bien entendu, il faut voir confiance.
La foi en ce qu'"ils" disent revient souvent au devant de la scène, vaccins, données biometriques, effacement de ces données, la 5G, les aliens, les judeo-macons, reptiliens et autres buveurs de sang d'enfants avec des pizzerias comme couvertures,...

a écrit : En France avec le passeport biométrique on à de plus en plus d'empreintes digitales pour comparer, en revanche pour la génétique ce sont des données de santé traitées différemment.
Si tu n'a pas d'antécédents judiciaire peu de chances qu'on ai ton ADN et la justice n'ira jamais chercher d
ans une base de donnée privé (stockage anonymisé obligatoire en France) Afficher tout
En référence à la dernière partie de ton commentaire.
Si la Justice Française n'ira jamais effectuer des recherches de parentèle dans des fichiers "de santé" Français... ceci ne lui interdit pas de solliciter les recherches auprès des fichiers étrangers.
A titre d'exemple: en décembre passé, le "prédateur des bois" à été arrêté en France. Son identité à été révélée par la concordance avec des tests ADN "de loisirs" effectués par plusieurs de ses proches, auprès de sociétés Américaines. Cette recherche effectuée par le FBI, faisait suite à une commission rogatoire internationale.

Le Droit Français, qui s'est voulu encadrer au mieux l'emploi de la recherche policière par parentèle, au travers d'une Loi du 03 Juin 2016, doit en réalité se rendre à l'évidence, qu'elle est Judiciairement contournable...


Tous les commentaires (16)

"Golden State", (État doré), car c'est un surnom de "Californie".

DeAngelo est le premier tueur en série arrêté vivant, dans l'histoire de la Criminalité mondiale, par l'intermédiaire de la parentèle.
Néanmoins, Joseph Kappen, du Royaume-Uni, fut le premier serial killer identifié (post mortem), par l'ADN de son fils, lui aussi fiché. Une exhumation de la dépouille du père, en 2002, confirmera les trois crimes perpétrés trois décennies plus tôt.

Jeffrey Gafoor, également au Royaume-Uni, fut la première personne arrêtée (et condamnée en 2003) de son vivant, par parentèle. C'est son neveu de 14 ans, délinquant à qui l'ADN avait été prélevé, qui a conduit sur l'identification de son oncle, auteur du meurtre de Lynette White.

Toujours au Royaume-Uni. Craig Hartman fut identifié par le profil génétique de son propre frère, déjà fiché. Hartman provoqua un homicide involontaire contre un camionneur, en jettent une brique depuis une passerelle, sur le pare-brise du véhicule circulant en contrebas. Le chauffeur réussira à rejoindre une aire de repos, mais succombera à une crise cardiaque, de par le choc émotionnel. C'est l'ADN recueilli sur la brique, qui parlera.

A la même époque, dans le même pays, décédait Gladys Godfrey. Cette menue femme de 87 ans fut attaquée et violée dans son bungalow, par Jason Ward. C'était déjà lui qui l'avait volée 16 mois plus tôt...
Une large enquête de voisinage avec prélèvement d'ADN, à permis de dresser la liste d'une vingtaine de suspects génétiques possibles, par parentèle. Les recherches firent match au second inscrit.
--------------+------------
Ce Ce Moore est aux États-Unis, la "Reine" de la Génétique par parentèle. Elle a actuellement à son actif, sa participation dans la résolution de centaines de cas.
Initialement spécialisée dans la recherche des parents d'enfants abandonnés, elle a été également sollicitée pour redonner une identification à des amnésiques. C'est également elle qui a fait progresser de façon certaine, l'enquête pour l'identification de DeAngelo, tout comme des dizaines d'autre "Cold case".

Pourtant, l'emploi de la parentèle est décrié, pour l'usage des données génétiques dans un but autre que sa finalité première.
Elle a, par exemple été utilisée aux États-Unis, pour l'identification de femmes ayant effectué un avortement, dans les États où ceux-cis sont interdits.
-----------+-------------
En France, c'est le FNAEG qui gère les millions de profils génétiques prélevés sur les personnes ayant eu maille à partir avec la Justice.
Le FNAEG a également dans ses fichiers, 480 000 profils génétiques anonymes.
L'usage de la parentèle est très encadré en France.

a écrit : "Golden State", (État doré), car c'est un surnom de "Californie".

DeAngelo est le premier tueur en série arrêté vivant, dans l'histoire de la Criminalité mondiale, par l'intermédiaire de la parentèle.
Néanmoins, Joseph Kappen, du Royaume-Uni, fut le premier s
erial killer identifié (post mortem), par l'ADN de son fils, lui aussi fiché. Une exhumation de la dépouille du père, en 2002, confirmera les trois crimes perpétrés trois décennies plus tôt.

