2024 sera une année faste pour les cigales périodiques

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2024 sera une année exceptionnelle pour les cigales du genre Magicicada, que l'on trouve dans l'Est des Etats-Unis. Ces insectes, appelés "cigales périodiques", ont en effet un cycle de vie particulier et n'éclosent que tous les 13 ou 17 ans selon les espèces. Ces deux nombres étant premiers, les espèces ne peuvent se croiser que tous les 221 ans. 2024 marque leur première apparition commune depuis 1803 et leur éclosion donne lieu à des invasions massives de milliers de milliards de cigales.


Commentaires préférés (3)

Même si le sujet a déjà été abordé en commentaires sur SCMB...

"13 " et "17" sont des nombres premiers.

Pour qu'un ou plusieurs prédateurs potentiels (en tant qu'espèce, pas d'individus) soient intéressés par ces cigales périodiques comme source d'alimentation principale... ils leurs faudraient "accepter" de passer une certaine période de longue disette (et de réduction de sa population s'y alimentant) pour survivre (je parle encore une fois en tant qu'espèce prédatrice).

Pour une espèce prédatrice, sa population (en nombre d'individus), se régit par une ciclicité bien moindre en temps (cinq années par exemple) entre deux pics maximum de population. Concrètement, il se passera donc soit 65 ans (13x5) soit 85 ans (17x5), pour que la pléthore de cigales périodiques arrivent à l'exacte année du pic d'individus prédateurs.

Bref, Dame Nature joue avec les prédateurs, qui n'identifient pas ces cigales comme une ressource alimentaire de base, mais uniquement opportune, et qui de plus, pour la proie (en tant qu'espèce), ne sera affectée au maximum, qu'une fois toutes les 65 ou 85 ans.

Mais encore ! Les cigales périodiques jouent de plus leur survie en tant qu'espèce, par l'effet de masse, en sortant toutes la même année. Quand bien même les espèces prédatrices y trouvent une nourriture opportune, le très grand nombre d'individus, est la meilleure probabilité de survie, à tous les effets.

Fascinant.

Petite précision : c'est le fait que 13 et 17 soient premiers ENTRE EUX qui fait que les deux espèces ne peuvent se croiser que tous les 221 ans. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas de diviseur (positif) commun autre que 1.
Bien sûr, le fait qu'ils soient tous les deux des nombres premiers implique qu'ils soient premiers entre eux, mais ce n'est pas nécessaire. Cela aurait fonctionné avec 8 et 9 par exemple, qui ne sont pas des nombres premiers.

a écrit : Même si le sujet a déjà été abordé en commentaires sur SCMB...

"13 " et "17" sont des nombres premiers.

Pour qu'un ou plusieurs prédateurs potentiels (en tant qu'espèce, pas d'individus) soient intéressés par ces cigales périodiques comme source d'
alimentation principale... ils leurs faudraient "accepter" de passer une certaine période de longue disette (et de réduction de sa population s'y alimentant) pour survivre (je parle encore une fois en tant qu'espèce prédatrice).

Pour une espèce prédatrice, sa population (en nombre d'individus), se régit par une ciclicité bien moindre en temps (cinq années par exemple) entre deux pics maximum de population. Concrètement, il se passera donc soit 65 ans (13x5) soit 85 ans (17x5), pour que la pléthore de cigales périodiques arrivent à l'exacte année du pic d'individus prédateurs.

Bref, Dame Nature joue avec les prédateurs, qui n'identifient pas ces cigales comme une ressource alimentaire de base, mais uniquement opportune, et qui de plus, pour la proie (en tant qu'espèce), ne sera affectée au maximum, qu'une fois toutes les 65 ou 85 ans.

Mais encore ! Les cigales périodiques jouent de plus leur survie en tant qu'espèce, par l'effet de masse, en sortant toutes la même année. Quand bien même les espèces prédatrices y trouvent une nourriture opportune, le très grand nombre d'individus, est la meilleure probabilité de survie, à tous les effets.

Fascinant.
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Fascinant mais destructeur.
En effet, durant la période d'éclosion, la quasi totalité des prédateurs d'insectes changent leur régime alimentaire et ne se nourrissent que de cigales.
Les autres insectes peuvent alors pulluler en toute tranquilité et faire des ravages. On pourra notamment prévoir des invasions de chenilles qui mangent tout.


Tous les commentaires (23)

Même si le sujet a déjà été abordé en commentaires sur SCMB...

