Au XVIIe siècle, l'ananas était surnommé le fruit roi. Ce mets luxueux était si rare et coûteux (l'équivalent de 7 000 €) qu'on pouvait en louer. Charles II fit même faire un tableau représentant son jardinier lui tendant le fruit.
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Au XVIIe siècle, l'ananas était surnommé le fruit roi. Ce mets luxueux était si rare et coûteux (l'équivalent de 7 000 €) qu'on pouvait en louer. Charles II fit même faire un tableau représentant son jardinier lui tendant le fruit.
Commentaires préférés (3)
Pour un tableau représentant l’ananas, celui-ci n’est pas vraiment mis en valeur ! À croire que le roi préférait qu’on le voit lui plutôt que le fruit.
Il était surnommé le fruit roi car ses feuilles ressemblent à une couronne sur une tête.
Ce fruit n'était pas si "rare" à la cour française mais difficile à faire pousser (je ne sais pas pour la cour d'Angleterre) et les jardiniers français s'amusaient à cultiver les fruits les plus exotiques notamment à l'Orangerie du château de Versailles. L'orange d'ailleurs était aussi un fruit de "luxe" réservé à l'aristocratie (tout comme la plupart des agrumes à l'époque).
Louis XIV adorait tellement les oranges qu'il y eu près de 2000 plants d'orangers en même temps à Versailles permettant de le fournir en orange toute l'année. L'orangerie était orientée plein Sud avec une immense verrière et des murs de 4 à 5 mètres sur les côtés les plus "froids".
Le roi était également friand du parfum de Fleur d'oranger pour calmer ses maux de tête (éventuellement due à d'autres effluves très fortes de musc moins agréables au château).
Si les conditions de votre maison sont propices, vous pouvez faire pousser un ananas chez vous.
Ayant vécu plusieurs années à Valencia (Espagne) un superbe plant cultivé dans un grand pot de fleurs (plus de 40 litres de contenance) ornait ma terrasse. Il est vrai que le climat de cette ville est semi-tropical...
Pour démarrer la croissance d'une plante d'ananas, le mieux est de partir de la touffe de feuilles issue d'un ananas acheté dans le commerce. Il existe plein de tutoriels sur le Net à ce propos. Perso, c'est un collègue Péruvien qui m'avait conseillé de poser la couronne de feuilles (avec très peu de pulpe et d'écorce) sur du terreau maintenu humide. L'enracinement fut rapide, au premier essai. Chance ? Probablement, car le succès n'est pas assuré.
Une plante d'ananas demande une "plage" de températures situées entre 15 et 30 degrés, pour une bonne croissance. Personnellement, il me fallait donc jouer entre la terrasse et le salon avec grande baie vitrée, pour maintenir ces températures entre les quatre saisons. Durant l'été, j'arrivais à maintenir ce maximum, grâce à une grosse toile blanche de coton écru, amovible à souhait, pour mitiger les excès de soleil et de chaleur de l'été.
Au fil des années, bien des fruits dits exotiques se sont alignés sur cette terrasse. Les physalis sont très faciles à faire pousser. Les avocates et manguiers sont également aisés à obtenir depuis leurs noyaux, mais quant à en espérer un fruit... les graines de papaye germent également avec facilité. J'avais même réussi à me faire envoyer depuis l'Équateur, une plantule de cacaoyer. Vous pouvez également vous essayer à faire croître ce cactus donnant le fruit du dragon, les ignames, etc... les rayons de supermarchés regorgent d'idées et de graines.
Pour obtenir un ananas, le fruit mûr, de petite taille, compter de un an et demi à deux ans.
Tous les commentaires (10)
Pour un tableau représentant l’ananas, celui-ci n’est pas vraiment mis en valeur ! À croire que le roi préférait qu’on le voit lui plutôt que le fruit.
Il était surnommé le fruit roi car ses feuilles ressemblent à une couronne sur une tête.
Ce fruit n'était pas si "rare" à la cour française mais difficile à faire pousser (je ne sais pas pour la cour d'Angleterre) et les jardiniers français s'amusaient à cultiver les fruits les plus exotiques notamment à l'Orangerie du château de Versailles. L'orange d'ailleurs était aussi un fruit de "luxe" réservé à l'aristocratie (tout comme la plupart des agrumes à l'époque).
