Giuseppe Ferlini fut un chasseur de trésor italien du XIX, connu pour ses méthodes expéditives. Il vandalisa de nombreux sites, détruisant une quarantaine des pyramides de Méroé, dans l'actuel Soudan. Il nivela notamment la pyramide de la reine Amanishakhéto, pour s'emparer de son fabuleux trésor.
Commentaires préférés (3)
On parle d'une époque où l'archéologie moderne n'existe pas. Il n'existait pas, ou peu, de volonté de conserver du patrimoine historique. Encore moins celui de pays conquis par la force.
Une des raisons à cela est toute bête : le tourisme international n'existe pas a l'époque. En effet pour se rendre aussi loin, pas de AirFrance mais des semaines en train, bateau etc...
Donc pour les occidentaux curieux de l'étranger la mode était aux museums exposant les trésors pillés dans les colonies. Ce qui explique la quantité de muséums fondés à cette époque qui rachetaient à tour de bras les pièces exotiques aux pillards, braconniers et "explorateurs".
Le pire dans tout ça c'est que Ferlini a eu énormément de mal à revendre les bijoux à des museums. Car personne ne voulait croire qu'un travail aussi minutieux avait été effectué en afrique noire (chez les "sauvages" comme on les considérait à l'époque).
La Bastille à l'est de Paris : démolie en 1789-17903.
La tour du Temple à Paris : démolie en 1808-1809.
Le Grand Châtelet à Paris : détruit en 1808.
L'église Saint-Jacques-la-Boucherie à Paris : détruite (sauf la tour Saint-Jacques) en 1793.
L'église Saint-André-des-Arts à Paris : église paroissiale, vendue en 1797 et détruite en 1807.
L'abbaye Sainte-Geneviève à Paris : abbatiale détruite en 1807.
L'abbaye Saint-Victor au sud-est de Paris : démolie en 1811.
L'abbaye royale de Chaalis au nord-est de Paris, près de Senlis.
L'abbaye de Royaumont au nord de Paris, près de l'Oise : abbatiale détruite en 1792.
L'abbaye du Lys à Dammarie-les-Lys : vendue en 1797.
La chartreuse de Champmol à Dijon : démolie progressivement à partir de 1791 par Emmanuel Crétet.
Le château Neuf de Saint-Germain-en-Laye : saisi comme bien national, vendu puis démoli.
Le château vieux de Meudon au sud-ouest de Paris : ravagé par un incendie en 1795, démoli en 1803.
Le château de Saint-Maur à Saint-Maur-des-Fossés, à l'est de Paris : saisi comme bien national et démoli en 1796.
Le grand château des princes de Condé à Chantilly au nord de Paris, près de l'Oise : vendu en 1799 et démoli.
Le château de Colbert à Sceaux au sud de Paris : démoli vers 1803.
Le château de Berny à Fresnes : démoli à partir de 1808.
Le château d'Amboise : détruit aux deux tiers de 1806 à 1810.
Le château de Richelieu en Touraine : démoli après 1805.
Le château de Grenelle transformé en 1794 en poudrerie détruite par une explosion.
Le château de Marly (Yvelines) : vendu en 1799 et démoli à partir de 1806.
Le donjon du château de Caen : démoli à partir de 1793 en réaction à l'emprisonnement de Claude-Antoine Prieur-Duvernois et Charles-Gilbert Romme.
La Sainte-Chapelle de Dijon: démolie en 1802.
La cathédrale Saint-André d'Avranches : en partie effondrée en 1794 puis démolie en 1802 et 1812.
La cathédrale Notre-Dame de Cambrai : vendue en 1796 et démolie.
La cathédrale Notre-Dame-en-Cité d'Arras : rasée vers 18054.
La cathédrale de Boulogne-sur-Mer.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège : abattue en 1794-1803.
La cathédrale Saint-Donatien de Bruges.
L'église abbatiale Saint-Nicaise de Reims.
La collégiale Saint-Sauveur de Blois : démolie en 1793.
La collégiale Saint-Pierre de Lille : détruite à partir de 1794.
L'église Notre-Dame-la-Grande de Valenciennes : vendue en 1798 et démolie5.
La cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon : démolie (sauf la façade) à partir de 1799.
