Des pistes d'aéroport circulaires avec bords relevés sont à l'étude. Ce type de piste aurait l'avantage de ne pas avoir de "fin" en cas de panne, de réduire les vents de travers, d'augmenter la fréquence de décollage, de répartir le bruit induit et de rationaliser l'espace utilisé par l'aéroport.
Commentaires préférés (3)
Des fois on croit avoir tout vu, et c'est là que Tybs nous sort ses annectodes incroyables et inspirantes de derrière les fagots.
Et si ça ne marche pas., on pourra toujours y faire des courses de Boeing., comme aux 24 heures du Mans.
Si tu veux que tes roues fassent contact à droite et à gauche au même moment, ce qui est vivement conseillé pour ne pas partir de travers, tu dois incliner l'avion dans le sens de la courbure.
Je ne suis pas pilote mais j'ai passé beaucoup de temps dans divers simulateurs de vol, parfois à essayer de me poser sur des collines et autres, et globalement tant que tu est dans le sens de la pente, c'est à dire en descente ou en montée, et que la pente n'est pas trop prononcée, ça ne pose pas de grande difficulté. En revanche dès qu'il y a de la pente droite-gauche et que tu dois incliner tes ailes, c'est généralement un atterrissage très dangereux et il ne faut pas se rater. L'avion à tendance à tourner brusquement quand les roues font contact, et si tu as un rebond t'es fini.
Ajoute à cela l'alignement : si tu t'alignes sur une piste droite tu es aligné avec toute la longueur de la piste. Si tu t'alignes sur un rond tu t'alignes seulement sur un point du rond, du coup si tu es un peu trop haut ou un peu trop bas sur ton approche, tu ne seras plus au milieu de la piste lorsque tu fais contact. Et tu ne seras plus aligné avec la courbure non plus.
Tous les commentaires (32)
Je ne suis pas spécialiste en aéronautique ni en avionique mais je vois tout autant de contraintes imposées à l’appareil par ce genre de piste, sans parler de l’atterrissage qui semble bien plus compliqué avec une piste circulaire.
Et l'objectif pour l'avenir n'est pas d'augmenter le trafic aérien mais de le réduire. Il est préférable d'investir ailleurs
Des fois on croit avoir tout vu, et c'est là que Tybs nous sort ses annectodes incroyables et inspirantes de derrière les fagots.
On ne parle pas d'une piste de 25m de diamètre,en entourant un aéroport la courbe ne se ressentira que très légèrement pour l'avion qui atterri.(les avions de ligne nécessitent entre 600m et 1000m de piste)
Et si ça ne marche pas., on pourra toujours y faire des courses de Boeing., comme aux 24 heures du Mans.
Si tu veux que tes roues fassent contact à droite et à gauche au même moment, ce qui est vivement conseillé pour ne pas partir de travers, tu dois incliner l'avion dans le sens de la courbure.
Je ne suis pas pilote mais j'ai passé beaucoup de temps dans divers simulateurs de vol, parfois à essayer de me poser sur des collines et autres, et globalement tant que tu est dans le sens de la pente, c'est à dire en descente ou en montée, et que la pente n'est pas trop prononcée, ça ne pose pas de grande difficulté. En revanche dès qu'il y a de la pente droite-gauche et que tu dois incliner tes ailes, c'est généralement un atterrissage très dangereux et il ne faut pas se rater. L'avion à tendance à tourner brusquement quand les roues font contact, et si tu as un rebond t'es fini.
Ajoute à cela l'alignement : si tu t'alignes sur une piste droite tu es aligné avec toute la longueur de la piste. Si tu t'alignes sur un rond tu t'alignes seulement sur un point du rond, du coup si tu es un peu trop haut ou un peu trop bas sur ton approche, tu ne seras plus au milieu de la piste lorsque tu fais contact. Et tu ne seras plus aligné avec la courbure non plus.
Vu le rayon, il me paraît plus simple de faire des pistes classiques, disposées en étoile et se croisant en leur centre, avec un taxiway en circonférence.
Ce projet me rappelle celui où des voitures autonomes peuvent se croiser à une intersection sans feu à grande vitesse, car elles sont toutes synchronisées entre elles et ajustent très légèrement leur vitesse pour passer à quelques mètres l’une de l’autre.
Un projet très sympathique mais qui nécessite d’avoir 100% des véhicules en mode autonome, si tu en a un seul conduit par un humain c’est la cata. Ce projet d’aéroport est pareil.
Pas pour maintenant, mais joli exercice de futurisme.
En soi tous les « problèmes » énoncés dans les commentaires ont leurs solutions
Pour l’atterrissage en courbe, il suffit d’ajouter un genre de décagone pour avoir une piste de 1000m (par exemple) qui va rejoindre la courbe
Du coup ça règle aussi le problème de la pente
A priori on parle juste d’un projet d’étude, pensez bien que les compagnies aériennes n’ont pas l’intention de flinguer leurs avions, et qu’ils disposent de quelques ingénieurs pas trop incompétents, qui devraient être capables de trouver des solutions aux problèmes soulevés par des internautes en 5 min
Car j’imagine qu’ils sont bien mis à contribution dans les projets d’aéroports
Quoi qu’il arrive je voulais dire par là que c’est pas vous en 5 min qui allez détruire un projet pensé par des ingénieurs aéronautiques (+ ajouter la spécialité qui vous convient) probablement depuis des mois voire des années
En tant que pilote, je vous confirme que l’idée est saugrenue, au mieux, et parfaitement irréaliste.
Le pan incliné n’est en rien envisageable, sauf à vouloir multiplier les accidents.
De plus, un avion décolle TOUJOURS face au vent, et se pose TOUJOURS face au vent.
Les pistes sont orientées en fonction des vents dominants du lieu des installations. Une piste ronde ne va aider aucune phase des atterrissages et décollages.
Autant inventer un parachute pour sous-marins.
Un avion de ligne décolle et atterrit face au vent autour de 150 nœuds en IAS selon sa masse. Se poser en crabe - face au vent - et mettre un coup de palonnier sur les 2 dernières secondes avant le contact du train arrière, est une manœuvre de précision afin d' aligner l'appareil avec l'axe de la piste. Le gain est double : un plus grand confort pour les passagers, qui ne se sentent pas plaqués sur un côté quand les roues touchent le sol (sensation assez désagréable que l'appareil se renverse latéralement), et pour la structure, qui morfle moins.
En effet, jouer de la dérive avec le palonnier, fait perdre de la portance soudainement car le flux d'air sur les ailes n'est alors plus en face de la trajectoire du vol. À très basse altitude, c’est une "stratégie" qui n'est pas imposée aux pilotes par les compagnies aériennes, en raison de l'accroissement du risque que cela fait prendre à l'enveloppe de vol (cela reste à la discrétion du pilote).
Le pilote crée, lors de ce brusque mouvement de lacet, un mini cisaillement latéral, et les roues ont intérêt à être proches du sol pour que ça finisse bien (et confortablement !). Pour simplifier, en altitude, cela se compense avec les ailerons en créant du roulis. Au ras du sol, la marge de manœuvre est moindre.
Or ce projet de piste circulaire, nécessiterait de donner du pied, pour rentrer dans le cercle, tout en maintenant une assiette inclinée vers l'intérieur du cercle à l'aide des ailerons, et en tournant la roulette après le touchdown. La posture naturelle de l'appareil est le vol avec les ailes à plat. On en serait assez éloignés, sur une phase critique de surcroît.
Le seul moyen de s'en sortir, serait d'avoir une solide assistance au pilotage avec une nouvelle catégorie d'IILS qui n'existe pas encore !