La surface de contact entre la roue d'un train et un rail est extrêmement faible : environ 1,3 cm². En théorie, elle devrait être encore plus faible, mais le poids du wagon (ou de la locomotive) déforme légèrement la roue et le rail en acier, créant une surface de contact plus importante.
Commentaires préférés (3)
A titre de comparaison la surface de contact entre un pneu de voiture et la chaussé est équivalente à celle d’une carte postale. Pour une moto l’équivalent est celle d’une carte de crédit.
Et malgré cette faible surface de contact et des coefficients de frottement métal/métal très faible, la locomotive arrive à tracter sans faire patiner les roues, et le train à freiner sans les bloquer !!!... Beau travail !!! :)
Quand j’étais petit, on avait une voie de chemin de fer à côté de l’école. On s’amusait à mettre des pièces de quelques centimes sur les rails pour les aplatir. Ça nous faisait marrer mais après on pouvait plus s’acheter des bonbons donc on a arrêté. Quand je me relis, j’ai l’impression d’avoir 80 ans…
Hé je suis pas vieux hein.!
Tous les commentaires (47)
A titre de comparaison la surface de contact entre un pneu de voiture et la chaussé est équivalente à celle d’une carte postale. Pour une moto l’équivalent est celle d’une carte de crédit.
Mathématiquement le contact entre un cylindre (ou un cône tronqué dans le cas de la roue d'un train) se réduit à une ligne, dont la surface est donc nulle. Pour que cette valeur soit atteinte dans le monde physique il faudrait que le matériau des roues et des rails soit infiniment rigide : il garderait sa forme initiale quelque soit la contrainte appliquée.
Et malgré cette faible surface de contact et des coefficients de frottement métal/métal très faible, la locomotive arrive à tracter sans faire patiner les roues, et le train à freiner sans les bloquer !!!... Beau travail !!! :)
Pire, la force de Lorentz nous apprend qu’en fait, il n’y a aucun contact entre ces éléments…
Quand tu prends une baffe, ça n’est que la puissance de la force électromagnétique qui fait mal, et pas le contact de la main qui te la mets.. ;)
Quand j’étais petit, on avait une voie de chemin de fer à côté de l’école. On s’amusait à mettre des pièces de quelques centimes sur les rails pour les aplatir. Ça nous faisait marrer mais après on pouvait plus s’acheter des bonbons donc on a arrêté. Quand je me relis, j’ai l’impression d’avoir 80 ans…
Hé je suis pas vieux hein.!
Pour stopper un TGV lancé à pleine vitesse, ca prends entre deux et trois kilomètres, ce qui est une vraie performance vu la masse à stopper et la vitesse et qui dépend aussi de l'inclinaison de la voie ferrée)
A noter qu'il est RIGOUREUSEMENT interdit par la LOI de détruire du pognon... ^^
Les trains ont aussi plus de roues que les voitures, non ? Ça ne compense pas ?
J'ai fait une petite recherche, non seulement c'est pas interdit, mais ca les arrange en haut des marches de faire cramer du pognon, car le billet n'est plus là physiquement, mais y'a quand même eu quelqu'un qui a trimé pour le gagner!
JMCMB, merci :)
Ah le pognon, y'a des écoles pour apprendre comment ca fonctionne et comment entuber les gens avec, ca s'appelle les écoles de commerce... mais c'est pas gratuit...^^
« Fun » fact :
Saviez-vous qu’un camion à moins de 50kmh freine bien plus fort qu’une moto ou qu’une voiture ? Bon au-delà de cette vitesse c’est plus la même. L’inertie de la bête fait qu’il lui faudra plus de distance que les autres pour s’arrêter.
C’est la voiture qui freine le plus efficacement, au delà de 50kmh.
Rapport surface de pneu au sol/poids du véhicule
Voilà ça m’avait étonné et ça devrait être plus connu je trouve, ça donne tout de suite moins envie de les coller en ville…
Mais ton commentaire est important et intéressant car il permet de remettre les idées en place. ;-)
D’ailleurs, c’est la théorie de Hertz qui permet de déterminer :
– les dimensions de la surface de contact ;
– le rapprochement des deux solides ;
– la pression de contact maximale ;
– les contraintes engendrées en surface et en profondeur.
Les résultats de cette théorie ne sont pas sans erreurs, mais ils donnent un ordre d’idée qui permet avec l’expérience de dimensionner les liaisons ponctuelles ou linéiques, et de choisir les matériaux et les traitements thermiques adaptés (voir annexe). Deux solides sont en contact ponctuel ou linéique lorsqu’ils sont tangents en un point ou suivant un segment de droite. Pratiquement, on rencontre ce type de contact: au contact came-poussoir, au contact d’un galet sur un rail, aux appuis des pièces dans les montages d’usinages, dans les engrenages, dans les roues libres, etc.
Source : j’ai été traumatisé par mes cours d’élements de construction en école d’Ingé, du coup j’ai piqué ça sur Internet ;)