Les "classes populaires" ont tendance à plébisciter des politiques qui leur sont globalement défavorables. Le phénomène est observé dans de nombreux pays, notamment en Europe, et semble particulièrement complexe à analyser : les plus pauvres pourraient par exemple entretenir un espoir démesuré de s'enrichir et sous-estimer le fossé qui les sépare des plus riches, ou inconsciemment s'identifier à des classes moins défavorisées.
Une autre hypothèse est celle de la peur de la "dernière place" : une politique des redistribution des revenus pourrait profiter à la tranche la plus pauvre, reléguant la tranche juste au-dessus à la dernière place.
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Et le côté ironique, pour rejoindre le thème de l'anecdote, c'est que bien que la droite populiste a remporté les dernières élections fédérales, c'est bien un objet porté par la gauche qui peut améliorer la situation des retraités précaires.
"Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit" Coluche
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Pour que cette anecdote soit vraie, il faudrait encore que le vote possède un réel pouvoir de décision.
Et le côté ironique, pour rejoindre le thème de l'anecdote, c'est que bien que la droite populiste a remporté les dernières élections fédérales, c'est bien un objet porté par la gauche qui peut améliorer la situation des retraités précaires.
Un exemple de ce que peut servir le vote...
Si un agriculteur vote à droite (theoriquement en faveur de la privatisation), alors que sont activité est en grande partie financée par des aides d'état et serait valorisée par une politique économique stricte sur l'importation (système antiliberal plutôt de gauche), alors il vote contre ses intérêts, peu importe que la gauche ET la droite aient au final la même intention de saper son activité en sabordant le bien public au profit de leurs alliers.
Je ne sais pas si c’est l’anecdote ou les sources qui me paraissent très orientées, mais sachant que les classes populaires votent souvent aux extrêmes, j’ai l’impression que tout cela n’est pas innocent.
Quand je vois que Jacques Attali est assistant chez slate par exemple, ou proche du Monde ( ou le journal, pas le monde en lui même :-)).. bref, tout ça m’as pas l’air bien neutre..
"Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit" Coluche
Rien ne me fera jamais plus rire que les gens qui réfléchissent la chose politique en terme de gauche et de droite. Je ne vais pas faire un long commentaire car ce serait vain et je trouve déjà lamentable que cette anecdote soit passée, mais il s'agirait de faire preuve de maturité, je parle à la majorité des utilisateurs ci-dessus.
Ou alors ils refusent de se faire berner par ceux quleur qui leur promettent qu'on rasera gratis... demain!
Il est quelque peu naïf de croire que le votant vote en son âme et conscience, uniquement guidé par son intelligence, sans aucune influence médiatique et donc politique.
Dans le même ordre d'idée, 17 % des Maghrébins ont voté pour l'extrème droite à la présidentielle de 2022:
www.francetunisieinfo.com/quelques-chiffres-de-lelectorat-maghrebin-en-france
Un collègue maghrébin m'a dit que ces électeurs souhaitaient un pouvoir fort pour se débarrasser des délinquants et relever l'image des Arabes en France.
Étonnante logique.
Par contre, le probleme ne reside-t-il pas plutot dans le fait que les politiques obeissent en general aux regles de la politique Internationale ou de la globalisation? Donc dans une certaine mesure, peu importe pour qui on vote, le resultant sera a peu pres le même.
Euh… existe t’il un parti politique « favorable » à la classe populaire ?
J’en doute.
Être un homme ou une femme politique, dans notre pays, c’est un job. Qu’on apprend à l’école, avec d’autres élèves souvent issus des mêmes milieux sociaux (souvent élevés)
On en fait un métier. Parfois totalement déconnecté de la réalité de ce que vit le peuple, justement.
Dans l’idéal, il faudrait que les dirigeants politiques soient des personnes totalement dénués d’ambition … « politique » en voulant gravir les marches du pouvoir comme on dit.
Il faudrait qu’ils soient dévoués au service du peuple, renouvelés très régulièrement, avec toutes les classes sociales représentées, et avec une rémunération durant leur exercice uniquement.
Bref. À la manière d’un délégué de classe, ou même d’un maire … par exemple … mais à l’échelle du pays.
C’est utopique… je sais, car c’est tout un système que je remets en cause, mais bon… ce n’est pas un bon système. Alors j’imagine l’esquisse d’un autre système.