Jeffrey Gafoor, également au Royaume-Uni, fut la première personne arrêtée (et condamnée en 2003) de son vivant, par parentèle. C'est son neveu de 14 ans, délinquant à qui l'ADN avait été prélevé, qui a conduit sur l'identification de son oncle, auteur du meurtre de Lynette White.

Toujours au Royaume-Uni. Craig Hartman fut identifié par le profil génétique de son propre frère, déjà fiché. Hartman provoqua un homicide involontaire contre un camionneur, en jettent une brique depuis une passerelle, sur le pare-brise du véhicule circulant en contrebas. Le chauffeur réussira à rejoindre une aire de repos, mais succombera à une crise cardiaque, de par le choc émotionnel. C'est l'ADN recueilli sur la brique, qui parlera.

A la même époque, dans le même pays, décédait Gladys Godfrey. Cette menue femme de 87 ans fut attaquée et violée dans son bungalow, par Jason Ward. C'était déjà lui qui l'avait volée 16 mois plus tôt...
Une large enquête de voisinage avec prélèvement d'ADN, à permis de dresser la liste d'une vingtaine de suspects génétiques possibles, par parentèle. Les recherches firent match au second inscrit.
--------------+------------
Ce Ce Moore est aux États-Unis, la "Reine" de la Génétique par parentèle. Elle a actuellement à son actif, sa participation dans la résolution de centaines de cas.
Initialement spécialisée dans la recherche des parents d'enfants abandonnés, elle a été également sollicitée pour redonner une identification à des amnésiques. C'est également elle qui a fait progresser de façon certaine, l'enquête pour l'identification de DeAngelo, tout comme des dizaines d'autre "Cold case".

Pourtant, l'emploi de la parentèle est décrié, pour l'usage des données génétiques dans un but autre que sa finalité première.
Elle a, par exemple été utilisée aux États-Unis, pour l'identification de femmes ayant effectué un avortement, dans les États où ceux-cis sont interdits.
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En France, c'est le FNAEG qui gère les millions de profils génétiques prélevés sur les personnes ayant eu maille à partir avec la Justice.
Le FNAEG a également dans ses fichiers, 480 000 profils génétiques anonymes.
L'usage de la parentèle est très encadré en France.
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Super commentaire merci !

On attend avec impatience qu’ils identifient le tueur du zodiac maintenant !
Et qui est D.B. Cooper (même si lui n’est pas un tueur et qu’ils n’ont probablement pas d’ADN le concernant).

En France avec le passeport biométrique on à de plus en plus d'empreintes digitales pour comparer, en revanche pour la génétique ce sont des données de santé traitées différemment.
Si tu n'a pas d'antécédents judiciaire peu de chances qu'on ai ton ADN et la justice n'ira jamais chercher dans une base de donnée privé (stockage anonymisé obligatoire en France)

a écrit : En France avec le passeport biométrique on à de plus en plus d'empreintes digitales pour comparer, en revanche pour la génétique ce sont des données de santé traitées différemment.
Si tu n'a pas d'antécédents judiciaire peu de chances qu'on ai ton ADN et la justice n'ira jamais chercher d
ans une base de donnée privé (stockage anonymisé obligatoire en France) Afficher tout
En Belgique également.
Si on doit faire un test génétique pour déceler des antécédents familiaux, il faut déjà être d'accord avec ce test, puis être d'accord ou non à l'utilisation des données pour aider la science au niveau par exemple des statistiques.

Il est également bien précisé que ces données ne seront pas utilisées pour d'autres choses ou même gardées.

Bien entendu, il faut voir confiance.
La foi en ce qu'"ils" disent revient souvent au devant de la scène, vaccins, données biometriques, effacement de ces données, la 5G, les aliens, les judeo-macons, reptiliens et autres buveurs de sang d'enfants avec des pizzerias comme couvertures,...

a écrit : En France avec le passeport biométrique on à de plus en plus d'empreintes digitales pour comparer, en revanche pour la génétique ce sont des données de santé traitées différemment.
Si tu n'a pas d'antécédents judiciaire peu de chances qu'on ai ton ADN et la justice n'ira jamais chercher d
ans une base de donnée privé (stockage anonymisé obligatoire en France) Afficher tout
En référence à la dernière partie de ton commentaire.
Si la Justice Française n'ira jamais effectuer des recherches de parentèle dans des fichiers "de santé" Français... ceci ne lui interdit pas de solliciter les recherches auprès des fichiers étrangers.
A titre d'exemple: en décembre passé, le "prédateur des bois" à été arrêté en France. Son identité à été révélée par la concordance avec des tests ADN "de loisirs" effectués par plusieurs de ses proches, auprès de sociétés Américaines. Cette recherche effectuée par le FBI, faisait suite à une commission rogatoire internationale.

