Les coyotes s'autorégulent en "appelant" les autres meutes. Une des fonctions de leurs hurlements est d'évaluer le nombre de coyotes dans les environs : en fonction du nombre de hurlements reçus en réponse, les femelles adapteront "automatiquement" l'importance de leur progéniture. Cette particularité rend les tentatives de régulation extérieures, notamment par la chasse, quasiment inutiles.
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On retrouve cette même capacité de résilience chez le Renard roux, aka goupil. Les chasseurs ont beau essayer, les populations ne changent pas.
Au contraire, les tuer est contreproductif et va créer encore plus de problèmes. Ceux qui les tuent en justifiant le bien fondé de leur action, font plus preuve d'une méconnaissance de leur environnement qu'autre chose.
Les coyotes/renards ayant une très forte résilience vont faire plus de petits. Ces petits vont donc partir vers les territoires à faible densité. Or si ces petits sont porteurs de maladie, ils vont alors la répandre sur des territoires jusqu'alors "sain".
On se retrouve donc face à une action "nulle" et un problème sanitaire en plus sur les bras.
Alors il "suffit" d'avoir des enregistrements de coyotes, et faire en sorte que les femelles pensent qu'ils sont en surpopulation. Non ?
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On retrouve cette même capacité de résilience chez le Renard roux, aka goupil. Les chasseurs ont beau essayer, les populations ne changent pas.
Au contraire, les tuer est contreproductif et va créer encore plus de problèmes. Ceux qui les tuent en justifiant le bien fondé de leur action, font plus preuve d'une méconnaissance de leur environnement qu'autre chose.
Les coyotes/renards ayant une très forte résilience vont faire plus de petits. Ces petits vont donc partir vers les territoires à faible densité. Or si ces petits sont porteurs de maladie, ils vont alors la répandre sur des territoires jusqu'alors "sain".
On se retrouve donc face à une action "nulle" et un problème sanitaire en plus sur les bras.
Alors il "suffit" d'avoir des enregistrements de coyotes, et faire en sorte que les femelles pensent qu'ils sont en surpopulation. Non ?
Ca ne marchera pas.
Juste pour rire:
Un jour, j'ai diffusé des miaulements de chatte en chaleur sur l'ordi, j'avais deux minettes à l'époque dans l'appart, elles se sont foutues sur la tronche alors qu'elles vivaient très bien ensemble...
Donc faut faire gaffe aux "bonnes idées" ;)
C est dingue ce genre de chose
Plus t en chasse, plus y en a.
Après tu te gratte la tête au point de te demander si y a pas un couill#n qui en relâche sur le territoire quand tu as le dos tourné.
www.30millionsdamis.fr/actualites/article/17190-quand-les-chasseurs-regulent-des-animaux-delevages/
Certes, il y'a des faisans et perdrix relâchés dans la nature. Mais là encore il faut différencier le gibier de tir (typiquement le lâché du matin pour être tué dans les heures qui suivent) qui est contre productif, et le gibier de repeuplement qui, à mon sens, est la meilleure solution pour garder des espèces sauvages dans des milieux de plus en plus détruits par l'agriculture ou les constructions.
A côté de ça il y'a bien plus d'animaux sauvage tués chaque année, donc ne pas faire d'un cas une généralité, merci.
Et qu en est t il pour les loups ?. En Suisse on vient de décider d abattre des dizaines d individu avec un avis tres mitigé sur l efficacité de cette lois
Soyons clair, je ne dis pas que tout est rose dans l'agriculture, loin de là. Mais ce "de plus en plus" dénote soit une méconnaissance flagrante soit une volonté d'un discours simpliste et bien-pensant tout aussi dangereux.
Puisque tu expliques durant tout ton commentaire qu'il ne faut pas "confondre...", applique-toi ce paradigme quand tu mets l'agriculture et l'urbanisation dans le même sac ^^ (sans animosité aucune)
Ça a d'ailleurs été communiqué par la branche dromoise de France Nature Environement, dont on peut difficilement les suspecter de défendre les intérêts des chasseurs.
Après, régulation naturelle ou déséquilibre écologique, difficile de juger...
Faut quand même être marteau pour s'attaquer à un char d'assaut...
Nota bene, les sangliers aussi vivent en meute, comme les loups. C'est pour ça qu'on y va au calibre 12.
Durant la poursuite, ils vont cibler un individus à isoler, puis le croquer aux bons endroits pour le faire chuter avant de l'éventrer. La proie meurt rapidement de crise cardiaque.
On parle de quoi ? 30% ou 50% de combien ? Si tu as une surpopulation cela peut même être normal. Quid des conditions climatiques ou des maladies ?
Les chasseurs prétendant a une disparition, mentent plus que des politiques (c'est dire). Les sangliers n'ont pas disparu, il y a en effet eu une soit disant baisse du nombre (mais rien de chiffrés). Ils oublient aussi de dire qu'on compte grand maximum 250 loups dans la Drôme contre 10 000 chasseurs au moins. Reconnaissons que ce dernier chiffre a un bilan de "prélèvement" bien plus impactant. Ils oublient également de dire que les populations de sangliers (mais aussi de cerf/chevreuil) étaient en surpopulation et qu'ils n'arrivaient pas à les réguler depuis 30 ans (les agriculteurs s'en plaignaient). Surpopulation qui peut expliquer le "bon" bilan de chasse des loups.