"13 " et "17" sont des nombres premiers.

Pour qu'un ou plusieurs prédateurs potentiels (en tant qu'espèce, pas d'individus) soient intéressés par ces cigales périodiques comme source d'alimentation principale... ils leurs faudraient "accepter" de passer une certaine période de longue disette (et de réduction de sa population s'y alimentant) pour survivre (je parle encore une fois en tant qu'espèce prédatrice).

Pour une espèce prédatrice, sa population (en nombre d'individus), se régit par une ciclicité bien moindre en temps (cinq années par exemple) entre deux pics maximum de population. Concrètement, il se passera donc soit 65 ans (13x5) soit 85 ans (17x5), pour que la pléthore de cigales périodiques arrivent à l'exacte année du pic d'individus prédateurs.

Bref, Dame Nature joue avec les prédateurs, qui n'identifient pas ces cigales comme une ressource alimentaire de base, mais uniquement opportune, et qui de plus, pour la proie (en tant qu'espèce), ne sera affectée au maximum, qu'une fois toutes les 65 ou 85 ans.

Mais encore ! Les cigales périodiques jouent de plus leur survie en tant qu'espèce, par l'effet de masse, en sortant toutes la même année. Quand bien même les espèces prédatrices y trouvent une nourriture opportune, le très grand nombre d'individus, est la meilleure probabilité de survie, à tous les effets.

Fascinant.

Petite précision : c'est le fait que 13 et 17 soient premiers ENTRE EUX qui fait que les deux espèces ne peuvent se croiser que tous les 221 ans. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas de diviseur (positif) commun autre que 1.
Bien sûr, le fait qu'ils soient tous les deux des nombres premiers implique qu'ils soient premiers entre eux, mais ce n'est pas nécessaire. Cela aurait fonctionné avec 8 et 9 par exemple, qui ne sont pas des nombres premiers.

a écrit : Même si le sujet a déjà été abordé en commentaires sur SCMB...

"13 " et "17" sont des nombres premiers.

Pour qu'un ou plusieurs prédateurs potentiels (en tant qu'espèce, pas d'individus) soient intéressés par ces cigales périodiques comme source d'
alimentation principale... ils leurs faudraient "accepter" de passer une certaine période de longue disette (et de réduction de sa population s'y alimentant) pour survivre (je parle encore une fois en tant qu'espèce prédatrice).

Pour une espèce prédatrice, sa population (en nombre d'individus), se régit par une ciclicité bien moindre en temps (cinq années par exemple) entre deux pics maximum de population. Concrètement, il se passera donc soit 65 ans (13x5) soit 85 ans (17x5), pour que la pléthore de cigales périodiques arrivent à l'exacte année du pic d'individus prédateurs.

Bref, Dame Nature joue avec les prédateurs, qui n'identifient pas ces cigales comme une ressource alimentaire de base, mais uniquement opportune, et qui de plus, pour la proie (en tant qu'espèce), ne sera affectée au maximum, qu'une fois toutes les 65 ou 85 ans.

Mais encore ! Les cigales périodiques jouent de plus leur survie en tant qu'espèce, par l'effet de masse, en sortant toutes la même année. Quand bien même les espèces prédatrices y trouvent une nourriture opportune, le très grand nombre d'individus, est la meilleure probabilité de survie, à tous les effets.

Fascinant.
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Fascinant mais destructeur.
En effet, durant la période d'éclosion, la quasi totalité des prédateurs d'insectes changent leur régime alimentaire et ne se nourrissent que de cigales.
Les autres insectes peuvent alors pulluler en toute tranquilité et faire des ravages. On pourra notamment prévoir des invasions de chenilles qui mangent tout.

a écrit : Même si le sujet a déjà été abordé en commentaires sur SCMB...

"13 " et "17" sont des nombres premiers.

Pour qu'un ou plusieurs prédateurs potentiels (en tant qu'espèce, pas d'individus) soient intéressés par ces cigales périodiques comme source d'
alimentation principale... ils leurs faudraient "accepter" de passer une certaine période de longue disette (et de réduction de sa population s'y alimentant) pour survivre (je parle encore une fois en tant qu'espèce prédatrice).

Pour une espèce prédatrice, sa population (en nombre d'individus), se régit par une ciclicité bien moindre en temps (cinq années par exemple) entre deux pics maximum de population. Concrètement, il se passera donc soit 65 ans (13x5) soit 85 ans (17x5), pour que la pléthore de cigales périodiques arrivent à l'exacte année du pic d'individus prédateurs.