La cathédrale Notre-Dame de Tulle : chœur et transept détruits en 1796.
La cathédrale Saint-Étienne d'Agen : démantelée à la Révolution et ses ruines définitivement abattues en 18356.
La basilique Saint-Martin de Tours : voûtes effondrées en 1797, le reste de l'édifice finalement détruit en 1802.
La nef de la basilique Saint-Eutrope de Saintes : abattue en 1803.
L'abbaye de Cluny près de Mâcon : démolie (aux 9/10e) en 1810.
L'abbaye de Cîteaux : démolie à partir de 1791.
L'abbaye de Clairvaux : abbatiale démolie à partir de 1812.
L'abbaye de Jumièges : chœur et voûtes démolis en 1802-1824.
L'abbaye Saint-Jean-des-Vignes près de Soissons : démolie (sauf la façade) à partir de 1809.
Le couvent des Visitandines de Chaillot, bâtiments de l'ancien château de Chaillot à l'ouest de Paris : démoli en 1794, désaffecté depuis le début de la Révolution.
Le château d'Orsay : vendu comme bien national et démoli en 1798.
L'église Notre-Dame-des-Accoules à Marseille : démolie (sauf le clocher) pour avoir abrité des réunions politiques séditieuses en 1794.
Le prieuré Saint-Valentin à Rouffach : démolit en 1805.
L'abbaye Saint-Victor de Marseille : cloître détruit en 1793 et le reste (sauf l'église pour avoir abrité des forçats) en 1794 pour avoir abrité des réunions des fédéralistes.
Tous les commentaires (10)
On parle d'une époque où l'archéologie moderne n'existe pas. Il n'existait pas, ou peu, de volonté de conserver du patrimoine historique. Encore moins celui de pays conquis par la force.
Une des raisons à cela est toute bête : le tourisme international n'existe pas a l'époque. En effet pour se rendre aussi loin, pas de AirFrance mais des semaines en train, bateau etc...
Donc pour les occidentaux curieux de l'étranger la mode était aux museums exposant les trésors pillés dans les colonies. Ce qui explique la quantité de muséums fondés à cette époque qui rachetaient à tour de bras les pièces exotiques aux pillards, braconniers et "explorateurs".
Le pire dans tout ça c'est que Ferlini a eu énormément de mal à revendre les bijoux à des museums. Car personne ne voulait croire qu'un travail aussi minutieux avait été effectué en afrique noire (chez les "sauvages" comme on les considérait à l'époque).
Ils étaient quand même bien con de tout détruire comme ça. Ils ne l’auraient pas fait en Europe j’pense
Beaucoup ont elles aussi perdu la tête, quand ce n'est pas plus.
Des châteaux incendiés.
La préservation du patrimoine et le tourisme culturel et historique n'avaient pas encore bien pris à l'époque.
La Bastille à l'est de Paris : démolie en 1789-17903.
La tour du Temple à Paris : démolie en 1808-1809.
Le Grand Châtelet à Paris : détruit en 1808.
L'église Saint-Jacques-la-Boucherie à Paris : détruite (sauf la tour Saint-Jacques) en 1793.
L'église Saint-André-des-Arts à Paris : église paroissiale, vendue en 1797 et détruite en 1807.
L'abbaye Sainte-Geneviève à Paris : abbatiale détruite en 1807.
L'abbaye Saint-Victor au sud-est de Paris : démolie en 1811.
L'abbaye royale de Chaalis au nord-est de Paris, près de Senlis.
L'abbaye de Royaumont au nord de Paris, près de l'Oise : abbatiale détruite en 1792.
L'abbaye du Lys à Dammarie-les-Lys : vendue en 1797.
La chartreuse de Champmol à Dijon : démolie progressivement à partir de 1791 par Emmanuel Crétet.
Le château Neuf de Saint-Germain-en-Laye : saisi comme bien national, vendu puis démoli.
Le château vieux de Meudon au sud-ouest de Paris : ravagé par un incendie en 1795, démoli en 1803.
Le château de Saint-Maur à Saint-Maur-des-Fossés, à l'est de Paris : saisi comme bien national et démoli en 1796.
Le grand château des princes de Condé à Chantilly au nord de Paris, près de l'Oise : vendu en 1799 et démoli.