Le Droit Français, qui s'est voulu encadrer au mieux l'emploi de la recherche policière par parentèle, au travers d'une Loi du 03 Juin 2016, doit en réalité se rendre à l'évidence, qu'elle est Judiciairement contournable...

Commentaire supprimé Anecdote parfaite pour illustrer la différence entre une faute personnelle et une faute de service.
Ce policier a tué en dehors de son service dans le cadre d'une activité qui n'est pas en relation avec ses missions: faute personnelle.
La responsabilité de l'administration (la police) ne peut en aucun cas être engagée.

Un policier tue un usager lors d'un contrôle routier. Cet acte a eu lieu pendant le service du policier avec les moyens du service et pour assurer les missions qui lui ont été confiées pas l'administration: la responsabilité de l'administration peut être engagée si l'agent n'a pas commis de faute grave.

PS:
Aux USA, cela pourrait même faire l'objet d'une anecdote, il existe un énorme fichier ADN, librement consultable par les autorités, alimenté par les donneurs sur la base du volontariat et sans contrepartie. La plupart des Américains ayant fourni leur ADN dans ce fichier l'ont fait pour aider les forces de l'ordre.

@SCMB aka Philippe: Tu as de très bons goûts en matière de documentaires.

a écrit : En référence à la dernière partie de ton commentaire.
Si la Justice Française n'ira jamais effectuer des recherches de parentèle dans des fichiers "de santé" Français... ceci ne lui interdit pas de solliciter les recherches auprès des fichiers étrangers.
A titre d'exemple: en décembr
e passé, le "prédateur des bois" à été arrêté en France. Son identité à été révélée par la concordance avec des tests ADN "de loisirs" effectués par plusieurs de ses proches, auprès de sociétés Américaines. Cette recherche effectuée par le FBI, faisait suite à une commission rogatoire internationale.

Le Droit Français, qui s'est voulu encadrer au mieux l'emploi de la recherche policière par parentèle, au travers d'une Loi du 03 Juin 2016, doit en réalité se rendre à l'évidence, qu'elle est Judiciairement contournable...
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Ce qui est inquiétant c'est qu'en accédant à ses données étrangères elle prend le risque d'une erreur.
Les lois étant différentes, la fiabilité des prélèvements peut être mis en cause (surtout si c'est un labo privé)
Dans le cas que tu cites c'est le FBI qui fait le rapprochement, pas la justice française, qui elle n'a fait que demander (commission rogatoire internationalle) et croire ce qu'on lui apporte.

a écrit : Ce qui est inquiétant c'est qu'en accédant à ses données étrangères elle prend le risque d'une erreur.
Les lois étant différentes, la fiabilité des prélèvements peut être mis en cause (surtout si c'est un labo privé)
Dans le cas que tu cites c'est le FBI qui fait le rapprochement, p
as la justice française, qui elle n'a fait que demander (commission rogatoire internationalle) et croire ce qu'on lui apporte. Afficher tout
Faire usage de la parentèle dans une affaire policière et Judiciaire, n'est que le début de la poursuite d'une enquête, et pas forcément sa fin.

Dans le cas cité dans l'anecdote, CeCe Moore n'a fait que dire aux policiers: "c'est par là qu'il faudrait regarder", et non pas "c'est irréfutablement lui le coupable".
Pour poursuivre l'enquête, avant que DeAngelo ne soit arrêté, la police en civil avait procédé à prélever son ADN sur la portière de sa voiture garée sur un parking, ainsi que de prendre un gobelet qu'il venait de jeter dans une poubelle publique. Deux prélèvements ADN (dont un de salive) pour pouvoir comparer avec ceux issus des prélèvements effectués dans les années 80.

Le FNAEG ( le fichier Francais) est maintenant constitué de millions de profils génétiques.... et ceci pose problème. Dans une recherche de concordance avec un prélèvement anonyme, il peut arriver qu'il fasse match, sur une centaine de profils s'y rapprochant. Fort heureusement, la Loi Française a mis la barre haute quant au nombre de marqueurs concordants, avant de le considérer comme fiable.
Le risque d'erreur n'est donc pas nul, même si je n'ai aucun doute que notre Police Nationale ne va pas s'en tenir aux résultats transmis par le FBI...
Une fois l'Inconnu localisé, tout son passé sera vérifié. Son dossier de Sécurité Sociale peut être une bonne source, indiquant par exemple s'il vivait proche des lieux des agressions, aux moments des faits.
Ensuite un (ou deux) autres prélèvements ADN peuvent tout à fait confirmer qu'il en est l'auteur, ou non.

