Charles Vance Millar fut un financier canadien excentrique, connu pour son goût pour les farces. Lorsqu'il mourut en 1926 sans héritier, il laissa un testament en guise de dernière blague. Il légua notamment sa propriété jamaïcaine à 3 hommes qui se détestaient pourvu qu'ils l'habitent ensemble, des parts dans une brasserie catholique à des pasteurs protestants, des parts dans un club de courses hippiques à des militants anti-courses, etc.
Commentaires préférés (3)
Selon la source ça s'est fini ainsi :
- la propriété en Jamaïque avait déjà été vendue par Millar et donc ne faisait pas partie de l'héritage
- tous les pasteurs protestants qui avaient réclamé les parts dans la brasserie catholique ont pu vendre pour environ 56 dollars chacun (soit environ 1000 dollars de aujourd'hui)
- les militants anti-course de chevaux ont donné leurs parts à des orphelinats
- il avait aussi donné des parts d'un champs de course à tous les prêtres chrétiens des villes voisines "sauf à Spracklin qui a tiré sur un hôtelier", ces parts valaient à peine quelques centimes et le champs de course a fermé peu après
Au final la plupart de ces legs étaient des valeurs minimes, histoire de pousser la blague jusqu'au bout j'imagine.
Il a aussi demandé que dix ans après sa mort, le reste de ses avoirs soient convertis en cash et légués à la femme de Toronto qui donnera naissance aux plus de bébés pendant ces dix ans.
Quatre femmes ayant eu 9 enfants, reçurent le leg, partagé équitablement (110 000$ de l’époque chacune).
Ce « concours » fut d’ailleurs nommé le Great Stork Derby.
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Selon la source ça s'est fini ainsi :
- la propriété en Jamaïque avait déjà été vendue par Millar et donc ne faisait pas partie de l'héritage
- tous les pasteurs protestants qui avaient réclamé les parts dans la brasserie catholique ont pu vendre pour environ 56 dollars chacun (soit environ 1000 dollars de aujourd'hui)
- les militants anti-course de chevaux ont donné leurs parts à des orphelinats
- il avait aussi donné des parts d'un champs de course à tous les prêtres chrétiens des villes voisines "sauf à Spracklin qui a tiré sur un hôtelier", ces parts valaient à peine quelques centimes et le champs de course a fermé peu après
Au final la plupart de ces legs étaient des valeurs minimes, histoire de pousser la blague jusqu'au bout j'imagine.
Il a aussi demandé que dix ans après sa mort, le reste de ses avoirs soient convertis en cash et légués à la femme de Toronto qui donnera naissance aux plus de bébés pendant ces dix ans.
Quatre femmes ayant eu 9 enfants, reçurent le leg, partagé équitablement (110 000$ de l’époque chacune).
Ce « concours » fut d’ailleurs nommé le Great Stork Derby.
Oui c’est bien à compter de sa mort jusqu’à expiration des 10 ans.
Après de mémoire les femmes sont tres fertiles lors de leur retour de couche, donc potentiellement elle a dû tomber enceinte tous les 11 mois !
Pour l’envie, à cette époque c’était pas anormal d’avoir 5 gosses, donc elles devaient plus être à 4 près pour 100 000 balles :D
Il a cultivé les contradictions posthumes.
A la rigueur, le fait d'avoir été faits pour gagner de l'argent pourrait être difficile à supporter si c'est un sujet de moquerie par leurs petits camarades à l'école (comme on pouvait dire "les enfants du million" pour ceux nés à l'époque de l'offre de Giscard) et donc ceux qui disent que c'est pathétique ne sont pas plus malins que des petits harceleurs.
Pour une carotte, c'est pathétique, d'autant que les allocs, tout le monde y a droit, riche où pauvre (en tout cas en France)
Dans ma famille on étais plutôt, pas aisés, mais confortables, ma mère me l'a dit: je ne comprends pas pourquoi j'ai droit à ces aides, j'en ai pas besoin."
Alors réfléchis un peu: pourquoi ils les donnent, ces aides?
Indice: la vraie raison est calculée et elle n'a pas fonctionné.
Ils ont donc dû se contenter du lieu d’habitation à la fin des 10 ans et du nombre d’enfant de moins de 10 ans.
Aucun cynisme ou pathos.
Après évidemment, on peut se poser la question de la survie à long terme d'un tel système mais c'est un autre sujet.
C'est pas en me donnant un peu de fric que je vais en faire, en tout cas, et je suis très loin d'être le seul.
-20 millions de célibataires sans enfants, on leur donne 300 balles par mois pour trois lardons et ils vont s'accoupler, tu va voir!
-Et ta soeur! ^^
On déconne pas, c'est sérieux un concours (a priori + que la vie d'un gamin...)
+ d'infos (english) :
news-google-com.translate.goog/newspapers?id=_BciAAAAIBAJ&pg=1200,4739949&_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Et si on ne file pas plus d'argent, c'est que les gouvernants ont estimé qu'il n'y avait pas le budget ou que ce n'était pas forcément nécessaire. Et malgré tout l'argent du monde, les pays riches sont à la toute fin de leur transition démographique et il est tout à fait normal que la fécondité baisse.
Et ta dernière phrase contredit la première. Si même en te donnant de l'argent, tu ne feras pas de gosses, c'est bien que l'argent donnée à ceux qui en font permet surtout de les aider car l'incitation ne fonctionne plus vraiment.
Si faire des gamins pour la simple raison de toucher du pognon te met en joie ou a minima t’indiffère, tant mieux pour toi... Moi j'assume, je trouve ça triste