Bref, Dame Nature joue avec les prédateurs, qui n'identifient pas ces cigales comme une ressource alimentaire de base, mais uniquement opportune, et qui de plus, pour la proie (en tant qu'espèce), ne sera affectée au maximum, qu'une fois toutes les 65 ou 85 ans.

Mais encore ! Les cigales périodiques jouent de plus leur survie en tant qu'espèce, par l'effet de masse, en sortant toutes la même année. Quand bien même les espèces prédatrices y trouvent une nourriture opportune, le très grand nombre d'individus, est la meilleure probabilité de survie, à tous les effets.

Fascinant.
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Je poste le lien d'une vidéo de Numberphile qui explique grosso modo la même chose que ton commentaire (effet de masse pour rassasier les prédateurs, et découverte des nombres premiers par la sélection naturelle), avec quelques jolies illustrations en prime.
www.youtube.com/watch?v=j7jfHM-mMC4

a écrit : Fascinant mais destructeur.
En effet, durant la période d'éclosion, la quasi totalité des prédateurs d'insectes changent leur régime alimentaire et ne se nourrissent que de cigales.
Les autres insectes peuvent alors pulluler en toute tranquilité et faire des ravages. On pourra notamment prévoi
r des invasions de chenilles qui mangent tout. Afficher tout
Le malheur des uns fait le bonheur des autres...

De plus, les vilaines chenilles deviennent de jolis papillons...

La Nature n'est qu'un vaste équilibre perpétuel commun, dynamique par les déséquilibres temporaires de chaque espèce.

En prime, rappeler l'anecdotique demande de touristes à Beausset, près de Toulon, qui demandèrent au Maire, de faire usage d'insecticides, pour faire taire le "crac-crac-crac" des cigales Provençales.
www.ouest-france.fr/provence-alpes-cote-dazur/var/var-quand-certains-touristes-trouvent-les-cigales-trop-bruyantes-5930357

a écrit : Je poste le lien d'une vidéo de Numberphile qui explique grosso modo la même chose que ton commentaire (effet de masse pour rassasier les prédateurs, et découverte des nombres premiers par la sélection naturelle), avec quelques jolies illustrations en prime.
www.youtube.com/watch?v=j7jfHM-mMC4
Super !!!
MERCI.

Un petit plus: les deuxièmes noms latins des deux espèces de Magicicada employant cette stratégie, sont "tredecim" (13 ans) et "septendecim" (17 ans).

Logique.

Ajouter que, mis à part les prédateurs, la stratégie des nombres premiers utilisés par les cigales, est également efficace contre les parasites qui voudraient infecter celles sorties de terre.

a écrit : Même si le sujet a déjà été abordé en commentaires sur SCMB...

"13 " et "17" sont des nombres premiers.

Pour qu'un ou plusieurs prédateurs potentiels (en tant qu'espèce, pas d'individus) soient intéressés par ces cigales périodiques comme source d'
alimentation principale... ils leurs faudraient "accepter" de passer une certaine période de longue disette (et de réduction de sa population s'y alimentant) pour survivre (je parle encore une fois en tant qu'espèce prédatrice).

Pour une espèce prédatrice, sa population (en nombre d'individus), se régit par une ciclicité bien moindre en temps (cinq années par exemple) entre deux pics maximum de population. Concrètement, il se passera donc soit 65 ans (13x5) soit 85 ans (17x5), pour que la pléthore de cigales périodiques arrivent à l'exacte année du pic d'individus prédateurs.

Bref, Dame Nature joue avec les prédateurs, qui n'identifient pas ces cigales comme une ressource alimentaire de base, mais uniquement opportune, et qui de plus, pour la proie (en tant qu'espèce), ne sera affectée au maximum, qu'une fois toutes les 65 ou 85 ans.

Mais encore ! Les cigales périodiques jouent de plus leur survie en tant qu'espèce, par l'effet de masse, en sortant toutes la même année. Quand bien même les espèces prédatrices y trouvent une nourriture opportune, le très grand nombre d'individus, est la meilleure probabilité de survie, à tous les effets.

Fascinant.
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J'ai déjà également pu dire ce qui va suivre, mais bon, un petit rappel ne fait pas de mal :
C'est une stratégie très souvent "utilisée" et que l'on retrouve par exemple avec les impalas.
Les femelles tombent enceinte et accouchent quasiment au même moment.

