Le 28 mai 1842, alors qu'elle descendait une avenue en calèche, la reine Victoria fut victime d'une tentative d'assassinat : un badaud sortit un pistolet qui s'enraya, et il parvint à s'enfuir. La reine décida avec son service de lui tendre un piège : elle emprunta le même chemin le lendemain. Comme prévu le tireur se manifesta de nouveau et des policiers en civil l'appréhendèrent avant qu'il n'ait eu le temps de tirer.
Commentaires préférés (3)
Le lendemain ? Il était tout de même pas très malynx cet " assassin "
Mais qu’il est con…
Une arme à feu qui s'enraye, c'est le projectile qui reste coincé dans le canon. Il y a un fort risque que l'arme pète à la gueule du tireur avec une arme à feu de l'époque.
Ce problème a été réglé avec l'invention du revolver, puis du pistolet semi-automatique, ca peut s'enrayer, mais ca n'explose pas. A condition, c'est évident, de ne pas tirer une seconde fois si enrayé...
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Le lendemain ? Il était tout de même pas très malynx cet " assassin "
Mais qu’il est con…
Elle avait aussi du cran la reine Victoria !...
Une arme à feu qui s'enraye, c'est le projectile qui reste coincé dans le canon. Il y a un fort risque que l'arme pète à la gueule du tireur avec une arme à feu de l'époque.
Ce problème a été réglé avec l'invention du revolver, puis du pistolet semi-automatique, ca peut s'enrayer, mais ca n'explose pas. A condition, c'est évident, de ne pas tirer une seconde fois si enrayé...
Vu qu'il n'existait en 1842 à ma connaissance que des armes de poing à mise à feu par étincelles sur une ligne de poudre supposée brûler et aller faire exploser la charge de poudre dans le canon.
Je suppose que c'est la première action qui n'a pas fonctionné comme souvent avec ce type de pistolet.
Ils n'étaient pas aussi stupide à l'époque. Un peu de sérieux, allons! :)
Après avec les pistolets semi automatiques, ils peuvent s'enrayer quand la douille ne s'éjecte pas où mal et empêche de tirer à nouveau, mais c'est un abus de langage, dans enrayer y'a rayure, et des rayures, on en trouve dans les canons, elles servent à donner une rotation au projectile, ce qui donne une plus grande précision au tir. Mais des fois, ca bloque, si la charge de poudre n'est pas suffisante où si le projectile n'est pas adapté où pas bien fabriqué.
www.passionlachasse.com/t3920-canon-lisse-canon-raye
La source contredit la fin de l’anecdote en affirmant qu’il tira sur la calèche avant d’être arrêté. Il y a donc eut coup de feu à priori…
Moi même ça m'est arrivé une fois d'avoir une ogive coincé ( mauvais rechargement, pas où peu de poudre dans la douille). Ne jamais tiré une munitions charger par une tierce personne! Maintenant j'ai une petite olive sur mon 686, je suis dégoûté.
Pour répondre à ton autre commentaire, à cette époque, les canons lisse était quand même très fréquemment utilisé sur les armes.
Je pense que l'auteur de l'anecdote a utilisé "enrayé" comme terme générique pour dire que le coup n'est pas parti.
Par contre, @Saegal, pour les pistolets anciens, tu as raison, faut extraire la balle par la sortie du canon(où jeter le flingue^^), il devait y avoir des outils pour faire ça mais je ne me suis jamais posé la question, j'avoues.
Merci pour tes précisions