Louis XIV adorait tellement les oranges qu'il y eu près de 2000 plants d'orangers en même temps à Versailles permettant de le fournir en orange toute l'année. L'orangerie était orientée plein Sud avec une immense verrière et des murs de 4 à 5 mètres sur les côtés les plus "froids".
Le roi était également friand du parfum de Fleur d'oranger pour calmer ses maux de tête (éventuellement due à d'autres effluves très fortes de musc moins agréables au château).
Complètement d'accord. Il est tellement fondu dans le décors que si on me disait que c'est un abricot, je le croirais sur parole.
Si les conditions de votre maison sont propices, vous pouvez faire pousser un ananas chez vous.
Ayant vécu plusieurs années à Valencia (Espagne) un superbe plant cultivé dans un grand pot de fleurs (plus de 40 litres de contenance) ornait ma terrasse. Il est vrai que le climat de cette ville est semi-tropical...
Pour démarrer la croissance d'une plante d'ananas, le mieux est de partir de la touffe de feuilles issue d'un ananas acheté dans le commerce. Il existe plein de tutoriels sur le Net à ce propos. Perso, c'est un collègue Péruvien qui m'avait conseillé de poser la couronne de feuilles (avec très peu de pulpe et d'écorce) sur du terreau maintenu humide. L'enracinement fut rapide, au premier essai. Chance ? Probablement, car le succès n'est pas assuré.
Une plante d'ananas demande une "plage" de températures situées entre 15 et 30 degrés, pour une bonne croissance. Personnellement, il me fallait donc jouer entre la terrasse et le salon avec grande baie vitrée, pour maintenir ces températures entre les quatre saisons. Durant l'été, j'arrivais à maintenir ce maximum, grâce à une grosse toile blanche de coton écru, amovible à souhait, pour mitiger les excès de soleil et de chaleur de l'été.
Au fil des années, bien des fruits dits exotiques se sont alignés sur cette terrasse. Les physalis sont très faciles à faire pousser. Les avocates et manguiers sont également aisés à obtenir depuis leurs noyaux, mais quant à en espérer un fruit... les graines de papaye germent également avec facilité. J'avais même réussi à me faire envoyer depuis l'Équateur, une plantule de cacaoyer. Vous pouvez également vous essayer à faire croître ce cactus donnant le fruit du dragon, les ignames, etc... les rayons de supermarchés regorgent d'idées et de graines.
Pour obtenir un ananas, le fruit mûr, de petite taille, compter de un an et demi à deux ans.
La période de récolte des oranges, s'échelonne entre la mi-novembre et début juin. Bref, c'est un fruit d'hiver, qui se renforce en sucres et en saveur au fil des semaines sur l'arbre.
Pour conserver les oranges le plus longtemps possible, il est indispensable que ceci soit effectué à l'ombre, dans un endroit frais et à hygrométrie faible, donc bien ventilé.
Ceci ne quitte rien à la qualité de ton commentaire, bien entendu.
Quant au parfum des orangers (le azahar), je le marie avec un granité de pastèque. Attention: l'eau de fleurs d'orangers DOIT être à usage alimentaire, et non cosmétique. Vérifier les étiquettes avant de l'utiliser.
On notera également que les murs de 5 mètres de l'orangerie qui servait à éviter le gel et à garder une température supérieure à 5°C toute l'année donnera l'idée plus tard de transformer l'orangerie en prison pour les communards.
Mais revenons à l'ananas. Vous prononcez le S à la fin ?
Il semblerait que la bonne prononciation soit "anana", au pluriel comme au singulier (du kupi-guarani "nanà" qui voudrait dire "parfumé").
vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/24668/la-prononciation/prononciation-de-mots-particuliers/prononciation-de-ananas#:~:text=Prononciation%20de%20ananas,a%20influenc%C3%A9%20cette%20derni%C3%A8re%20prononciation.
De plus, citer un site québécois pour une prononciation correcte en français... fallait le faire. Sauf si tu habitais le Québec, mais là, tu parlerais Abénaquis, ou Algonquins (entre autre)