Le loup arrive et - à priori - aurait réussi à réguler en 10 ans ces populations. Ironie de l'histoire, les chasseurs sortant l'argument : "On chasse pour réguler et préserver l'environnement" se plaignent qu'un auxiliaire le fasse mieux qu'eux ! Mais alors pour quoi ils chassent ? Le plai... ah non faut pas dire.
D'ailleurs, intéressons nous un peu plus précisément sur les évolutions de population de gibiers dans la Drome. Plusieurs hivers froids dans la Drôme ont causé une baisse de chevreuil et des marcassins, et la prédation du loup a changé les comportements : baisse de fréquentation des lieux trop dangereux, gibier plus fins pour mieux fuir et baisse du mouflon drastique... Ce dernier est un animal "exotique" ramené par les chasseurs pour du trophée. Le voir fortement baisser - car non adapté à son environnement - n'est pas une grande surprise.
Le loup n'est pas seul responsable et surtout, il a des effets positifs sur la biodiversité. Alors oui, il faut partager avec lui et en plus aucun chiffre n'est fiable car aucune vraie étude n'a vraiment été faite.
La conclusion sera toujours sans appel de la part de spécialiste : il ne peut y avoir de prédateur déséquilibrant la faune, à condition bien sur que le dit prédateur est originaire des régions où il se situe. Le prédateur vit sur ses proies, s'il n'y a plus de proie : il meurt.
De plus, on constate parfois une pression plus importante sur un gibier, avant que le prédateur ne lâche sa prédation pour se reporter sur une autre proie. Cela laisse le temps pour la première proie de se refaire.
Au final, ici la question est tout autre. Les chasseurs de la Drôme tuaient chaque années 20 000 sangliers. L'an dernier "seulement" 10 000. Je pense pouvoir dire que ça reste beaucoup et loin d'être une situation dramatique. Le problème est que la Drôme a une économie qui vise à attirer les chasseurs des autres département pour se faire des sous, ils veulent donc un territoire non équilibré pour avoir à foison du gibier et attirer les chasseurs. On est donc loin des arguments "Oui, oui on chasse pour réguler c'est tout". C'est d'ailleurs assumer, on le retrouve dans plusieurs interviews avec des chasseurs drômois.
Petit exemple d'ailleurs pour voir que le loup ne peut pas être le grand responsable d'une pseudo disparition : les chasseurs prétendent qu'il y a 20 meute de loups dans la Drôme. Si nos 20 meutes sont super affamés et tuent chaque semaine 3 sangliers, on se retrouve avec 3 120 sangliers à l'année contre 10 000 pour les chasseurs (chiffre de la fédé).
Ah oui, c'est sûr c'est le loup et pas les chasseurs qui prélèvent bien trop.
Le problème des chasseurs, c'est qu'ils mettent toujours en avant une argumentation écologique (régulation des populations, gestion des dégâts) pour justifier leurs réelles aspirations qui sont récréatives (se balader en foret en recherche de gibier pour la plupart, dézinguer tout ce qui bouge pour certains).
La situation dromoise est inédite (baisse des populations de sangliers alors qu'elle augmente globalement en France), ce qui les oblige a revoir leur argumentation.
Je te rejoins sur le fait que les sangliers ne courent aucun risque de disparition si loups et chasseurs autorégulent leurs prélèvements en éliminant toute notion de loisir ou économique. Pour les loups, on a plutôt confiance. Pour les chasseurs, à eux de démontrer qu'ils agissent pour la nature et non pour eux....
@Nico : une petite vidéo pour montrer que si, des loups peuvent attaquer des sangliers adultes. Ce ne doit pas être leur cible privilégiée (pas fous les loups), ce qui n’empêche pas que ça arrive :
www.youtube.com/watch?v=xFmovJ5_vVc
Après quand les loups crèvent de faim, ben... la loi de la jungle, quoi!
Dans tous les docs animaliers que j'ai vu, les prédateurs ciblent les faibles et les malades, pas le dinosaure dominant de 200 kilos qui a de l'expérience! ;)
@La globule, oui, ca arrive, quand on a faim, on bouffe ce qu'on trouve quel qu'en soit le risque, nous sommes d'accord.
La faim, ca rend marteau.
Pourquoi avoir peur des mots ? Chasser est un plaisir. Tuer c'est dominer. C'est un instinct primitif comme se nourrir ou se reproduire. Il y a même une hormone qui doit expliquer que ce soit une pratique plutôt masculine. Pour moi, un chasseur est un animal qui sait parler. Être un homme c'est s'élever afin de savoir maîtriser son instinct animal vers un objectif que notre cortex décide. Décider de tuer des animaux pour le plaisir c'est comme vouloir avoir du sexe pour le plaisir. C'est primitif. Sauf qu'on arrête la vie d'un être. J'ai plus de plaisir a voir un renard dans la nature qu'un chasseur avec son fusil. Mes arguments contre les écolo sont encore pire avec la réintroduction idéologique des loups. J'ai de la compassion pour les animaux. Moins pour ces animaux qui savent parler ou qui sont idéologique. Malgré ces écarts, les hommes s'élèvent. L'histoire le prouve.