Le petit-duc maculé, un hibou d'Amérique du Nord, a une méthode ingénieuse pour garder son nid propre : il y dépose de petits serpents de l'espèce Rena dulcis, qui dévorent les parasites et autres déchets. Alors que ses proies sont tuées avant de regagner le nid, il garde les serpents vivants.
Commentaires préférés (3)
Dans la première source, on apprend que ce comportement est appelé “commensalisme”. A la différence du mutualisme (bénéfique pour les deux parties) et du parasitisme (bénéfique pour l’un, nuisible pour l’autre), le commensalisme est bénéfique pour l’un et neutre pour l’hôte. Merci, c’est très intéressant ! JMCMB
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C'est donc une technique qui relève de l'maculé conception...
koreus.cdn.li/media/free/korimage/chasseur.jpg
Joyeux noël. :)
hitek.fr/42/top-25-peres-noel-flippants_2418
Quand même étonnant, qu'un bestiau avec un tel sens de l'hygiène, capable d'élever des serpents pour faire son ménage, s'appelle Maculé !
Bon, pas de panique pour l’oiseau, il ne va pas se faire mordre… Le serpent en question, en plus d’être aveugle, ressemble à un vers de terre. Il vit sous terre d’ailleurs, dans les galeries de vers quand, il n’est pas kidnappé par le petit duc. Il mange des œufs d’insectes et des fourmis… pas de danger donc.
Dans la première source, on apprend que ce comportement est appelé “commensalisme”. A la différence du mutualisme (bénéfique pour les deux parties) et du parasitisme (bénéfique pour l’un, nuisible pour l’autre), le commensalisme est bénéfique pour l’un et neutre pour l’hôte. Merci, c’est très intéressant ! JMCMB
Attention ! L'anecdote pourrait induire en erreur en suggérant un comportement répandu chez cette espèce, ce qui n'est absolument pas le cas.
La distribution géographique du serpent offre un indice significatif, étant fortement localisée dans certaines régions des États-Unis, on parle déjà d'un comportement plutôt spécifique. Au Québec, où le serpent n'existe pas, le petit duc maculé n'a évidemment pas ce comportement et il en va de même dans le reste de sa répartition.
Il est crucial de rester vigilant face à de telles anecdotes où les sources ne fournissent pas d'éléments concrets, se limitant souvent à des définitions de mots-clés. Sur le plan scientifique, cette anecdote est au mieux inexacte, au pire partiellement fausse.