Je comprends tout à fait que les citoyens Lambda soient quelque peu effrayés par les fichiers ADN et la parentèle. Ceci donne l'impression que nous sommes encore plus fichés et "fliqués".
Dans le personnel, si les Autorités policières viendraient me demander un prélèvement, je n'y ferai aucune opposition...car simplement je n'ai rien à me reprocher.

a écrit : Faire usage de la parentèle dans une affaire policière et Judiciaire, n'est que le début de la poursuite d'une enquête, et pas forcément sa fin.

Dans le cas cité dans l'anecdote, CeCe Moore n'a fait que dire aux policiers: "c'est par là qu'il faudrait regarder", et
non pas "c'est irréfutablement lui le coupable".
Pour poursuivre l'enquête, avant que DeAngelo ne soit arrêté, la police en civil avait procédé à prélever son ADN sur la portière de sa voiture garée sur un parking, ainsi que de prendre un gobelet qu'il venait de jeter dans une poubelle publique. Deux prélèvements ADN (dont un de salive) pour pouvoir comparer avec ceux issus des prélèvements effectués dans les années 80.

Le FNAEG ( le fichier Francais) est maintenant constitué de millions de profils génétiques.... et ceci pose problème. Dans une recherche de concordance avec un prélèvement anonyme, il peut arriver qu'il fasse match, sur une centaine de profils s'y rapprochant. Fort heureusement, la Loi Française a mis la barre haute quant au nombre de marqueurs concordants, avant de le considérer comme fiable.
Le risque d'erreur n'est donc pas nul, même si je n'ai aucun doute que notre Police Nationale ne va pas s'en tenir aux résultats transmis par le FBI...
Une fois l'Inconnu localisé, tout son passé sera vérifié. Son dossier de Sécurité Sociale peut être une bonne source, indiquant par exemple s'il vivait proche des lieux des agressions, aux moments des faits.
Ensuite un (ou deux) autres prélèvements ADN peuvent tout à fait confirmer qu'il en est l'auteur, ou non.

Je comprends tout à fait que les citoyens Lambda soient quelque peu effrayés par les fichiers ADN et la parentèle. Ceci donne l'impression que nous sommes encore plus fichés et "fliqués".
Dans le personnel, si les Autorités policières viendraient me demander un prélèvement, je n'y ferai aucune opposition...car simplement je n'ai rien à me reprocher.
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Exactement. Je fais aussi partie de celles et ceux qui n'y voient pas d'inconvénient si on n'a rien à se reprocher.

a écrit : En Belgique également.
Si on doit faire un test génétique pour déceler des antécédents familiaux, il faut déjà être d'accord avec ce test, puis être d'accord ou non à l'utilisation des données pour aider la science au niveau par exemple des statistiques.

Il est également bien précisé q
ue ces données ne seront pas utilisées pour d'autres choses ou même gardées.

Bien entendu, il faut voir confiance.
La foi en ce qu'"ils" disent revient souvent au devant de la scène, vaccins, données biometriques, effacement de ces données, la 5G, les aliens, les judeo-macons, reptiliens et autres buveurs de sang d'enfants avec des pizzerias comme couvertures,...
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Sauf que de plus en plus de gens font des test adn pour connaître leurs origines via internet etc... ces firmes n'appliquent pas le droit européen, et ont ouvertement déjà vendu des parties de leurs bases de données adn à différents organismes (publics ou privés)... il a suffit de faire croire aux gens qu'ils voulaient ce test pour qu'ils donnent spontanément leur adn

a écrit : Exactement. Je fais aussi partie de celles et ceux qui n'y voient pas d'inconvénient si on n'a rien à se reprocher. Dans le cadre judiciaire c'est ce qu'on se dit.... mais comme prouvé: notre adn peut permettre à confondre qql un de notre famille (et lui, il avait rien promis

a écrit : Dans le cadre judiciaire c'est ce qu'on se dit.... mais comme prouvé: notre adn peut permettre à confondre qql un de notre famille (et lui, il avait rien promis S'il est coupable, famille ou pas, il est condamnable.

Au propos initial de l’anecdote initiale, il y a un livre enquête dans (l’excellente collection Society) de 10/18.
Tiens d’ailleurs y a-t-il déjà eu une publication sur le fait que les éditions 10/18 se nomment ainsi car c’est le format d’un livre de poche ?
Bref, dans cette collection, on y retrouve aussi d’autres cas de faits divers dont un qui, selon certains, serait le zodiaque…

a écrit : S'il est coupable, famille ou pas, il est condamnable. Je suis pas sûr que les Uyghurs soient tous coupables. Par contre les chinois les ont tous séquencés.