Un navire négrier qui devint un navire de libération

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Dans les années 1830, le HMS Black Joke libéra des milliers d'esclaves. Cet ancien navire négrier brésilien fut capturé par les Anglais en 1827 et rebaptisé "Black Joke", en référence à une chanson anglaise. Dans les 5 ans qui suivirent, le navire fut utilisé pour pourchasser les navires négriers. A chaque prise, des centaines d'esclaves étaient libérés.


Commentaires préférés (3)

Pour le coup l’anecdote a sans doute inspiré l’écrivaine Robin Hobb pour « les aventuriers de la mer » !
Je ne veux pas divulgacher plus mais n’hésitez pas à vous plonger dans ses aventures « assassin royal » & Co c’est addictif!!

Les Britanniques ont été les premiers à se rendre compte qu'un ouvrier coutait à "l'employeur" globalement moins cher qu'un esclave. Ça a largement contribué à la diffusion de l'idée de l'immoralité de l'esclavage - la condition ouvrière ne choque pas grand monde. Même si ses conditions de vie sont aussi précaires, voire pires, il est libre. En Europe, une grosse partie de la population est passée, sensiblement à la même époque, de la condition de "serf" à celle d'ouvrier

laviedesidees.fr/Quel-est-le-cout-du-travail-servile

Libérés d'accord, mais ils étaient débarqués où concrètement tous ces gens ?

Petite pensée pour ce policier guyanais, blanc, qui a dit à une dame, noire, qui l'accusait de ne pas être ici (en Guyane) chez lui:
"Ma famille est en Guyane depuis 200 ans, ici c'est chez moi. On est arrivé dans le même bateau, mais pas au même étage »".

La classe à la française...


Tous les commentaires (16)

Pour le coup l’anecdote a sans doute inspiré l’écrivaine Robin Hobb pour « les aventuriers de la mer » !
Je ne veux pas divulgacher plus mais n’hésitez pas à vous plonger dans ses aventures « assassin royal » & Co c’est addictif!!

Les Britanniques ont été les premiers à se rendre compte qu'un ouvrier coutait à "l'employeur" globalement moins cher qu'un esclave. Ça a largement contribué à la diffusion de l'idée de l'immoralité de l'esclavage - la condition ouvrière ne choque pas grand monde. Même si ses conditions de vie sont aussi précaires, voire pires, il est libre. En Europe, une grosse partie de la population est passée, sensiblement à la même époque, de la condition de "serf" à celle d'ouvrier

laviedesidees.fr/Quel-est-le-cout-du-travail-servile

a écrit : Les Britanniques ont été les premiers à se rendre compte qu'un ouvrier coutait à "l'employeur" globalement moins cher qu'un esclave. Ça a largement contribué à la diffusion de l'idée de l'immoralité de l'esclavage - la condition ouvrière ne choque pas grand monde. Même si ses conditions de vie sont aussi précaires, voire pires, il est libre. En Europe, une grosse partie de la population est passée, sensiblement à la même époque, de la condition de "serf" à celle d'ouvrier

laviedesidees.fr/Quel-est-le-cout-du-travail-servile
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Tout a fait vrai, je n'ai pas les chiffres exacts mais en gros un esclave en bonne santé représenterait aujourd'hui en valeur marchande (désolé pour l'expression) plus de 100 000€.
Un ouvrier au Bangladesh ne gagnera jamais le quart de cette somme dans toute sa vie.

C'est lamentable!

Libérés d'accord, mais ils étaient débarqués où concrètement tous ces gens ?

Petite pensée pour ce policier guyanais, blanc, qui a dit à une dame, noire, qui l'accusait de ne pas être ici (en Guyane) chez lui:
"Ma famille est en Guyane depuis 200 ans, ici c'est chez moi. On est arrivé dans le même bateau, mais pas au même étage »".

La classe à la française...

a écrit : Libérés d'accord, mais ils étaient débarqués où concrètement tous ces gens ?

Petite pensée pour ce policier guyanais, blanc, qui a dit à une dame, noire, qui l'accusait de ne pas être ici (en Guyane) chez lui:
"Ma famille est en Guyane depuis 200 ans, ici c'est chez moi. On est ar
rivé dans le même bateau, mais pas au même étage »".

La classe à la française...
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C'est violent quand même... Qu'es ce qu'on est cons des fois!

Il y a une question qui me travaille depuis un certain temps
Au moment où le gouvernement portugais a aboli l'esclavage (1869-1878), il y avait 50 000 esclaves noirs sur l'île de Madère
Deux ans plus tard, il n'y avait plus un Noir sur l'île
Que sont devenues ces 50 000 personnes?

a écrit : Il y a une question qui me travaille depuis un certain temps
Au moment où le gouvernement portugais a aboli l'esclavage (1869-1878), il y avait 50 000 esclaves noirs sur l'île de Madère
Deux ans plus tard, il n'y avait plus un Noir sur l'île
Que sont devenues ces 50 000 personnes?
ils les ont revendus.

a écrit : Libérés d'accord, mais ils étaient débarqués où concrètement tous ces gens ?

Petite pensée pour ce policier guyanais, blanc, qui a dit à une dame, noire, qui l'accusait de ne pas être ici (en Guyane) chez lui:
"Ma famille est en Guyane depuis 200 ans, ici c'est chez moi. On est ar
rivé dans le même bateau, mais pas au même étage »".