Le château de Colbert à Sceaux au sud de Paris : démoli vers 1803.
Le château de Berny à Fresnes : démoli à partir de 1808.
Le château d'Amboise : détruit aux deux tiers de 1806 à 1810.
Le château de Richelieu en Touraine : démoli après 1805.
Le château de Grenelle transformé en 1794 en poudrerie détruite par une explosion.
Le château de Marly (Yvelines) : vendu en 1799 et démoli à partir de 1806.
Le donjon du château de Caen : démoli à partir de 1793 en réaction à l'emprisonnement de Claude-Antoine Prieur-Duvernois et Charles-Gilbert Romme.
La Sainte-Chapelle de Dijon: démolie en 1802.
La cathédrale Saint-André d'Avranches : en partie effondrée en 1794 puis démolie en 1802 et 1812.
La cathédrale Notre-Dame de Cambrai : vendue en 1796 et démolie.
La cathédrale Notre-Dame-en-Cité d'Arras : rasée vers 18054.
La cathédrale de Boulogne-sur-Mer.
La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège : abattue en 1794-1803.
La cathédrale Saint-Donatien de Bruges.
L'église abbatiale Saint-Nicaise de Reims.
La collégiale Saint-Sauveur de Blois : démolie en 1793.
La collégiale Saint-Pierre de Lille : détruite à partir de 1794.
L'église Notre-Dame-la-Grande de Valenciennes : vendue en 1798 et démolie5.
La cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon : démolie (sauf la façade) à partir de 1799.
La cathédrale Notre-Dame de Tulle : chœur et transept détruits en 1796.
La cathédrale Saint-Étienne d'Agen : démantelée à la Révolution et ses ruines définitivement abattues en 18356.
La basilique Saint-Martin de Tours : voûtes effondrées en 1797, le reste de l'édifice finalement détruit en 1802.
La nef de la basilique Saint-Eutrope de Saintes : abattue en 1803.
L'abbaye de Cluny près de Mâcon : démolie (aux 9/10e) en 1810.
L'abbaye de Cîteaux : démolie à partir de 1791.
L'abbaye de Clairvaux : abbatiale démolie à partir de 1812.
L'abbaye de Jumièges : chœur et voûtes démolis en 1802-1824.
L'abbaye Saint-Jean-des-Vignes près de Soissons : démolie (sauf la façade) à partir de 1809.
Le couvent des Visitandines de Chaillot, bâtiments de l'ancien château de Chaillot à l'ouest de Paris : démoli en 1794, désaffecté depuis le début de la Révolution.
Le château d'Orsay : vendu comme bien national et démoli en 1798.
L'église Notre-Dame-des-Accoules à Marseille : démolie (sauf le clocher) pour avoir abrité des réunions politiques séditieuses en 1794.
Le prieuré Saint-Valentin à Rouffach : démolit en 1805.
L'abbaye Saint-Victor de Marseille : cloître détruit en 1793 et le reste (sauf l'église pour avoir abrité des forçats) en 1794 pour avoir abrité des réunions des fédéralistes.
Et plus récemment avec le mur de Berlin, ils avaient aucun respect du patrimoine les anciens... ^^
Toute destruction est fort regrettable, mais si l'on part du principe que des gens ont agi par réaction à des siècles de servitude, ça donne quand même un autre regard sur les agissements.
Détruire la Bastille parce qu'elle représente l'ordre établi et les doctrines passées c'est pareil que des Talibans qui détruise les Bouddhas de Bâmiyân parce qu'elles représentes d'anciennes croyances.
Je ne parle même pas d'être fière d'avoir décapité tant de gens et de le montrer devant la terre entière durant la cérémonie d'ouverture de JO.
Bon j'avoue que je sors un peu du sujet ^^
Pour le reste, le débat est toujours difficile pour savoir si ce qui a été fait était 1. Légitime, 2. Proportionné au but recherché. Sur le premier point, les débats peuvent être houleux et difficiles (ça dépend du point de vue, en particulier des vainqueurs et des perdants, sachant que l'histoire est écrite par les vainqueurs). Sur le 2eme point, ca dépend beaucoup de si l'on considère que la fin justifie ou non les moyens.
La Palestine et Israël sont les parfaits exemples de la difficulté de juger de ces deux points.