La France compte peu de ménages propriétaires de leur logement (seulement 58% alors que la moyenne dans l'Union européenne est de 70%). Surtout, le parc locatif est détenu par un nombre restreint de personnes : 3,5% des ménages possèdent la moitié des logements loués par des particuliers.
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Intéressant cette anecdote. Je trouve tout aussi surprenant le nombre de personnes qui ne se lancent pas dès qu'elles en ont les moyens dans l'achat de leur résidence principale.
Alors certes les taux d'emprunt sont hauts depuis 2 ans. Mais même avant 2020, mes amis trentenaires (et je ne parle même pas des plus jeunes) tergiversaient des lustres avant de se lancer. Et ce n'est pas nécessairement un pb financier....même les avocats parisiens tardaient à acheter.
On a énormément de français qui souhaitent garder une forme de liberté avant, plus tard, d'acheter le bien de leur rêve pour lequel ils s'endetteront au maximum de leur capacité.
Avec ma femme on a fait le pari inverse : on a acheté à 26 ans un T3 alors qu'on aurait plus acheter plus grand, plus beau et surtout avec un remboursement plus consequent. Gardant ainsi de la capacité d'emprunt. Dont on s'est servi pour acheter 2 appartements.
Et voyant que la banque systématiquement prenait en considération un estimatif des revenus locatifs à venir dans le calcul du taux d'endettement, ben on a pu réitérer l'opération encore et encore.
Et les mêmes amis parisiens de nous demander si on avait gagné au loto.
Pas du tout. Même avec 2 salaires inferieurs à 2000€ on peut jouer sur l'effet de levier de l'endettement.
Bon aujourd'hui c'est certain que le contexte bancaire est plus compliqué.
-Tout sur le 8!
-Rien ne va plus!
^^
C'est quoi "fiable" ???
Le logement social n'est plus subventionné par l'État depuis 40 ans. Aujourd'hui on versé directement des aides aux locataires, qu'il aille dans le ozrc privé ou public. C'est d'ailleurs pernicieux car on s'est rendu compte que les propriétaires augmentaient leurs loyers quand l'aide au logement augmentait.
Ensuite vous oubliez de dire que les propriétaires qui se lancent dans le logement social bénéficient d'avantages fiscaux, tout n'est pas basé sur la philanthropie. Mais c'est sûrement un oubli de votre part.
Quant à l'accès au crédit immobilier, il n'est pas libre mais conditionné aux ressources avec un plafond de 33% d'endettement (tout crédit confondu). Le gouvernement a voulu remonter ce taux à 40% récemment mais la fédération bancaire a refusé.
Enfin l'entreprenariat est bien plus efficace que l'immobilier pour s'élever socialement. Mais il faut un petit capital de départ.
Par contre je suis d'accord, le travail est trop taxé en France, plus que le capital par exemple. Et si l'on est les champions de la redistribution des richesses (et donc des taxations), je n'ai pas l'impression que la dépense publique permette vraiment de réduire la pauvreté en France.
Pour information, j’ai un reportage qui analysait le taux de propriétaire d’un pays par rapport à la richesse du pays et apparemment c’est corrélé. En effet les pays pauvres(albanie, roumanie…) ont un taux plus élevé de propriétaires et les pays(suisse, norvege…) les plus riches le moins élevé.
Donc soyons un peu content que la France ne soit pas parmis les pays où il y a le plus de propriétaires sinon cela voudrait dire que notre économie va mal
Par contre il est faux de dire qu'un pays à fort taux de propriétaires est un pays pauvre. Tu cites la Norvège, mais en fait non: 80% de propriétaires ! Le parc locatif est quasiment inexistant. Je pense qu'il faut aussi prendre en compte l'attrait du pays (tourisme, dynamisme culturel...), et dans ce domaine, en effet, la France est dans le peloton de tête.
En revanche, s'il s'agit de sécuriser de l'épargne, d'acheter une résidence principale, un bien très convoité ou que les taux sont hauts on aura plutôt tendance à acheter comptant si possible.
Tout dépend de la conjoncture, de l'objectif visé et de la situation de l'acheteur. C'est pour ça qu'il est impératif d'avoir un objectif clair et une simulation robuste avant de se décider.