La classe à la française...
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Et que faut-il en conclure ? Que les personnes dénonçant le racisme sont très souvent elles-mêmes des racistes et adeptes de la différentiation raciale sur des préjugés comme la couleur de peau (ce qui n’est absolument pas pertinent) ?
Cette dame aurait-elle tenu le même discours à un policier « noir » ?

Car faut-il encore rappeler en 2024 qu’il n’y a pas différentes races d êtres humains (a moins que certains se cachent) ?

a écrit : Et que faut-il en conclure ? Que les personnes dénonçant le racisme sont très souvent elles-mêmes des racistes et adeptes de la différentiation raciale sur des préjugés comme la couleur de peau (ce qui n’est absolument pas pertinent) ?
Cette dame aurait-elle tenu le même discours à un policier « noir » ?

Car faut-il encore rappeler en 2024 qu’il n’y a pas différentes races d êtres humains (a moins que certains se cachent) ?
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Mais on ne dit pas que cette dame ait dénoncé quoi que ce soit...
Elle a juste interprété que ce policier n'était pas chez lui à cause de sa couleur de peau.
Et puis le racisme n'est pas toujours insultant envers quelqu'un, si je dis à quelqu'un qu'il court vite parce qu'il est noir, je ne l'insulte pas, mais je suis raciste parce que je pense qu'il est d'une race plus rapide que les autres (racisme ordinaire).

Au risque de choquer, je n'adhère pas à cette histoire de "tous égaux"...et ce n'est pas une question de couleur ou de culture mais de sensibilité. Je me sens davantage en confiance, en emphatie et en amitié avec les personnes qui partagent un certain nombre de mes valeurs...
Je ne me sens pas appartenir à l'humanité dans son ensemble...j'évite généralement les tueurs, les voleurs, les violeurs, les profiteurs, les menteurs les dictateurs, les manipulateurs, les speculateurs, les marabouteurs...ce qui réduit drastiquement le champ de mon "humanité."

a écrit : Pour le coup l’anecdote a sans doute inspiré l’écrivaine Robin Hobb pour « les aventuriers de la mer » !
Je ne veux pas divulgacher plus mais n’hésitez pas à vous plonger dans ses aventures « assassin royal » & Co c’est addictif!!
Vous voulez dire addjictchif ?

a écrit : Et que faut-il en conclure ? Que les personnes dénonçant le racisme sont très souvent elles-mêmes des racistes et adeptes de la différentiation raciale sur des préjugés comme la couleur de peau (ce qui n’est absolument pas pertinent) ?
Cette dame aurait-elle tenu le même discours à un policier « noir » ?

Car faut-il encore rappeler en 2024 qu’il n’y a pas différentes races d êtres humains (a moins que certains se cachent) ?
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Voici une discussion sur le site StackExchange - Biology qui devrait pouvoir alimenter votre réflexion :

biology.stackexchange.com/questions/14414/do-humans-have-enough-biological-differences-to-be-grouped-into-races-or-subspec

a écrit : Il y a une question qui me travaille depuis un certain temps
Au moment où le gouvernement portugais a aboli l'esclavage (1869-1878), il y avait 50 000 esclaves noirs sur l'île de Madère
Deux ans plus tard, il n'y avait plus un Noir sur l'île
Que sont devenues ces 50 000 personnes?
Ils se sont dévorés...

a écrit : Mais on ne dit pas que cette dame ait dénoncé quoi que ce soit...
Elle a juste interprété que ce policier n'était pas chez lui à cause de sa couleur de peau.
Et puis le racisme n'est pas toujours insultant envers quelqu'un, si je dis à quelqu'un qu'il court vite parce qu'il es
t noir, je ne l'insulte pas, mais je suis raciste parce que je pense qu'il est d'une race plus rapide que les autres (racisme ordinaire). Afficher tout
Je pense qu'il voulait dire que le policier dénonçait le racisme de la dame, et non l'inverse, mais que pour appuyer ses dires il faisait lui-même une remarque raciste.
Dans les deux cas c'est du racisme plutôt insultant, et le policier encore plus.
La dame considère que sa couleur de peau fait qu'il n'est pas chez lui, alors que visiblement il a toujours vécu là.
Le policier sous-entend à la dame que leurs ancêtres sont arrivés en même temps, mais que les siens à elle sont arrivés en tant qu'esclaves de ses ancêtres à lui.

a écrit : Je pense qu'il voulait dire que le policier dénonçait le racisme de la dame, et non l'inverse, mais que pour appuyer ses dires il faisait lui-même une remarque raciste.
Dans les deux cas c'est du racisme plutôt insultant, et le policier encore plus.
La dame considère que sa couleur de peau fa
it qu'il n'est pas chez lui, alors que visiblement il a toujours vécu là.
Le policier sous-entend à la dame que leurs ancêtres sont arrivés en même temps, mais que les siens à elle sont arrivés en tant qu'esclaves de ses ancêtres à lui.
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Peut-il y avoir du racisme plus insultant l'un que l'autre ?

Vous avez 2h ;)

a écrit : Libérés d'accord, mais ils étaient débarqués où concrètement tous ces gens ?

Petite pensée pour ce policier guyanais, blanc, qui a dit à une dame, noire, qui l'accusait de ne pas être ici (en Guyane) chez lui:
"Ma famille est en Guyane depuis 200 ans, ici c'est chez moi. On est ar
rivé dans le même bateau, mais pas au même étage »".

La classe à la française...
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J'ai pas le contexte hein, mais est ce vraiment raciste ?
Il n'a pas tenu de jugement, il a exposé un fait historique. Dites-moi si je me trompe