La masse de naissances représente une nourriture opportune et facile pour les prédateurs ... Mais le nombre est la meilleure probabilité de survie et d'expansion de l'espèce.
L'impala est l'antilope la plus commune et avec la plus forte population d'Afrique (et de loin).

Idem avec les queleas.

Serait ce là une explication pour un des 7 fléaux d'Égypte mentionné dans l'ancien testament lors de l'avènement de Moïse ?

a écrit : Le malheur des uns fait le bonheur des autres...

De plus, les vilaines chenilles deviennent de jolis papillons...

La Nature n'est qu'un vaste équilibre perpétuel commun, dynamique par les déséquilibres temporaires de chaque espèce.

En prime, rappeler l'anecdot
ique demande de touristes à Beausset, près de Toulon, qui demandèrent au Maire, de faire usage d'insecticides, pour faire taire le "crac-crac-crac" des cigales Provençales.
www.ouest-france.fr/provence-alpes-cote-dazur/var/var-quand-certains-touristes-trouvent-les-cigales-trop-bruyantes-5930357
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Juste pour information (et pour précision), le nom de la commune du Var est "Le Beausset", pas "Beausset". La demande des touristes est donc "au Beausset", pas "à Beausset"...

fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Beausset

Navré, mais ça m'a fait bizarre de lire cette partie de ton commentaire... Après, il s'agit d'un article de Ouest-France, plus habitué aux informations (et communes) de l'ouest ;)

a écrit : Serait ce là une explication pour un des 7 fléaux d'Égypte mentionné dans l'ancien testament lors de l'avènement de Moïse ? J'avais entendu parler de nuage de sauterelles pour ce fléau.

a écrit : J'avais entendu parler de nuage de sauterelles pour ce fléau. Exact
La différence c'est que les cigales dans leur forme adulte ne sont pas voraces, au contraire des sauterelles - qui se nourrissent, aussi, des cigales

a écrit : Serait ce là une explication pour un des 7 fléaux d'Égypte mentionné dans l'ancien testament lors de l'avènement de Moïse ? Dans ce cas, puisque le fléau des cigales revient tous les 221 ans, le fléau le plus proche de l'an 1 est en l'an 34. Le précédent était en 187 avant notre ère.

a écrit : Dans ce cas, puisque le fléau des cigales revient tous les 221 ans, le fléau le plus proche de l'an 1 est en l'an 34. Le précédent était en 187 avant notre ère. Tu confonds Ancien et Nouveau Testament… Les plaies d’Égypte ne datent pas vraiment de l’an 1. :)

Milliers de milliards ? Ça fait beaucoup non?

a écrit : Milliers de milliards ? Ça fait beaucoup non? Pas plus de quelques milliards de milliers.

a écrit : Milliers de milliards ? Ça fait beaucoup non? L'essaim Albert, fut une nuée de Criquets des Montagnes Rocheuses, qui dévasta une partie de l'Ouest des États Unis, en 1875.
Couvrant une superficie équivalente à celle de la France, une estimation spéculative à chiffré le nombre d'insectes de cette espèce présents dans l'Essaim Albert, en 12 500 milliards d'individus.

Mais il y a encore mieux...ou pire. C'est selon...
L'année précédente, la Peste Acridienne de 1874, frappa les Grandes plaines des États-Unis et du Canada. Les lecteurs Francophones de SCMB d'Amérique du Nord, en ont probablement entendu parler....
Ce ne fut pas une aire de la taille de la France qui fut touchée... mais dix fois plus vaste. Aucune estimation du nombre d'individus n'a été effectuée, bien que je vous laisse imaginer le nombre de zéros suivant le "1". Leur nombre était tel, que les vols de Criquets transitant, pouvaient obscurcir le ciel pendant 6 heures.

Ils dévoraient toute la végétation, bien évidemment, mais s'attaquaient également à la laine, le cuir, le bois, les peintures, les tapis et les vêtements...
Il a été nécessaire de conseiller aux caravanes de migrants se dirigeant vers l'Ouest, ou de rebrousser chemin ou de poursuivre le voyage bien plus loin.
Comme les Criquets s'en étaient repu d'aussi grandes quantités de nourriture, leurs déjections en sont arrivées à mettre en péril les points d'eau.
Quant à la nourriture pour les Hommes et les animaux domestiques, vu qu'il ne restait plus grand chose, il a fallu...manger du criquet, et compter sur la bonne volonté de l'État Fédéral ainsi que des dons arrivant depuis d'autres contrées.

