Pour extraire des calculs rénaux sans opération, on peut utiliser des ultrasons. La lithotripsie extracorporelle permet en effet de fragmenter les calculs grâce à des ondes de chocs ultrasoniques et même de les guider vers la sortie en 10 minutes seulement, en utilisant des rafales d'ultrasons.
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La 3ème source en revanche évoque l’étude dont les résultats ont été publiés dans la revue The Journal of Urology (Official Journal of the American Urological Association) le 01/05/2022.
Je n’ai pas trouvé exactement les explications que tu cites « le faisceau d'ultrasors capture le débris dans ses ondes et, en déplaçant lentement le faisceau, il peut emmener avec lui le débris qu'il contrôle, dans la direction souhaitée »
Le seul commentaire qui s’approche je le trouve dans le texte de l’illustration en haut à gauche :
« Un système d’échographie nouvellement développé utilise la lithotripsie à ondes éclatantes (BWL) et la propulsion par ultrasons pour fragmenter et repositionner les calculs, afin de favoriser l’élimination des pierres naturellement »
Donc, en conclusion, je comprends que cette nouvelle technique avec des ondes de choc arrive à fragmenter le calcul de façon beaucoup plus efficace que les actuelles et qu’on utilise les ultrasons ensuite pour mieux repositionner les fragments, ce qui favorise leur élimination par les urines.
Tant mieux, JMCMB, mais, si cela m'arrive malheureusement une nouvelle fois, j’espère que je ne serai pas obligé d’aller aux Etats Unis pour pouvoir bénéficier de cette nouvelle technique.
www.sciencesetavenir.fr/high-tech/la-levitation-acoustique-contre-les-calculs-renaux_145795
C'est très intéressant, merci.
J'avais entendu parler de la lévitation ultrasonique mais je ne connaissais pas en détail ses applications dans le domaine industriel :
www.hielscher.com/fr/ultrasonic-levitation-and-its-industrial-applications.htm#:~:text=Applications%20de%20la%20l%C3%A9vitation%20ultrasonique&text=La%20l%C3%A9vitation%20ultrasonique%2C%20en%20tant,de%20verre%2C%20sans%20impact%20m%C3%A9canique.
L'article de ton lien va encore plus loin, il est question en effet de manipuler un petit objet à l'intérieur du corps grâce à la création d'un vortex d'ultrasons.
Et ils disent (en 2020) que ce n’est qu’une première étape "Il faut ensuite pouvoir réussir à déplacer plus loin l’objet afin de le sortir des voies urinaires".
C'est ça qu'il me fallait en 2016 pour mon calcul renal !
Un lien vers une autre application thérapeutique (Institut de mécanique et d'ingénierie de Bordeaux en 2020) :
www.sciencesetavenir.fr/fondamental/materiaux/la-pince-acoustique-vers-une-pratique-therapeutique-non-invasive_145618
Vraiment ce soir, JMCMB
J'ai fait deux autres calculs depuis qui sont heureusement sortis naturellement. Mais ce dont on n'a pas parlé dans cette anecdote c'est de la douleur au moment de la crise de colique nephretique. Seuls ceux qui en ont eu savent ce que c'est...
Comme je disais dans un commentaire plus haut j'ai subi une LEC en 2006.
Dans mon cas aucune anesthésie ni sédatif.
Je me souviens bien encore : c'était plus que ressentir des vibrations, c'était vraiment des impacts dont l'intensité augmentait graduellement et qui me résultaient difficiles à supporter à la fin de chaque séquence.
Quant à la douleur de la colique néphrétique, cela peut être vraiment horrible. Ça dépend notamment de deux facteurs : le degré d'obstruction que le caillou occasionne dans l'uretère où il est resté coincé et si le rein affecté essaye d'évacuer beaucoup d'urine vers la vessie : si on avait beaucoup bu avant la colique, la pression de l'urine qui ne peut pas être évacuée monte rapidement.
Les médecins ont un dicton pour l'illustrer le comportement du patient : "colique néphrétique, patient frénétique".
C'est parce qu'on n'arrive pas à rester statique, tellement la douleur est intense et lancinante.
J'ai eu l'uretère gauche bien bouché pendant des heures, jusqu'à arriver aux urgences où ils m'ont administré de la morphine.
Seulement d'imaginer qu'il peut arriver d'avoir les deux uretères obstrués simultanément, ça me donne de sueurs froides ...
C'est ça, il y a un uretère pour évacuer l’urine de chaque rein vers la vessie.
Dans mon uretère gauche, après l’urétéroscopie subie pour extraire le calcul qui l’obstruait, l’urologue a mis en place une sonde double J.
Comme j’étais sous anesthésie générale ça a été.
Attention, information sensible pour les lecteurs de sexe masculin :
Je vous laisse imaginer comment ils font pour extraire cette sonde sachant que c’est réalisé sous anesthésie locale…
fr.m.wiktionary.org/wiki/sonde_double_J
Étant chercheur dans le domaine des ultrasons médicaux, je me permets quelques réactions aux sources et à certains commentaires :
- Sciences et Avenir extrapole énormément les résultats d'un article scientifique pas très bien écrit. Je l'ai lu attentivement et le moins qu'on puisse dire c'est que le mécanisme de guidage des débris par ultrasons est peu voir pas du tout explicité. Faire le parallèle avec les pinces acoustiques dans l'air est un peu hasardeux compte tenu de la viscosité du sang. Je serai tenté de dire "beaucoup de bruit pour rien".
- Il n'y pas lieu d'opposer ondes de choc et ultrasons. Dans le cas présent, les ondes de chocs sont des impulsions ultrasonore de très fortes amplitudes. D'une manière générale, l'imagerie par ultrasons (échographie) repose sur l'utilisation d'impulsions ultrasonores très courtes et non pas d'ondes continues comme j'ai pu le lire.
- L'évolution des techniques de lithotripsie tient beaucoup au fait qu'au lieu de balancer des ondes de choc un peu partout (comme avant), on vient d'abord localiser le caillots et focaliser le faisceau ultrasonore dessus, afin de pas inutilement affecter les tissus environnants. Cela permet de se passer d'anesthésie.
A votre disposition pour toute précision ultrasonore ;)