A partir de ces deux années 1874 et 1875, il va se constater une chute importante de criquets, au point que, 1902 est l'année où sera observé le dernier spécimen.

Depuis 2014, il se sait que c'était une espèce distincte, mais on ignore encore aujourd'hui pourquoi elle est passée d'être pléthorique à disparaître, en moins de 30 ans.

en.m.wikipedia.org/wiki/Rocky_Mountain_locust

en.m.wikipedia.org/wiki/Locust_Plague_of_1874

en.m.wikipedia.org/wiki/Albert%27s_swarm

NB Madbob44, merci pour la rectification.

a écrit : J'ai déjà également pu dire ce qui va suivre, mais bon, un petit rappel ne fait pas de mal :
C'est une stratégie très souvent "utilisée" et que l'on retrouve par exemple avec les impalas.
Les femelles tombent enceinte et accouchent quasiment au même moment.

La masse de
naissances représente une nourriture opportune et facile pour les prédateurs ... Mais le nombre est la meilleure probabilité de survie et d'expansion de l'espèce.
L'impala est l'antilope la plus commune et avec la plus forte population d'Afrique (et de loin).

Idem avec les queleas.
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Idem chez les mangoustes en Ouganda.

Animal terricole vivant en groupe, les femelles mettent (habituellement) bas, toutes en même temps. La vingtaine de rejetons nouveaux-nés, vont maintenant avoir autant de mères allaitantes que de femelles ayant accouché.
La stratégie groupale des naissances est un avantage, car maintenant ceux qui sont nés avec le poids le plus faible, vont recevoir un "surplus" de soins, avec de rattraper le poids manquant face aux autres. En un mois, l'affaire est réglée.
Si d'aventure une femelle ne met pas bas en même temps..malheur. la progéniture sera tuée.

Il est spéculé que ce serait une phéromone, la responsable du déclenchement commun des accouchements.

a écrit : Même si le sujet a déjà été abordé en commentaires sur SCMB...

"13 " et "17" sont des nombres premiers.

Pour qu'un ou plusieurs prédateurs potentiels (en tant qu'espèce, pas d'individus) soient intéressés par ces cigales périodiques comme source d'
alimentation principale... ils leurs faudraient "accepter" de passer une certaine période de longue disette (et de réduction de sa population s'y alimentant) pour survivre (je parle encore une fois en tant qu'espèce prédatrice).

Pour une espèce prédatrice, sa population (en nombre d'individus), se régit par une ciclicité bien moindre en temps (cinq années par exemple) entre deux pics maximum de population. Concrètement, il se passera donc soit 65 ans (13x5) soit 85 ans (17x5), pour que la pléthore de cigales périodiques arrivent à l'exacte année du pic d'individus prédateurs.

Bref, Dame Nature joue avec les prédateurs, qui n'identifient pas ces cigales comme une ressource alimentaire de base, mais uniquement opportune, et qui de plus, pour la proie (en tant qu'espèce), ne sera affectée au maximum, qu'une fois toutes les 65 ou 85 ans.

Mais encore ! Les cigales périodiques jouent de plus leur survie en tant qu'espèce, par l'effet de masse, en sortant toutes la même année. Quand bien même les espèces prédatrices y trouvent une nourriture opportune, le très grand nombre d'individus, est la meilleure probabilité de survie, à tous les effets.

Fascinant.
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C’est vous EpoxyPedia qui êtes aussi fascinant, avec vos remarquables commentaires vous nous en apprenez autant que les anecdotes, Merci ! c’est un plaisir de vous lire.

a écrit : Tu confonds Ancien et Nouveau Testament… Les plaies d’Égypte ne datent pas vraiment de l’an 1. :) Tu as tout à fait raison. Je ne suis vraiment pas familier avec les religions.

Je te demanderai donc de me corriger si je me trompe.

Les 10 plaies d'Égypte sont survenues du vivant de Moïse, entre -1560 à -1440 (il aurait vécu 120 ans)
Donc, s'il y avait eu une nuée de cigales, elle serait survenue quand Moïse avait 48 ans.

a écrit : C’est vous EpoxyPedia qui êtes aussi fascinant, avec vos remarquables commentaires vous nous en apprenez autant que les anecdotes, Merci ! c’est un plaisir de vous lire. Je vous retourne le Merci.